vendredi 20 mai 2011

Les mécanismes du diabète de type 2



Diabète : Un enfant qui boit et urine beaucoup doit consulter


En progression chez l'enfant, le diabète de type 1, anciennement appelé insulinodépendant, est encore souvent diagnostiqué trop tardivement, lorsque le jeune patient souffre d'une acidocétose dont les conséquences peuvent être fatales. Pour sensibiliser les parents à l'urgence de la prise en charge, la campagne Diabète Enfant et Adolescent est lancée le 14 novembre 2010, lors de la Journée mondiale du diabète.
Votre enfant se met à boire énormément, sans que sa soif ne semble étanchée ? Il se rend souvent aux toilettes et se remet à faire "pipi au lit" ? Peut-être souffre-t-il d'un diabète de type 1, comme 15 000 autres enfants de moins de 15 ans. Pour lever le doute, consultez rapidement un médecin qui procédera à un dépistage de sucre dans ses urines. Avec ce test simple, vous éviterez à votre enfant des complications potentiellement graves.
15 000 jeunes diabétiques en France
Le diabète de l'enfant et de l'adolescent est une maladie auto-immune au cours de laquelle les cellules β du pancréas ne fabriquent plus d'insuline. Cette carence en insuline provoque l'accumulation de sucre dans le sang. Au-delà d'un certain seuil et en l'absence de traitement, l'hyperglycémie va provoquer la production de corps cétoniques par le foie : c'est ce qu'on appelle la cétose. Elle se manifeste par l'apparition de nausées, de vomissements et de douleurs abdominales. L'acidocétose correspond à l'acidification du sang due à l'accumulation excessive de ces corps cétoniques. Cet état provoque une fatigue intense, des troubles respiratoires et des troubles de la conscience. Il menace surtout le pronostic vital de l'enfant.
A ce jour, on estime que 15 000 jeunes Français de moins de 15 ans souffrent d'un diabète, pour la grande majorité de type 1 (95 %). Chaque année, on dépiste 1 700 nouveaux cas, mais le plus inquiétant aux yeux des spécialistes, c'est que cette incidence s'accroît particulièrement vite chez les tout-petits, chez lesquels elle est deux fois plus élevée que la moyenne (+ 7,59 % par an, contre 3,34 %). Au total, les moins de 4 ans représentent ¼ des cas de diabète de l'enfant et de l'adolescent, les 5-9 ans 33 % et les 10-14 ans 37 %.
Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer cette augmentation du nombre de cas, dont la plus solide est l'hypothèse infectieuse, explique le Dr Myriam Rosilio, directrice médicale de Lilly Diabète France. "L'agression par un pathogène induirait une sur-réaction des mécanismes de défense et le développement des auto-anticorps. Dans les pays du Nord, où la prévalence du diabète de type 1 est élevée, les chercheurs ont établi un lien entre la fréquence des infections par entérovirus et le diabète".
40 % des enfants arrivent à l'hôpital en acidocétose
Si l'on ne peut pas encore prévenir le diabète de type 1, on peut toutefois prévenir les complications de l'hyperglycémie par une vigilance accrue à l'égard de ses premières manifestations. Selon l'Observatoire National du Diabète, dont les résultats reposent sur les  données de 139 services de pédiatrie, les deux signes révélateurs d'un diabète sont la polyurie (l'envie fréquente d'uriner) et la polydipsie (une soif intense) dans 98 % des cas. L'énurésie ("pipi au lit") ne survient que dans 40 % des cas et n'est pas caractéristique chez le petit enfant, tandis que la fatigue et la perte de poids surviennent plus tard, indique Carine Choleau, chargée de missions scientifiques à l'Aide aux Jeunes diabétiques (AJD).
Or, dans 40 % des cas, l'enfant est conduit aux urgences alors qu'il présente déjà une acidocétose. Cette complication grave du diabète, qui peut évoluer vers un coma voire un décès, est d'autant plus rapide que l'enfant est jeune, survenant parfois en quelques heures. "L'acidocétose est plus importante chez les enfants âgés de 0 à 4 ans, qui passent plus rapidement du stade d'hyperglycémie à celui d'acidocétose. En revanche, les cas sévères sont plus fréquents chez les 10-14 ans, chez lesquels les symptômes alarment peu les parents", précise Corine Choleau.

Les polluants de l’air intérieur


Plus difficiles à détecter car ils sont invisibles ou inodores, peu connus et peu médiatisés jusqu’à présent, les autres polluants de l’air intérieur n’en sont pas moins dangereux. Apprenez à les connaitre pour réduire, voire neutraliser, les risques qu’ils peuvent vous faire encourir.
Le monoxyde de carbone (CO)
Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux car mortel. La tete lourde, une vision floue, des nousées, des palpitations et une difficulté à se mouvoir sont les seuls symptomes qui permettent de déceler sa présence car il est inodore et invisible. Il résulte de la combustion incomplète de matières carbonées.
Ils peut etre émis par les appareils à gaz, à charbon, à pétrole, à essence, à gasoil ou à bois : cuisinière, chauffe-eau, système de chauffage à gasoil, mais aussi par une cheminée, la fumée de cigarette ou encore les gaz d’ échappement d’une voiture dont on fait fonctionner le moteur dans un local fermé, tel un garage.
Il existe des appareils mesureurs qui controlent les émissions de ce gaz. Renseignez-vous auprès de professionnels pour les faire installer.
Comment neutraliser l’apparition du monoxyde de carbone ?
Assurez-vous que vos appareils à combustion sont en bon état. Faites appel à un professionnel qualifié pour l’entretien (au moins une fois par an).
Faites ramoner votre cheminée deux fois par an, à la fin de l’été et au printemps. Un contrôle annuel des appareils de chauffage et des conduits de cheminée est rendu obligatoire par votre assurance habitation.
Maintenez une ventilation régulière et efficace de votre logement (avec notamment la ventilation mécanique controlée-VMC) si vous possédez un de ces appareils.
Les phtalates
Ce sont des plastifiants très utilisés jusqu’à récemment dans la composition du polychlorure de vinyle (PVC). Le diéthylhexylphtalate (DEHP), suspecté d’etre un puissant perturbateur endocrinien, est le plus dangereux, particulièrement pour les testicules. Le di-isononylphtalate (DINP) est quant à lui considéré comme dangereux pour les reins et le foie. On retrouve ces deux substances dans bien des jouets, mais aussi dans certains revetements de sol. Tout comme le disiodécylphtalate (DIDP), elles présentent un danger car elles s’accumulent dans les tissus humains graisseux.
Les risques présentés par ces trois phtalates, ainsi que ceux de deux autre sproduits, le dibutylphtalate (DBP) et le butylbenzylphtalate (BBP), sont en cours d’évolution.
La commission européenne interdit depuis le 10 novembre 1999 l’utilisation de ces cinq phtalates dans les jouets et articles de puériculture en PVC souple destinés à etre portés à la bouche par des enfants de moins de 3 ans.
Les biocides et autres pesticides
Toxiques à des doses variables, les biocides, qui sont des pesticides à usage non agricole, concernent de nombreuses utilisations intérieures et extérieures (bombes insecticides, produits antimoustiques et antifourmis). La classe de toxicité établie par l’OMS (la : extremement dangereux ; Ib : hautement dangereux ; II : modérément dangereux ; III : légérement dangereux) doit etre précisée sur l’emballage du produit, ainsi que l’usage de ce dernier et les doses à respecter.
Une directive européenne adaptée en 1998 porte également sur les biocides. Elle s’applique aux désinfectants, aux produits de profection du bois et aux antiparasitaires. Et elle prévoyait un examen detous les produits possédant des biocides dans leurs substances actives et se trouvant déjà sur le marché. Un produit biocide considéré comme toxique (notamment pour la reproduction) ou très toxique, cancérigène ou mutagène, n’est pas autorisé à la commercialisation pour le grand public. Seules certaines catégories professionnelles ont le droit de manipuler, sous contrôle et sous certaines conditions, ces produits dangereux.
Les moisissures
Des champignons microscopiques sont capables de coloniser des supports de nature variée (tels que bois, cellulose, papier, tissus, produits alimentaires, etc.), pour peu qu’ils y trouvent une humidité suffisante (souvent très élevée) et des éléments nutritifs. Ils peuvent libérer dans l’air des spores en grandes quantités et des substances odorantes qui sont parfois toxiques (on parle de mycotoxines ou de composés organiques volatils).
Leurs actions sur l’organisme humain vont d’allergies respiratoires et d’irritations des muqueuses à des manifestations plus graves comme l’infections pulmonaire ou la pneumopathie d’hypersensibilité, en fonction des doses inhalées.
Ventiler les pièces, détecter les fuites d’eau et controler l’humidité relative de la maison, au moyen notamment de la ventilation mécanique controlée, sont autant de mesures préventives qui vous protégeront contre leurs méfaits.
Les fibres minérales artificielles
Il s’agit des fibres entrant dans la constitution des laines isolantes, parmi lesquelles la laine de verre et  celle de roche sont les plus connues et les plus couramment employées.
Le risque lié à l’utilisation des fibres céramiques réfractaires vient du fait que, lors de la manipulation, des fibres minérales très fines peuvent etre libérées dans l’air et pénétrer plus ou moins profondément dans les poumons. Les particules les plus fines sont les plus dangereuses : en dessous de 2 microns, elles atteignent facilement nos poumons et peuvent provoquer des lésions graves. Irritantes pour les yeux, la peau, elles sont décrites comme cancérigènes chez l’etre humain (groupe 2B selon le centre international de recherches contre le cancer).
Les autres fibres minérales artificielles, présentes dans les combles, les greniers, les toitures, les doubles cloisons murales et les faux plafonds, mais aussi sous certaines dalles de carrelage, sont beaucoup moins dangereuses que les précédentes et ne comportent pas de risque tant qu’elles ne sont pas mises en contact direct avec l’air (lors de travaux de perforation, par exemple). De nouveaux isolants tels que la laine de mouton ou les plumes de canard ont depuis peu été mis sur le marché.
Les appareils domestiques et de bricolage électriques génèrent des champs électromagnétiques quand ils fonctionnent et seulement des champs électriques s’ils sont branchés sur le réseau mais ne fonctionnent pas. Les appareils électriques contenant un moteur, un transformateur, un alternateur, un ventilateur ou utilisant l’induction sont des sources importantes de champ magnétique.
Les effets sur la santé de l’exposition à ces champs sont variables. Ils dépendent de l’intensité et de la durée d’exposition. Ils vont de la fatigue et des maux de tete aux troubles cardio-vasculaires ou neurologiques. Mais des expositions répétées et prolongées sont suspectées d’etre responsables de troubles de la reproduction et meme, chez  cerains enfants, de leucémies.
Réf : livre les plantes depolluantes, pages : 19.20.21.22, Ariane Boixière et Geneviève Chaudet

Les bienfaits de l’orange.


A l'instar de la majorité des fruits, l’orange n’est pas très calorique, 45 kcal par 100g. L'orange renferme un grand nombre de substances nutritives et beaucoup d'eau. Le poids des glucides qu'elle contient est autour de 10 g pour 100g, sucres qui sont faciles à digérer pour l’organisme.
L'orange regorge de vitamines, essentiellement de la vitamine C. Une orange moyenne peut assurer tous les besoins quotidiens du corps en cette vitamine. On retrouve également les vitamines B1 et B9, de la provitamine A et une petite quantité de vitamine E.
Quant aux minéraux, ils sont également bien représentés : le potassium, le phosphore, le calcium et le magnésium. L'orange contient également des fibres nécessaires pour faciliter le transit intestinal. De nombreux autres oligoéléments tels que le zinc, le cuivre, le manganèse... se trouvent dans la composition de l'orange.
Fruit par excellence de l'hiver, l'orange assure un apport important en énergie et en eau. Elle représente un remède naturel pour renforcer le système immunitaire et prévenir refroidissements et rhume.
Elle est également dotée de propriétés anti-oxydantes qui permettent de retarder les effets du vieillissement sur les cellules du corps.
L’orange présente aussi la propriété de favoriser la fluidification du sang ainsi que celle de faciliter la digestion et le transit intestinal.

L a ‘’bonne graisse’’ du bébé persiste à l’age adulte


Nous conservons bien de la graisse brune dans notre organisme à l’age adulte. On savait que les bébés, à l’instar des animaux hibernants, en possédaient et la ‘’brulaient’’ pour se réchauffer, mais on pensait qu’elle disparaissait ensuite progressivement au profit du tissu adipeux blanc, qui ne consomme pas d’énergie et se contente d’en stocker. Or trois équipes finno-suisse, néerlandaise et américaine ont démontré sa présence chez l’adulte via la TEP (tomographie par émission de positions). Cette technique d’imagerie permet de visualiser les cellules du corps qui ont besoin de capter beaucoup d’énergie pour fonctionner. Les biologistes ont ainsi repéré des niches de tissu adipeux brun autour des clavicules. Très actives par température fraiche, elles libèrent de la chaleur. Elles sont plus abondantes chez les individus minces que chez les obèses. Jusqu’à 4.1 kg de graisse seraient brulés par an si ce tissu adipeux brun était pleinement activé chez un individus adulte. Une nouvelle piste pour lutter contre l’obésité.
Réf : magazine science & vie, N°1101, juin 2009