dimanche 25 octobre 2015

Quand les repas tournent au cauchemar


Dans notre société de plus en plus soucieuse des besoins nutritionnels de nos enfants, qui n’a pas culpabilisé parce que son aîné(e) mange peu ? Qui n’a pas piqué une colère contre le petit dernier qui refuse d’avaler des légumes ? Qui n’a pas été désemparé face aux recommandations alimentaires de plus en plus abondantes ?
« L’alimentation est un champ qui est souvent soit surinvesti soit laissé à l’abandon par les parents, estime Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste. A tel point que les repas peuvent devenir un enfer, notamment pour la mère, le lien nourricier étant le premier lien qui s’établit entre elle et son enfant. Si la question de la nourriture inquiète tant, c’est sans doute parce qu’elle cache des projections plus ou moins conscientes, des fragilités éducatives, mais aussi des incertitudes sur la capacité des parents à répondre au besoin le plus primaire, le plus absolu, le plus naturel des enfants : manger. »
Dans son livre C’est l’enfer à table, paru aux éditions Eyrolles, Laurence Haurat passe en revue les problèmes liés à l’alimentation des enfants et les éclaire de façon déculpabilisante. Les parents y trouveront de quoi relativiser pour transformer les repas en moments de jeux, de découvertes et de partages avec leurs progénitures. Enfant difficile, comportement régressif à table, refus de boire de l’eau pendant les repas… Laurence Haurat répond aux témoignages de trois internautes de Psychologies.com 

 

"Ma fille de trois ans ne veut plus manger seule"

Gwen, 21 ans.
« Ma fille de trois ans ne veut plus manger seule. Elle joue pendant les repas, dit que ce n’est pas bon ou qu’elle a mal au ventre pour ne pas manger, sort sans cesse de table… Cela dure depuis l’arrivée de sa petite sœur qui a maintenant 7 mois. J’en ai assez de la punir ou de la laisser faire. »
L’avis de Laurence Haurat : "Cette petite fille a besoin d’être rassurée. En refusant de manger seule, elle tente de capter l’attention. Sa petite sœur a 7 mois, c’est-à-dire l’âge de la diversification alimentaire, un moment où les parents s’émerveillent dès que l’enfant mange un nouvel aliment. Votre attention s’est donc détournée d’elle, qui sait manger seule, vers sa petite sœur. Expliquez-lui que vous avez fait exactement la même chose avec elle quand elle était bébé. Il faut ensuite lui redonner sa place et la valoriser à son tour. Quand elle mange deux bouchées, dites-lui que c’est bien, que vous êtes fiers d’elle.
Enfin, rappelez-lui les règles : elle est autorisée à sortir de table seulement quand elle n’a plus faim. Si elle quitte la table, c’est donc définitif. Ce n’est pas grave si elle ne mange qu’une partie du plat ou si elle refuse le dessert. En revanche, ne compensez surtout pas en lui proposant quelque chose qu’elle adore à la place de ce que vous aviez prévu initialement. Sinon, elle aura gagné sur tous les plans : elle n’aura pas respecté vos règles et, en plus, elle aura fini par manger ce qu’elle voulait. Faites la différence entre ce que vous pouvez tolérer, par exemple le refus de manger des morceaux au profit de la purée, il n’y a rien d’inquiétant à cela, et ce qui n’est pas admissible, comme jeter son assiette par terre ou cracher des aliments. Tenez-vous aux limites que vous avez fixées." 


"Mon fils de huit ans adore les sodas, le sucré, les frites… Je ne sais pas lui dire non"

Isabelle, 36 ans.

« Mon fils de huit ans adore les sodas, le sucré, les frites… Je ne sais pas lui dire non. Il refuse par exemple de boire de l’eau à table et ne veut que très rarement manger des fruits ou des yaourts en dessert. Par contre, il se goinfre de pain. »
L’avis de Laurence Haurat : "Tout vient de votre incapacité à dire non. Il faut que vous recherchiez pourquoi vous avez ce problème d’autorité. Pour cela, je vous conseille de consulter pour en comprendre l’origine dans votre propre histoire. Par ailleurs, l’alimentation est un champ qui mélange l’affectif et le nutritif, il faut donc savoir faire preuve de souplesse mais aussi savoir imposer vos règles.
N’abordez pas la question à table, vous risqueriez de rentrer en conflit avec votre fils et le repas va mal tourner. Il y a un temps pour tout. Faites un conseil de famille avec le père et vos autres enfants le cas échéant. Mettez-vous d’accord avec votre mari au préalable pour tenir le même discours. Expliquez alors quelles sont dorénavant les règles à suivre pour toute la famille et les sanctions pour ceux qui ne les respecteront pas.
Première étape par exemple : l’eau est la seule boisson autorisée à table. Il peut s’agir d’eau plate ou pétillante. Tenez-vous à cette règle sur la durée. Et autorisez ensuite par exemple le soda à l’apéritif. Faites ensuite de même avec les autres aliments qui posent problème pour en maîtriser la consommation."

Une cure thermale pour mieux vivre l’après cancer

 Quand les traitements s’arrêtent et avec eux, les effets secondaires directs, il reste encore des séquelles. De nombreuses stations thermales proposent des cures post-cancer pour retrouver confort et bien-être, se ressourcer et se reconstruire. Physiquement et moralement… 

Pourquoi faire une cure thermale post-cancer ?

Cette alternative thérapeutique est essentiellement prescrite pour ses indications dermatologiques et phlébologiques. Après un traitement, la peau et les muqueuses sont souvent déshydratées et irritées, les cicatrices peuvent être douloureuses, dans le cas d’un cancer du sein, le bras peut manquer de mobilité et les muscles dorsaux peuvent être crispés… La liste est longue et après la fin du traitement, les malades sont souvent livrés à eux-mêmes avec ces symptômes. Au mal physique et à la fatigue, s’ajoute une détresse qui affecte la confiance en soi. Pour tenter d’y répondre, ces cures proposent une prise en charge globale. « En complément des soins, les curistes peuvent s’inscrire à des ateliers de maquillage, de nutrition post-oncologique animés par un pharmacien nutritionniste et aussi à des groupes de parole en présence d’une psychologue », explique Marie-Ange Martincic, directrice de la Station thermale Avène. La cure s’avère souvent être une parenthèse bienfaitrice pour rependre des forces. Il est conseillé d’attendre trois ou quatre mois après la fin des traitements avant de programmer une cure thermale. 

Quels soins lors d’une cure thermale post-cancer ?

Les soins sont réalisés à base d’eau thermale dont les nombreuses vertus (apaisantes, cicatrisantes et hydratantes) ne sont plus à prouver. Chaque jour, les curistes ont un programme personnalisé de plusieurs soins. Parmi eux, la douche filiforme réalisée uniquement par un dermatologue thermal. Ses jets très fins permettent de masser les lésions et d’assouplir l’épiderme, tout comme les massages sous eau thermale, effectués par un kinésithérapeute. Ce dernier est également utile pour une bonne récupération fonctionnelle et fait partie des traitements préparatoires bénéfiques en cas de reconstruction mammaire. Les soins buccaux et les cures de boisson thermale sont fortement conseillés pour les suites de cancer ORL et pour les curistes avec protocole de chimiothérapie. Ils apaisent les mucites (inflammation des muqueuses de la cavité buccale) et améliorent la salivation tout en étant hydratants. 

Quels sont les bienfaits ?

Meilleure mobilité fonctionnelle, réduction de la douleur et du lymphœdème… les effets physiques immédiats sont nombreux. « Je n’ai pas mesuré, mais mes vêtements me serrent vraiment moins au niveau du bras, confie Anita, ancienne curiste à La Roche Posay dont le cancer du sein a été diagnostiqué en 2005. Je le sens plus léger et plus mobile. »  Bien sûr, il y a les effets positifs des soins quotidiens mais le changement d’environnement et la prise en charge globale comptent aussi pour beaucoup. Ce temps accordé à son corps sans avoir à se préoccuper du regard des autres permet d’autant mieux de voir les bénéfices de la reprise progressive d’une activité sportive ou des conseils pour apprendre à connaître ses limites physiques…  Les quelques années de recul sur ces traitements complémentaires ont laissé aux centres thermaux le temps de mener des études cliniques pour objectiver les effets tant vantés. En 2013, l’étude PACTHE étudiait l’amélioration durable de la qualité de vie de 270 femmes en rémission d’un cancer du sein. La moitié étaient curistes pendant deux semaines en pension complète (avec en plus des soins, des ateliers d’éducation nutritionnelle, un accompagnement aux activités physiques, une prise en charge psychologique, des soins esthétiques et de kinésithérapie) avant de bénéficier d’un suivi hygiéno-diététique. L’autre groupe, témoin, a simplement bénéficié du suivi hygiéno-diététique. Un an après, la qualité de vie des femmes ayant suivi la cure thermale est meilleure : elles sont moins sujettes à la dépression, dorment mieux, arrivent à mieux contrôler leur poids et pratiquent plus d’activités physiques que celles du groupe témoin. 

dimanche 18 octobre 2015

repatha-et-praluent-les-nouveaux-puissants-medicaments-anti-cholesterol-sont-arrives

L'agence américaine des médicaments (FDA) a donné son feu vert,  les mois derniers,   pour la commercialisation  du Repatha et du Praluent,  deux médicaments impliqués dans la régulation du "mauvais cholestérol".
Le Repatha (evolocumab),  produit par les laboratoires américains Amgen et le Praluent (alirocumab), produit par les laboratoires Sanofi font partie d'une nouvelle catégorie de traitements du cholestérol, les inhibiteurs de PCSK9, impliquée dans la régulation du taux de lipoprotéines en faible densité, les LDL-cholestérol (couramment appelé le "mauvais cholestérol").
Ces médicaments fournissent une autre option de traitement pour des patients souffrant d'hypercholestérolémie familiale ou avec des troubles cardiovasculaires connus. Ils pourraient permettre de réduire fortement le risque d'accidents cardiovasculaires. Les essais cliniques montrent une réduction de 55 à 60% du mauvais cholestérol (LDL), même chez des patients utilisant déjà des statines. Mais les prix demandés, plus de 14.000 dollars par an (14.100 dollars pour le Repatha et 14.600 dollars pour Praluent), suscitent l'inquiétude des milieux de la santé.
En Europe, le Repatha  est autorisé depuis le 21 juillet 2015. En revanche, pour le Praluent, le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA a rendu un avis favorable pour ce médicament. Il ne reste plus qu'à attendre l'accord de la Commission européenne pour sa mise sur le marché.
Par   C . Guerain Octobre 2015 Source : sciencesetavenir

Les enfants nés en été sont en meilleure santé à l'âge adulte


La réponse est oui selon les conclusions d’une  étude britannique publiée dans la revue Heliyon par des chercheurs de l'Université de Cambridge.
Cette étude a analysé les données de santé de près de 450 000 Britanniques issues du Système national d'informations médicales du pays afin de déterminer si le mois de naissance avait un impact sur le poids de naissance, l'avènement d'une puberté précoce et la taille adulte.
Leurs résultats montrent que les petites filles nées durant les beaux jours ont tendance à atteindre leur puberté plus tard, ce qui favorise un état général plus favorable pour le reste de leur vie. Les enfants, tous sexes confondus, nés à cette période de l'année ont des os plus solides et sont plus grands. De plus les bébés nés en automnes seraient plus prompts à développer de l'asthme et des allergies alimentaires.
Le mois de naissance n'aurait en revanche aucun impact sur l'indice de masse corporelle et donc sur la corpulence à l'âge adulte.
Si les mécanismes liés à ce phénomène sont encore mal compris, les chercheurs avancent l'hypothèse que la mère aurait été plus exposée au soleil et ainsi fait le plein de vitamine D à la fin de sa grossesse. Cet apport aurait un impact significatif sur le poids de naissance du bébé et une influence durable jusqu'à la puberté au moins.
Des précédents travaux avaient démontré que la saison influait sur le poids et la taille d'un bébé. Les chercheurs avaient découvert qu'un enfant mis au monde en hiver pesait moins lourd qu'un autre né en été. C'est à la suite de ces résultats que l'équipe britannique a choisi de se pencher sur les mois de naissance et confirmé la thèse de leurs confrères.

En savoir plus sur http://www.pharmapresse.net/pages/infos-sciences/les-enfants-nes-en-ete-sont-en-meilleure-sante-a-l-age-adulte.html#iltH9xhC3Q24Qbep.99

lundi 8 juin 2015

Opiacés (héroïne, morphine...)

Notre organisme utilise naturellement des substances similaires aux opiacés comme neurotransmetteurs. Il s’agit des endorphines, des enképhalines et de la dynorpine, que l’on désigne souvent sous l’appellation d’opioïdes endogènes. Ces molécules modulent les réactions aux stimuli douloureux, régulent les fonctions vitales comme la faim ou la soif, interviennent dans le contrôle de l’humeur, de la réponse immunitaire, etc.

Ces récepteurs, par l’entremise de seconds messagers, influencent la probabilité d’ouverture de canaux ioniques ce qui leur permet par exemple de diminuer l’excitabilité des neurones. Cette baisse d’excitabilité serait à l’origine de l’effet euphorisant des opiacés et serait médiée par les récepteurs mu et delta.

Cet effet euphorisant impliquerait aussi un autre mécanisme faisant intervenir les interneurones inhibiteurs au GABA de l’aire tegmentale ventrale. En se fixant sur leurs récepteurs mu, les opioïdes exogènes provoqueraient une diminution de la quantité de GABA relâché (voir l’animation). Or le GABA diminue normalement la quantité de dopamine relâchée dans le noyau accumbens. En inhibant un inhibiteur, les opiacés augmentent donc en bout de ligne la production de dopamine et la sensation de plaisir ressenti.

La prise chronique d’opiacés inhibe la production d’AMPc, inhibition qui est compensée à long terme par d’autres mécanismes de production d’AMPc. Lorsque la disponibilité de la drogue vient à manquer, cette capacité accrue de production de l’AMPc est dévoilée et produit l’hyperactivité neuronale et le sentiment de manque.

Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer sur les mêmes récepteurs que nos opioïdes endogènes. Il existe 3 sortes de récepteurs : mu, delta et kappa très largement distribués dans le cerveau.

lundi 25 mai 2015

Aliment anti-crise les haricots noirs sont aussi un aliment anti-cancer




Ceux qui cherchent à consommer plus de protéines végétales et à manger moins (ou plus du tout) de viande, connaissent bien  les légumineuses, et spécialement tous les haricots, pour leur forte teneur en protéines.
Mais les haricots noirs dont je veux parler aujourd’hui sont un concentré exceptionnel de bienfaits en tous genres, par exemple dans la lutte contre le cancer.  Je précise qu’il ne s’agit pas de haricots rouges, mais bien de noirs.
Sans oublier que leur saveur est douce et agréable comparée à celle d’autres haricots. Je n’ai jamais vraiment aimé les haricots, que je ne consommais plus depuis longtemps. Maintenant les haricots noirs sont au menu régulièrement.

Les haricots noirs sont un aliment anti-crise parfait et pourtant très riche :
Deux portions par semaine ne feront aucun mal à votre porte-monnaie, mais beaucoup de bien à votre corps. Avantages difficiles à obtenir avec de la viande.
De plus ils se cuisinent rapidement et facilement. Ils prennent le goût des aliments qui les accompagnent, de sorte que vous aurez réellement du plaisir à les manger.
Mais vous pouvez leur associer une céréale comme le riz, pour une combinaison d’acides aminés essentiels, ou de la quinoa avec laquelle ils sont délicieux.
Ou des oignons, des légumes verts comme les courgettes, des algues comme le wakamé qui s’associe bien aux haricots et les aide à cuire.
Vous obtiendrez ainsi un plat bon marché, très savoureux et nourrissant : les haricots noirs contiennent beaucoup de fibres, de minéraux comme le magnésium, le phosphore, le fer ou le manganèse, de vitamine B1 ou de folates. Et même des omégas 3. 
L’huile d’olive les accompagne très bien (de préférence ajoutée après cuisson), mais également la graisse de coco, que vous pouvez faire chauffer sans problème. Avec du sel de qualité et du poivre, vous vous régalerez.

Aliment anti-cancer du colon et du sein :
Je ne m’avance pas au hasard en écrivant cela, bien sûr. De nombreuses études le prouvent, qui proviennent de différents pays.
Le développement du cancer est lié à un stress oxydatif chronique et une inflammation chronique dans le corps. Or les haricots noirs contiennent en quantité des antioxydants de très grande qualité, également antiinflammatoires.

Ce qui explique qu’ils puissent aider à diminuer les risques de cancer, surtout du colon, et du sein semble-t-il.
Les fruits et légumes rouges et orangés sont connus, pour la même raison, comme des anticancéreux de premier plan.
Mais les trois anthocyanes, antioxydants qui donnent aux haricots noirs leur couleur, et qui sont de la famille des flavonoïdes, en font un aliment encore plus actif contre le cancer.
A eux s’ajoute la quercitine, autre flavonoïde puissamment anticancéreux, que l’on trouve beaucoup dans les oignons.
Toutes les études entreprises ces dernières années un peu partout dans le monde vérifient ces effets anticancéreux :
  • l’observation aux USA des habitudes alimentaires de 90000 infirmières (âgées de 26 à 46 ans) a prouvé que celles qui consommaient au moins deux fois par semaine des haricots ou des lentilles, étaient moins sujettes au cancer du sein
  • durant sept ans des chercheurs japonais se sont intéressés au taux de cancer du colon dans un groupe de 43000 personnes âgées de 40 à 79 ans.
Eux aussi ont constaté que le critère de déclenchement le plus important du cancer était la non consommation de haricots.
Je suppose, ce n’est pas mentionné dans l’étude, qu’il s’agissait de haricots azukis très aimés des Japonais. Mais avec les haricots noirs contenant des antioxydants de meilleure qualité encore, les résultats n’auraient pas été différents, à mon avis.
  • des chercheurs grecs ont eux démontré le pouvoir anti-radicaux libres de la majorité des légumineuses et leur pouvoir de lutte contre le stress oxydatif. D’où leur rôle dans la lutte contre le cancer.
Les haricots noirs protègent vos artères :
Les antioxydants dont je viens de parler, de la même famille que ceux contenus dans les raisins, protègent des maladies cardio-vasculaires.
Ils s’attaquent aux radicaux libres pour les empêcher d’oxyder le cholestérol qui peut se trouver dans les artères.  En évitant cette oxydation, les flavonoïdes des haricots noirs évitent donc aussi le durcissement des artères, que l’on appelle l’athérosclérose. Responsable des maladies cardio-vasculaires.

La présence des folates ( c’est-à-dire  la vitamine B9) , dont je parlais tout à l’heure, participe de cette protection cardiaque.
De plus ces haricots ne vous feront pas grossir, bien au contraire C’est une croyance totalement fausse, les haricots ne font pas grossir.
Pourquoi ?
Les haricots noirs contiennent en quantité importante et égale des protéines et des fibres.
Ainsi, durant la digestion, l’absorption des sucres rapides est ralentie. Cela aide à régulariser le taux de sucre dans le sang et les taux d‘insuline.
Les haricots noirs sont donc finalement un des meilleurs aliments de prévention du diabète (de type 2) et de la prise de poids.

mardi 19 mai 2015

le citron pour blanchir les dents

 Différencier le jus de citron de l'arôme citron.
Le citron est un agrume qui peut être utilisé de diverses manières pour blanchir les dents naturellement bien qu'il faille rester prudent avec. En effet, les dangers du blanchiment des dents sont bien réels.
  • Quoi qu'il en soit, il est important de distinguer le véritable jus de citron des dentifrices au citron qui ne sont, en réalité, qu'aromatisés.
  • Ainsi, même des produits bio (certains dentifrices) qui utilisent de l'huile essentielle de citron ne s'en servent qu'en tant qu'arôme et pas pour les vertus légèrement abrasives que nous allons évoquer ci-après.
À noter que du pur jus de citron peut se trouver dans les boutiques bio mais que presser son propre citron reste moins onéreux.

Il est possible de se blanchir les dents en utilisant le jus de citron pour son pouvoir abrasif.
En effet, l'acidité du jus de citron va agir sur le tartre et contribuer à réduire la plaque dentaire. Toutefois, son action étant très efficace et risquant d'abîmer l'émail dentaire à la longue, il est préférable de ne pas utiliser cette méthode plus de deux fois par semaine.
Utilisé trop fréquemment, le citron peut se révéler néfaste en déminéralisant les dents et en fragilisant l'émail.
Notons que le bicarbonate de sodium peut neutraliser l'acide citrique.

Première méthode

Pour utiliser le citron comme agent blanchissant, il suffit de brosser ses dents avec du jus de citron ou avec un mélange de jus d'agrumes (citron, citron vert, pamplemousse).
Attention à ne pas diluer le jus pour qu'il reste efficace.

Deuxième méthode

Pour avoir des dents blanches avec le citron, on peut également directement passer la pulpe du citron sur les dents.
Dans l'idéal, on enchaînera tout de suite derrière par le passage d'un quartier de pomme sur les dents afin de déposer dessus une couche protectrice.

Certains substituts du bisphénol A tout aussi dangereux

 
Les industriels doivent remplacer le bisphénol A , interdit dans tous les contenants alimentaires en France depuis le 1er janvier 2015. Mais certains substituts seraient tout aussi néfastes pour le développement du fœtus.
Le 1er janvier 2015, la France est devenue le premier pays au monde à bannir le bisphénol A de tous les contenants alimentaires… sans vraiment savoir par quoi le remplacer.
Ce composé chimique, très utilisé pour fabriquer des plastiques souples et transparents, dans les revêtements intérieur des boîtes de conserve, ou comme révélateur sur les tickets de caisse, est classé comme perturbateur endocrinien et accusé de longue date d'effets néfastes sur la reproduction, le développement et le métabolisme. Or certains produits de substitution pourraient être tout aussi dangereux, indique une étude menée par des chercheurs français.

Production de testostérone

René Habert, professeur en toxicologie de la reproduction et ses collaborateurs du Laboratoire de Développement des Gonades (INSERM, CEA, Université Paris Diderot), ont testé les effets des bisphénols S (BPS) et F (BPF) sur des cellules de testicules fœtaux humains cultivés un vitro. Leurs travaux, publiés dans la revue «Fertility & Sterility», montrent que eux aussi «perturbent la production de testostérone. Or celle-ci a une importance capitale pour les fœtus mâles humains, car c'est elle qui masculinise leurs organes génitaux. Sans testostérone, un fœtus génétiquement mâle souffrira de troubles de la masculinité (par exemple, un micro-pénis), et l'on soupçonne un risque de baisse de la fertilité à l'âge adulte» même chez des hommes apparemment bien conformés.
Le Pr Habert avait été le premier à prouver expérimentalement, en janvier 2013, que les dangers du BPA déjà démontrés sur des animaux de laboratoire existaient aussi, et même à plus faible dose, sur le testicule humain. Or les bisphénols traversent la barrière placentaire, qui normalement protège le fœtus des substances toxiques ingérées par sa mère.

«Jamais testé chez l'homme»

«Bien qu'ils aient une structure chimique proche de celle du bisphénol A, la dangerosité des BPS et BPF n'a jamais été testée sur une fonction physiologique chez l'homme et il n'y a aucune réglementation les concernant», indique un communiqué du CEA et de l'Inserm. De fait, un rapport du gouvernement remis fin décembre 2012, relatif aux substituts du bisphénol A, cite le bisphénol S comme composé possible du «polyéthersulfone», utilisable «en remplacement du polycarbonate dans les biberons», «la vaisselle pour enfants», mais aussi «les appareil et accessoires médicaux», «les installations d'eau chaude» ou pour «les tickets de caisse».
«En réalité, regrette le Pr Habert, on a peu d'informations sur les utilisations actuelles ou à venir du BPS et du BPF, car les producteurs n'ont aucune obligation de donner ces informations et protègent leurs secrets industriels.» Une étude effectuée par des chercheurs canadiens et publiée très récemment dans les Actes de l'Académie des sciences américaine (PNAS) va aussi dans le sens d'une nocivité du PBS. Ces auteurs ont observé qu'il altère le développement cérébral et entraîne une hyperactivité chez des poissons zèbres in vivo.
«Il est important de tester scientifiquement les produits avant de les mettre sur le marché, car on peut difficilement prédire simplement à partir de sa formule chimique si une molécule aura ou non un effet négatif», s'insurge René Habert. «Cela serait dépourvu de bon sens d'échanger un danger sanitaire pour un autre», peut-on lire dans l'article qu'il a dirigé. Les auteurs souhaitent que soient étudiés sans délais «les dangers sanitaires pour l'homme des substituts du BPA».