mercredi 21 mars 2012

Un nouveau projet européen examine les microbes voyageurs


Après le ravage d'Escherichia coli (E. coli) en Allemagne en 2011, les dangers de transmission de germes pathogènes dangereux dans les aliments d'un pays à l'autre font la une des journaux. Malgré les avertissements, jusqu'à présent, très peu d'études portant sur les réels dangers posés par ces microbes entrant dans l'UE via les aliments ont été menées, d'où le lancement d'un projet financé par l'UE qui espère aborder les pathogènes comme E. coli.

Le projet PROMISE («Protection of consumers by microbial risk mitigation through segregation of expertise») a reçu près de 3 millions d'euros en soutien au titre du thème Alimentation, agriculture et pêche et biotechnologie du septième programme-cadre (7e PC). Il rassemble 20 partenaires de projet d'Autriche, de Croatie, de République tchèque, d'Allemagne, de Grèce, de Hongrie, d'Irlande, de Roumanie, de Slovaquie, de Slovénie, d'Espagne, de Turquie et du Royaume-Uni.

Les chercheurs prélèveront des échantillons d'aliments confisqués aux principaux ports et aéroports européens ainsi qu'aux petits postes frontaliers et les testeront pour détecter toute présence de bactéries.

Les normes d'hygiène de la production alimentaire dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux ne correspondent pas à celles appliquées en Europe, l'importation d'aliments en Europe peut entraîner de sérieuses implications sanitaires. Martin Wagner, de l'institution de coordination, l'institut pour l'hygiène du lait, la technologie du lait et les sciences alimentaires de l'université de médecine vétérinaire de Vienne, en Autriche, explique: «Rien qu'à l'aéroport de Francfort, près de 22 tonnes d'aliments rapportés par les voyageurs sur plus de 5000 vols ont été confisqués sur une période de 15 mois. Et ce n'est que la partie submergée de l'iceberg. Les autorités de l'aéroport de Vienne réalisent des vérifications et trouvent souvent des aliments d'origine animale importés illégalement.»

Toutefois, certains passagers sont conscients des règles déterminant les objets et aliments acceptés en avion. De plus, même lorsqu'une vérification de sécurité ne découvre aucun aliment, les examens pour déterminer les bactéries contenues et leur degré de danger sont rares.

Les deux principaux objectifs du projet sont les suivants: «Nous voulons réaliser une étude sur les germes rapportés dans les aliments et étudier le potentiel pathogène de ces bactéries.»  Les partenaires du projet rassembleront des données dans toute l'Europe pour réaliser des évaluations précises des risques posés par les aliments contaminés d'origine animale et constituer une base de données complète d'isolats bactériens identifiés au cours des travaux. PROMISE tentera également d'améliorer la communication entre les autorités responsables de la gestion de risque dans les États membres de l'UE et les pays candidats.

Une cargaison de graines de fenugrec envoyée d'Égypte serait la source de l'épidémie d'E. coli en Allemagne en juin dernier. Elle a coûté la vie à 48 personnes en Allemagne, avant que l'épidémie ne se propage dans d'autres régions d'Europe, dont la France.

L'homme et l'animal sont tous deux porteurs de bactéries E. coli dans leurs intestins, elles sont généralement inoffensives. Mais des souches particulières d'E. coli sont capables de produire des toxines. Ces dernières ont le potentiel de provoquer des diarrhées graves sanglantes, qui entraînent une insuffisance rénale aigue nécessitant des soins intensifs.

Pour réduire le risque de contracter une infection à l'E. coli, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) conseille de toujours laver les mains avant de préparer, de servir ou de manger, notamment après avoir utilisé les toilettes ou d'avoir changer les couches d'un bébé, après avoir manipulé des légumes crus, des racines ou de la viande, après un contact avec des animaux de la ferme ou après avoir visité une ferme ou après tout contact avec les selles d'animaux domestiques.

Dr Zakir Naik Pourquoi l'alcool (wine) est interdit en Islam


Pourquoi DIEU a interdit la consommation du porc ?


dimanche 18 mars 2012

L’estomac des obèses a trop de neurones


Plus on mange gras et sucré, plus la sensation de faim réapparait vite, car l’estomac soumis à un tel régime se vide plus souvent. Ce cercle vicieux, connu de longue date chez les personnes souffrant d’obésité, restait inexpliqué jusqu’aux travaux d’une équipe de l’inserm de Nantes menée par Michel Neunlist.

Chez la souris, ce type de régime a pour effet de maintenir en vie certaines populations de neurones situées dans l’estomac. ‘’avec un régime normal, certains neurones entériques disparaissent à un moment qui correspondrait, chez l’homme, à l’adolescence. Mais avec un régime de type coca/pizza, ces neurones survivent trop longtemps, et le maintien de leur activité concourt à conserver le rythme rapide de vidange gastrique propre aux individus jeunes’’, précise le chercheur.

Cette subsistance anormale des cellules semble due à une substance aux propriétés protectrices, dont la sécrétion serait induite par une concentration trop élevée en leptine, hormone connue pour réguler l’impression de satiété.

Se réconcilier avec la lecture


Dans son essai Comme un roman, Daniel Pennac imagine une nouvelle pédagogie de la lecture pour lutter contre le déplaisir de lire. Aujourd’hui, confirmant ce désintérêt croissant pour la lecture, sociologues, psychologues et enseignants vont plus loin en  lui  imputant  les  difficultés  que  rencontrent  certains  élèves. Lire pour apprendre, apprendre pour mémoriser, mémoriser pour comprendre, comprendre pour prendre plaisir... à lire. La connaissance appelle la connaissance, à condition d’avoir amorcé ce cercle vertueux. Cette affirmation pourrait sembler utopique, voire passéiste, si elle n’était étayée par les résultats qu’apportent les neurosciences.

Le cerveau est doté de systèmes de récompense qui libèrent de la dopamine – associée au plaisir – quand on surmonte une difficulté ou que l’on résout un problème. Apprendre à lire, apprendre tout simplement, déclenche des émotions positives. Or les enfants ont un  attrait  spontané  pour  le  livre. Pourquoi  cette  envie  de  lire s’étiole-t-elle chez beaucoup d’entre eux, souvent à l’adolescence ?
Sans  doute, toujours  d’après  Daniel  Pennac, parce  que  « Le verbe lire ne supporte pas l’impératif. Aversion qu’il partage avec quelques  autres : le  verbe “aimer” et  le  verbe “rêver” ». Dès  lors, pourquoi ne pas mettre en application ses « droits imprescriptibles du lecteur » ? « Le droit de ne pas lire ; le droit de sauter des pages ; le droit de ne pas finir un livre ; le droit de relire ; le droit de lire n’importe  quoi ;  le  droit  au  bovarysme  (maladie  textuellement transmissible) ; le droit de lire n’importe où ; le droit de grappiller ; le droit de lire à haute voix ; le droit de nous taire.»

Les neuroscientifiques qui s’intéressent à l’enseignement livrent de multiples informations sur la façon dont les élèves apprennent, oublient, comprennent (ou non), progressent ou perdent pied, sont attentifs ou dissipés, sur la façon dont les enseignants transmettent leur savoir, sont respectés ou chahutés. Certaines éclairent a posteriori pourquoi  les  anciennes  méthodes  d’enseignement  étaient  efficaces (notamment parce qu’elles donnaient aux enfants les règles dont ils ont besoin pour se structurer), mais aussi pourquoi aujourd’hui la masse des connaissances à assimiler dépasse les capacités de mémorisation du cerveau. Des connaissances mal acquises désamorcent le cercle vertueux. À quand un meilleur dialogue entre les neuroscientifiques et les responsables des programmes d’enseignement ?

vendredi 16 mars 2012

Aloe Vera Une Plante Médicinale Extraordinaire


Plante médicinale : Scutellaire (Scutellaria lateriflora)


ALOE VERA Une vieille plante médicinale


Weleda: Arnica - plante médicinale et beauté sauvage


Plante médicinale : prunelle (Prunella vulgaris)


Plante médicinale : Actée noire


Plante médicinale : framboisier (Rubus idaeus)


Plante médicinale: Pissenlit (Taraxacum officinale)


Plante médicinale : Hysope


Plante médicinale : Rhodiola


Plante médicinale : Sureau


Plante médicinale : Ortie


Plante médicinale : Curcuma


Toute la vérité sur ce que vous mangez


Mars, est le mois de la nutrition. Cette année la thématique porte sur les mythes et les réalités. Pour vous, je reprendrai au cours des quatre semaines de mars près de 30 petits dossiers. Toute la documentation est tirée du site Les diététistes du Canada. Commençons cette semaine avec les vérités suivantes.
Sujets :

1. Les aliments biologiques sont plus santé et plus sûrs
La vérité : Les aliments biologiques, tout comme les aliments non biologiques, sont nutritifs et peuvent être consommés sans danger dans le cadre d’une saine alimentation basée sur le Guide alimentaire canadien. Plusieurs facteurs influencent la valeur nutritive des aliments, entre autres l’endroit où ils ont été produits, entreposés ou expédiés, la façon dont ils l’ont été, et même le mode de cuisson. Ainsi, les aliments biologiques peuvent contenir une quantité de nutriments supérieure, égale ou inférieure à celle contenue dans les aliments non biologiques. De plus, la culture et la production des aliments biologiques ou non biologiques sont soumises à une règlementation très stricte pour assurer qu’ils sont sans danger pour les consommateurs. L’achat d’aliments biologiques est un choix personnel.

2. Il faut éviter les glucides si l’on veut perdre du poids
La vérité : Les glucides comprennent les sucres simples (sucre, sirop, etc.) ainsi que les sucres complexes (amidon des farines qui est le constituant principal des pâtes, riz, pommes de terre, etc.). Diminuer sa consommation de glucides peut aider à perdre du poids à court terme, mais cette perte sera en grande partie due à une diminution de la quantité de nourriture et de calories consommées. En diminuant radicalement sa consommation de glucides, on se prive des bienfaits nutritionnels qu’offrent des choix santé tels les grains entiers, les fruits, les légumes farineux et les légumineuses. Il peut être difficile d’adopter un régime alimentaire à faible teneur en glucides pendant longtemps parce que beaucoup d’aliments y sont interdits. Pour perdre du poids et ne pas le reprendre, faites de l’exercice régulièrement et suivez le Guide alimentaire canadien pour avoir une alimentation équilibrée.

3. Le grignotage en fin de soirée vous fera prendre du poids
La vérité : Le grignotage en fin de soirée peut entrainer un gain de poids, mais ce n’est pas à cause de l’heure qu’affiche l’horloge. Le vrai problème est que le grignotage après le souper peut vous amener à manger plus de calories que ce dont votre corps a besoin dans une journée, particulièrement si vous consommez des grignotines avec sucre ajouté à forte teneur en calories. Si vous avez habituellement faim en soirée, essayez de souper un peu plus tard. Encore faim? Buvez de l’eau avec un trait de jus de citron ou de jus d’orange, prenez de petites portions d’aliments comme du yogourt, des céréales à grains entiers avec du lait partiellement écrémé ou du maïs soufflé nature.

4. Suivre le Guide alimentaire canadien fait prendre du poids : on y recommande de manger trop d’aliments.
La vérité : Le nombre de portions recommandé par le GAC est la quantité moyenne d’aliments que la majorité des gens devraient essayer de manger chaque jour. En fonction de vos besoins individuels, par exemple de votre niveau d’activité physique, vous pourriez avoir besoin de choisir plus ou moins d’aliments. Les types d’aliments que vous choisissez sont aussi importants que les quantités que vous consommez. Le GAC recommande d’avoir une alimentation variée et de limiter la consommation d’aliments et de boissons riches en calories, en gras et en sel. Choisissez des aliments de chaque groupe alimentaire et des quantités qui vous conviennent.

5. Il faut prendre des suppléments de vitamines et minéraux pour être en santé
La vérité : Les suppléments ne peuvent pas remplacer les bienfaits des aliments sains et nutritifs, ni fournir des nutriments comme les fibres, les protéines et les gras essentiels. La plupart des adultes en bonne santé peuvent combler leurs besoins en vitamines et en minéraux en suivant le Guide alimentaire canadien. Toutefois, à certains moments dans la vie, il se peut que vous ayez besoin de suppléments. Par exemple, le GAC recommande aux adultes de plus de 50 ans de prendre 400 UI de vitamine D chaque jour. Les femmes susceptibles de devenir enceintes, qui sont enceintes ou qui allaitent devraient prendre chaque une multivitamine qui contient de l’acide folique. Avant de prendre quelque supplément que ce soit, consulter votre médecin ou votre diététiste/nutritionniste.

6. Tout le monde devrait adopter un régime alimentaire sans gluten
La vérité : Suivre un régime sans gluten est la seule façon santé de manger pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, mais ce type de régime n’est pas nécessaire pour tout le monde. Le gluten est un type de protéine présent dans les produits céréaliers comme le blé, le seigle et l’orge. À moins que vous ayez la maladie cœliaque, une sensibilité au gluten ou une allergie à l’un de ces produits céréaliers, vous n’avez pas à les éviter. Que vous choisissiez des produits céréaliers sans gluten (comme le maïs, le riz, le millet ou le quinoa) ou non, consommer davantage de grains entiers constitue un choix santé.

7. Comme le sel de mer est naturel, il est plus santé que le sel blanc.
La vérité : Les sels de mer, casher et gourmet ont environ la même teneur en sodium que le sel blanc régulier. Consommer trop de sodium peut nuire à votre santé. Les différences entre le sel de mer et le sel blanc sont le goût, la texture et le procédé de fabrication. Le sel blanc est extrait d’anciens lacs salés asséchés. Certains sels blancs comprennent de l’iode, un nutriment qui aide à prévenir la maladie thyroïdienne. Le sel de mer est fait d’eau de mer évaporée, et son goût diffère selon sa provenance. Peu importe le sel que vous choisissez, utilisez-en moins. Pour donner plus de saveur à vos aliments, arrosez-les de jus de citron ou ajoutez des fines herbes ou des épices.

La viande rouge, un danger pour la santé ‎


Consommer régulièrement de la viande rouge "augmente considérablement le risque de décès par maladie cardiaque", indique une étude américaine menée par la Harvard School of Public Health à Boston. D'après les observations des scientifiques, manger deux tranches de bacon par jour augmenterait les risques de maladies cardiaques de 21%. Les risques de développer un cancer, lui, augmenterait de 16%.

Quelque 120.000 hommes et femmes ont été suivis pendant 30 ans. Durant l'étude, 24.000 volontaires sont décédés. Les scientifiques ont estimé qu'entre 7,6 et 9, 3% des décès auraient pu être évités en adoptant un autre régime alimentaire. "Cette étude fournit des preuves claires que la consommation régulière de viande rouge, surtout la viande traitée, contribue de manière substantielle à des décès prématurés", explique le Professeur Franck Hu.

Il continue: "En outre, choisir des sources de protéines plus saines que la viande rouge conférerait des avantages importants pour la santé, en réduisant la morbidité des maladies chroniques et le taux de mortalité." En effet, l'étude a démontré que remplacer une portion de viande par une portion similaire de poisson réduit le risque de mortalité de 7%.  Les légumineuses et produits laitiers pauvres en matières grasses réduisent ce risque de 10% et les noix de 19%.

Le World Cancer Research Fund (WCRF) recommande de limiter la consommation de viande à 500 grammes par semaine et par personne. Le Dr Rachel Thompson de la WCRF indique au Daily Mail: "L'étude démontre que des vies peuvent être sauvées si les gens remplaçaient la viande rouge par des sources de protéines saines comme le poisson, la volaille, les noix et les légumineuses. Nous aimerions que plus de gens optent pour ce type d'aliments."