mercredi 22 juin 2011

ALZHEIMER: Le régime alimentaire peut limiter le risque

Un régime alimentaire faible en graisses saturées avait démontré ses bénéfices dans beaucoup d’autres domaines, ici un tel régime pourrait aider à “conjurer” la maladie d'Alzheimer selon cette petite étude de 4 semaines, réalisée par des chercheurs du Secrétariat américain de la santé aux Anciens combattants, publiée dans l’édition du 6 juin de la revue médicale Archives of Neurology. En fin de compte, concluent les chercheurs, un régime alimentaire faible en acides gras saturés pourrait améliorer la performance mentale et cognitive dans la maladie d’Alzheimer.
Cette petite étude a testé 2 types de régime alimentaire chez 20 adultes en bonne santé et 29 personnes avec troubles de la mémoire, une alimentation faible en acides gras saturées comparée à un régime alimentaire riche en graisses saturées comportant des aliments à index glycémique élevé. L’étude constate que le régime faible en graisses saturées entraîne un effet sur les niveaux d'une protéine liée à la maladie d'Alzheimer...

Végétarisme: attention aux carences en iode

Les végétariens pourraient ne pas avoir suffisamment d’iode dans leur régime alimentaire, selon une nouvelle étude menée par des chercheurs du Boston University School of Medicine, aux États-Unis.
Les femmes enceintes devraient être particulièrement attentives, puisque leurs réserves en iode sont fortement sollicitées par le bébé à venir.
L’iode, que l’on retrouve dans le sel iodé, les fruits de mer, les œufs, les produits laitiers et certaines sortes de pain, est une substance chimique utilisée par la glande thyroïde pour régulariser le métabolisme et le développement, en particulier chez les bébés et les jeunes enfants. Une carence en iode durant la grossesse et les premières années de vie, peut créer des dommages au cerveau.
La recherche a été réalisée auprès de 140 végétariens et végétaliens, principalement des femmes. Leur urine a été recueillie et analysée afin de vérifier la concentration en iode. Angela Leung, l’auteure principale de l’étude, a constaté que la moyenne du taux d’iode dans l’urine des végétariens était de 147 microgrammes et de 79 microgrammes chez les végétaliens (qui ne mangent pas de viande, d’œufs et de produits laitiers).
Or, selon l’Organisation mondiale de la santé, le taux d’iode recommandé par litre d’urine doit être compris entre 100 et 199 microgrammes chez un adulte et entre 150 et 249 microgrammes chez les femmes enceintes.
«Toutes les femmes en âge de procréer devraient être encouragées à prendre des suppléments d’iode, et particulièrement les végétaliennes», constate Angela Leung.