jeudi 23 août 2012

Plantes depolluantes


Les brosses à dents deviennent biodégradables

Cet ustensile indispensable (et qu'il ne faut surtout pas prêter), nous le devons à la marque canadienne World Centric. Pour fabriquer sa brosse à dents écologique, elle a misé sur un bioplastique appelé Ingeo. Comme tout bioplastique qui se respecte, il évite soigneusement dans sa composition tout produit issu des hydrocarbures, et est basé sur le glucose, que les fabricants peuvent extraire de nombreuses cultures (blé, betteraves, cannes à sucre, maïs…)

Pour l'instant, World Centric se concentre sur le marché nord-américain. Et cela semble être un bon début, puisque selon les chiffres avancés par l'entreprise, près de 450 millions de brosses à dents finissent dans les décharges américaines chaque année. Alors si la tête de la brosse à dents n'est encore pas écologique (les poils sont toujours faits de nylon, une matière pas franchement biodégradable), le fabricant fait tout pour diminuer l'empreinte carbone de son produit, et le propose ainsi dans un emballage fait lui aussi en bioplastique. 

La touche finale : si vous n'avez aucune possibilité de composter votre brosse à dents près de chez vous (après tout, tout le monde n'a pas de jardin), World Centric met à votre disposition des enveloppes prépayées qui vous permettent de renvoyer les produits à leur fabricant qui se charge de leur élimination… écologique. Ca ne vous rappelle pas un peu l'initiative de recyclage des rasoirs Bic tout ça ? Nous, si.

Si vous habitez l'Amérique du Nord, les brosses biodégradables sont en vente pour 4,55 dollars canadiens (environ 3,70 euros) l'unité, ou 11,40 (un peu plus de 9 euros) le pack de 3.

Nucléaire – des papillons mutants au Japon

Un an et demi après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les premières mutations génétiques sont observées chez les espèces vivant à proximité de la centrale au moment de l’explosion.


Des chercheurs viennent d’identifier des papillons mutants dans la zone de Fukushima. Les papillons zizeeria maha sont des petits papillons bleus, très courants au Japon. 12% de ces papillons, encore en état de larve au moment de l’explosion, ont subi une mutation génétique importante : yeux, pattes et antennes déformés, ailes atrophiées….

Après réalisation d’une étude, les scientifiques sont formels : les radiations sont bien la cause de ces déformations. « Nous en avons tiré la conclusion claire que les radiations dégagées par la centrale Fukushima Daiichi avaient endommagé les gènes des papillons« , a souligné M. Otaki.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans Scientific Reports, un journal sur Internet diffusé par l’éditeur du magazine Nature.

les papillons répandent très rapidement cette mutation en se reproduisant : 18% des papillons nés du croisement entre papillons mutants et papillons sains présentent des anomalies génétiques. À la génération suivante, ce sont 34% des papillons qui présentent des malformations.
Six mois après le désastre, un nouveau lot de papillons a été attrapé près de Fukushima Daiichi et cette fois le taux d’anomalies de la génération suivante a été mesuré à 52 %, a précisé M. Otaki.

Chez les thons bleus étant passés par les eaux de la zone de radiation, des taux de radioactivité largement supérieurs à la moyenne ont été observés… Les scientifiques s’inquiètent et vont lancer des recherches auprès d’autres espèces présentes dans la zone de radioactivité de Fukushima au moment de l’explosion.
Cependant, aucune mutation génétique n’a été observée chez l’Homme pour l’instant.