mardi 25 septembre 2012

Trucs pour mieux dormir


Les maux de tête amplifiés par l'aspirine, le paracétamol (acétaminophène) et l'ibuprofène (Advil)


Les analgésiques courants tels que l'aspirine, le paracétamol ou acétaminophène (Tylénol) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène (Advil) peuvent accentuer les maux de tête, selon un avertissement du National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) britannique émis à l'occasion de la diffusion de nouvelles directives pour le diagnostic et le traitement des maux de tête.

Selon une analyse menée par Martin Underwood de l'Université Warwick, les maux de tête peuvent être amplifiés par la prise de ces médicaments plus que 15 jours par mois ainsi que par la prise de médicaments opioïdes, de médicaments dérivés de l'ergot, de médicaments de la classe des triptans (utilisée pour le traitement de la migraine) et de combinaisons de médicaments analgésiques au moins 10 jours par mois.

Les gens, explique le chercheur, finissent qu'à se trouver dans un cercle vicieux où leurs maux de tête empirent et ils prennent alors plus d'antidouleur. La plupart des personnes prises dans ce cercle vicieux ont commencé à prendre ces médicaments pour combattre des migraines ou des maux de tête de tension quotidiens.

Les directives conseillent aux médecins de recommander à leurs patients qui ont des maux de tête liés à une grande utilisation de ces médicaments d'arrêter de les prendre immédiatement. Ce qui causera probablement un mois de maux de tête non soulagés suite auquel les symptômes devraient s'améliorer.
Cependant, si les médicaments contiennent de la codéine, arrêter abruptement peut être dangereux

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Les dépressifs ont plus de difficulté à distinguer les différentes émotions négatives

Les personnes en dépression éprouveraient plus de difficulté que les personnes en bonne santé mentale à distinguer les différentes émotions négatives, selon une étude américaine publiée dans la revue Psychological Science.

La capacité d'identifier et de distinguer les émotions négatives aide à résoudre les problèmes ayant conduit à ces émotions, soulignent les chercheurs. Mais alors que certaines personnes peuvent faire la différence entre un sentiment de colère et de culpabilité, d'autres peuvent ne pas être en mesure de séparer les deux. La distinction entre la colère et la frustration est encore plus difficile à faire.

Emre Demiralp de l'Université du Michigan et ses collègues ont mené cette étude avec 106 personnes, âgées de 18 à 40 ans, dont la moitié avait reçu un diagnostic de dépression. Durant 7 à 8 jours, elles portaient un petit ordinateur qui leur demandait, à des moments au hasard dans la journée, d'indiquer sur une échelle de 1 à 4, à quel point elles ressentaient 7 émotions négatives (tristesse, anxiété, colère, frustration, honte, dégoût et culpabilité) et 4 émotions positives (heureux-se, alerte, excité-e et actif-ve).

La tendance à évaluer au même niveau plusieurs émotions en même temps (par ex. dégoût et frustration) était interprétée comme indiquant une éventuelle difficulté à distinguer ces émotions. Plus deux émotions étaient souvent rapportées ensemble, moins la personne pourrait être en mesure de distinguer ces deux émotions.

Les personnes souffrant de dépression avaient des émotions négatives moins différenciées que celles n'étant pas en dépression. Alors qu'il n'y avait pas de différence entre les deux groupes en ce qui concerne les émotions positives.

Ces résultats suggèrent que d'être précis sur les émotions négatives pourrait être bénéfique, souligne le chercheur. Il pourrait être préférable de ne pas simplement penser que l'on se sent mal mais d'être plus spécifique. Est-ce la colère, la honte, la culpabilité ou une autre émotion? Cela pourrait aider à surmonter ces émotions et à améliorer sa vie.