mardi 11 mars 2014

Eau du robinet : attention danger ?

Traces de médicaments, nitrates, pesticides... les substances retrouvées dans l'eau du robinet inquiètent les Français. Résultat : la consommation d'eau en bouteille a doublé en 20 ans et les ventes de carafes filtrantes augmentent. Mais les dangers pour la santé sont-ils bien réels ? Les avis divergent...
Voici tout d'abord une information rassurante : les eaux usées ne réintègrent jamais directement le réseau d'eau potable. Une fois retraitées, elles sont réinjectées dans le milieu naturel. L'eau du robinet n'est donc pas de l'eau usée retraitée !

L'eau du robinet : de l'eau mais aussi...

Eau du robinetDes nitrates, du plomb, du chlore, du calcaire...voici ce que l'on peut retrouver dans l'eau du robinet. Cependant, s'il est important de connaître ces données, il s'agit aussi de les relativiser : "L'analyse faite sur le contenu des repas en France montre que 20 % des nitrates sont apportés par l'eau et 80 % par les aliments, dont la moitié au moins par les légumes" a déclaré le SEDIF (Syndicat des eaux d'Ile-de-France) en 2004. Pour la présence de nitrates, la norme française (50 mg/L au maximum) a été fixée en fonction des risques courus par la population la plus vulnérable, à savoir les nourrissons et les femmes enceintes.
Concernant la teneur en plomb de l'eau, celle-ci est réglementée et va passer à 10 µg par litre d'eau dès décembre 2013. Quant au chlore, il est utilisé pour désinfecter et transporter l'eau de distribution et ne présente pas de risque sanitaire (l'eau peut cependant avoir un goût de javel). Enfin, la dureté de l'eau correspond à la quantité de calciumet de magnésium dissoute. "Une eau calcaire n'a donc aucune incidence sur la santé" précise le SEDIF.

Pesticides et médicaments dans l'eau ?

Les pesticides sont des substances chimiques telles que les insecticides ou les désherbants. La norme fixe à 0,1 µg par litre la concentration maximale pour chaque type de pesticide identifié et à 0,5 µg par litre la concentration totale en pesticides. Cette norme est plus sévère que les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé.
Si les réglementations européennes et françaises relatives à la qualité des eaux ne prévoient pas de rechercher les médicaments dans les différents compartiments aquatiques, des campagnes de mesures ont toutefois été menées par différents organismes et certains résidus de médicaments ont été retrouvés en milieu naturel à des concentrations pouvant varier du nanogramme au microgramme par litre. Certains scientifiques n'excluent d'ailleurs pas une contamination de l'eau du robinet. Face à cela, il apparaît essentiel d'améliorer les techniques de traitement des eaux destinées à la consommation humaine, mais aussi de mieux appréhender le cycle de vie des médicaments.
Par ailleurs, la question des effets sur la santé reste pour l'instant entre les mains des chercheurs. La problématique s'avère complexe en raison notamment des faibles doses de médicaments rencontrées et des effets biologiques variables. Dans tous les cas, s'il ne semble pas y avoir de conséquences sanitaires immédiates, et les scientifiques ne mesurent pas à ce jour la toxicité de l'imprégnation chronique à long terme.

Eau en bouteille, attention à la conservation

L'eau minérale est protégée au niveau de sa zone d'infiltration par des actions préventives menées par les minéraliers (suppression des pesticides, pas de nitrates, gestion des réseaux d'assainissements, couverture forestière) ainsi que par les années de filtration au sein des roches. Cependant, la qualité de l'eau est dépendante de sa conservation. Il s'agit donc de stocker ses bouteilles à l'abri de la lumière et de la chaleur. Pensez aussi à ne plus consommer l'eau 48 heures après l'ouverture de la bouteille.

Quelques conseils au sujet des filtres à eau

En général, les carafes filtrantes contiennent de la résine échangeuse d'ions et du charbon actif qui permettent d'absorber le chlore, le plomb les pesticides et les impuretés organiques. Le goût et les odeurs peuvent aussi être améliorés. Attention cependant à bien respecter les règles d'utilisation car si les filtres ne sont pas changés régulièrement (toutes les 4 semaines environ), des bactéries peuvent s'installer.
Eau du robinet, eau filtrée ou eau en bouteille, quel que soit votre choix, pensez à bien vous hydrater en buvant entre 1 et 1,5 litre d'eau par jour.

mercredi 26 février 2014

Pourquoi votre maquillage est dangereux

Q&R: Pourquoi votre maquillage est dangereux Mercure, formaldéhyde, triclosane, parabène, voilà juste quelques-uns des ingrédients toxiques que l’on peut trouver dans les produits de soins personnels que vous utilisez au quotidien. Dans There’s Lead in Your Lipstick (Du plomb dans votre rouge à lèvres), la journaliste Gillian Deacon passe au crible de la science les produits malsains de votre salle de bains et propose des produits de remplacement plus sains, voire d’en fabriquer vous-même avec, par exemple, des ingrédients aussi courants que le vinaigre et l’huile.
Plaisirs Santé a clavardé avec Mme Deacon – qui avait cessé de travailler sur son livre pendant plusieurs mois de l’année 2009 pour suivre un traitement contre le cancer du sein – à propos des perturbations hormonales, des réglementations gouvernementales et de l’écoblanchiment dans le domaine des produits de beauté.
PS: Comment parvenez-vous à concilier votre travail de journaliste traquant les faits et les émotions suscitées par votre combat contre un cancer en partie attribuable, selon vous, aux toxines qui nous entourent?
Gillian Deacon: C’est vraiment la journaliste qui a écrit ce livre. Dès que je m’assieds à mon bureau, couvert d’études scientifiques, c’est automatique. Mais des choses qui n’auraient auparavant pas trouvé d’écho en moi m’ont frappée. Avant mon cancer, une information sur les perturbations hormonales m’aurait fait penser à mon syndrome prémenstruel et à mes problèmes de peau. Mais ma tumeur était alimentée par mes œstrogènes. Ces cinq prochaines années, je devrai prendre des médicaments bloquant la production d’hormones, alors je suis beaucoup plus consciente de la gravité du problème.
PS: Les gens savent qu’il y a des pesticides dans certains produits et ils ont changé leur façon de manger en conséquence. Cependant, beaucoup d’entre nous avons aussi entendu parler des toxines dont vous traitez dans votre livre, et nous continuons d’aller à la pharmacie acheter les mêmes lotions et shampoings. Pourquoi?
 
GD: Les vieilles habitudes ont la vie dure. Les gens s’accoutument à l’effet d’un produit plutôt qu’à celui d’un autre. Je pense qu’il leur est difficile de remettre en question ces aspects de leur vie. Ils se disent que ça leur a convenu jusque-là, qu’ils sont en bonne santé et qu’ils ne vont sans doute pas tourner de l’œil demain. Par ailleurs, le gouvernement n’exerce aucune pression pour que les fabricants changent leur façon de procéder.
PS: Certains produits de beauté naturels sont très inefficaces. Par exemple, j’ai essayé un gel pour les cheveux qui s’est révélé un vrai désastre. Comment faites-vous pour trouver des produits de bonne qualité?
GD: J’ai dépensé une fortune à essayer plein de choses ces dernières années, et je reste à l’affût jusqu’à ce que je découvre un produit adéquat. C’est un vrai défi de trouver des produits efficaces, mais si on reste attentives, on finit par y arriver. Et c’est là où mon livre intervient, il vous donne des raccourcis pour résoudre le problème. Il y a aussi de plus en plus de nouveaux producteurs qui offrent des produits de beauté qui sentent bon et sont sans danger.
PS: Quand vous cherchez des articles de toilette sûrs, avez-vous des trucs pour ne pas vous laisser tromper par les prétentions vertes des fabricants?
GD: Quand vous voyez l’image d'une jolie feuille verte ou le mot « naturel » sur un emballage, vous devez le retourner et lire les informations qui figurent au dos. C’est le sujet de mon premier chapitre. Quand vous achetez mon livre, vous avez de plus accès à une carte de format portefeuille téléchargeable sur mon site Web (gilldeacon.com) qui fournit la liste des 10 marques auxquelles vous pouvez accorder votre confiance et des 20 ingrédients à éviter. Mais ils ne disent pas qu’il y a du plomb dans le rouge à lèvres. Vouloir la sécurité à tout prix pourrait vous rendre dingue, et il faut se contenter de faire ce que vous pouvez pour limiter les dégâts – c'est là que la cancéreuse qui est en moi ressort ses griffes.
PS: Est-il possible de trouver des produits efficaces et sûrs à la pharmacie du coin ou devez-vous faire un saut jusqu’au premier magasin d’alimentation naturelle?
GD: Quelques produits vraiment écolos parviennent à se frayer jusque sur les rayons des grands magasins. Mais il n’y a aucun autre domaine où l’on risque plus de se faire tromper par l’écoblanchiment, car les compagnies qui fournissent ces magasins dépensent plus pour le marketing et les emballages accrocheurs que pour des ingrédients de haute qualité.
PS: Pour les lecteurs de Plaisirs Santé qui ne sont pas familiers avec le sujet de votre livre, quel est le principal message que vous souhaitez leur faire passer?
GD: Nous ne pouvons pas tenir pour acquis, devant les rayons où s’étalent nos produits de soins personnels et de beauté, que ces derniers ont fait l’objet de tous les essais nécessaires pour nous assurer que tous leurs ingrédients soient inoffensifs à court comme à long terme. Tout le monde croit que le gouvernement et les organismes de régulation font leur devoir avec diligence, mais ce n’est absolument pas le cas. Nous devons donc nous demander si cela compte beaucoup pour nous et si nous sommes prêtes à faire les efforts requis pour restreindre le nombre et la quantité de toxines auxquelles nous nous exposons.

la caféine : bienfaits et méfaits

La caféine, que l'on retrouve aussi bien dans le café et le thé que dans les sodas, mais également le chocolat et certaines préparations alimentaires, est la substance pharmacologiquement active la plus consommée au monde (120 000 tonnes par an).
Les effets du café sur l'organisme sont complexes et divers, il est bon de démêler le vrai du faux et de prendre quelques précautions de consommation et d'usage.

Vertus

  • Appareil uro-génital :
    • une consommation quotidienne (3 tasses par jour) permet :
      • d'améliorer le volume mictionnel sans modifier le débit urinaire de pointe,
      • une meilleure motricité des spermatozoïdes.
  • Mémoire :
    • diminue les troubles de la mémoire liés à l'âge,
    • améliore la mémoire à long terme, la capacité à anticiper et les performances aux tests psychomoteurs.
  • Cirrhose :
    • 2 tasses de café par jour diminuent de 40 % le risque de cirrhose,
    • protège des hépatocarcinomes cellulaires.
  • Cancer :
    • risque de cancer de la bouche, du pharynx et de l'oesophage diminué.
  • Migraine :
  • Régulation de la glycémie :
    • effet modulateur du passage systémique du glucose au niveau de l'intestin grêle grâce aux polyphénols et à l'acide cholinergique présents dans la caféine.
  • Régulation du transit, lutte contre la constipation.

Méfaits

lundi 24 février 2014

les bienfaits de la hijama

La hijama ou saigné ou incisiothérapie ou cupping therapie, traite plus en profondeur et ne soigne pas comme un médicament ordinaire. Il s’agit d’une incision épidermique superficielle de la peau, et d’une pose de ventouses sur certain point du corps.
Il y a deux types  de hijama :
- A sec, la peau est frictionnée avec de l’huile et on pose une ou des ventouses selon l’organe ou le mal que l’on veut traiter, la zone peut aussi être massée.
- Hijama humide ou saignée, se fait de la même manière sauf qu’une incision est faite sur la zone ou la ventouse est posée.
L’incisiothérapie stimule l’immunité… D’après des recherches aux états unis, la hijama multiplie par dix le taux d’interféron.
Certaines études en Egypte et en Syrie ont été très concluante. Des résultats surprennent ont pu être constaté.
La hijama est reconnue par l’OMS depuis 2004, mais on entend peu parler de cette reconnaissance, car ça n’apporte pas financièrement, et les laboratoires ne seraient pas gagnant.
L’OMS reconnait que la hijama traite les maladies dont l’asthme, le diabète, l’acné,
Le taux de globule blanc se normalise, la tension est régulée, les enzymes cardiaques (déchets) sont éliminés.
La hijama augmente le taux de fer sans dépasser le taux de la normale… Elle augmente le taux de cortisone naturelle, diminue le mauvais cholestérol, augmente les substances morphiniques endogènes (naturel) du corps, soulage l’hypertension, psoriasis, les Hémorroïdes, la stérilité, les lombalgies (dos)…
La hijama vient normaliser tous les excès du corps et pallie au manque de l’organisme… ( manque de fer, de plaquettes de globules blanc…)
La hijama peut être antihistaminique, anti-inflammatoire, antalgique, antispasmodique, elle épure le sang et permet à l’organisme de renouveler celui ci.
Elle est également antistress. La hijama permet au corps de cicatriser plus facilement en stimulant l’organisme. Elle stimule la mémoire et l’immunité.
Elle est contre indiquée pour les personnes enceintes, les personnes cachectique (très maigre)
Pas de hijama pendant ses menstruations.
Pas de hijama chez un enfant pré pubère, dans certains cas un enfant immunodéprimé ou stressant ou qui mange moins une hijama sèche peut se faire mais cela doit être bien réfléchi.

La hijama en IslamSelon le prophete (sws) la hijama à jeun est meilleur et facilite la mémoire pour apprendre. 
La sunna est de la faire une fois par an au niveau de la nuque un point appelait EL KALISS. Cela peut être un traitement préventif, ou curatif ; en exemple pour augmenter l’immunité, traiter la fatigue et traiter des douleurs de règles ou problèmes de thyroïde, d’ulcère, céphalée, migraine et beaucoup de maladie ou trouble qui touche le haut du corps….
D’autre point sur le bas du corps traite les sciatiques, varices, les douleurs liées à l’arthrose, arthrite…
La période pour la hijama préventif est au printemps.
Si on est malade on peut faire la hijama à n’importe quelle époque de l’année.
Le 19, 17, 21ème jours du mois du calendrier lunaire est une sunna.
Il y a des jours conseillés comme le lundi, le mardi, le jeudi en plus des trois jours lunaires ci dessus.
Le prophète sws a dit : « La guérison aura lieu dans trois cas : par la gorgée de miel , la scarification et la cautérisation, mais je défends à ma nation la cautérisation… »
Le prophète (sws) nous recommande d’être a jeun pour un meilleur effet et pour le pas provoquer d’autres troubles.
Le Prophéte (sws) fesait une hijama sur l’épaule et les deux autres sur les veines du coup.
Il peut y avoir plusieurs traitements en une seule et même pose de ventouse, car elle regroupe différent point comme en acuponcture.
Après une séance
Après la hijama des pansements au miel ou au miel avec habba saouda sont posés sur les micro-inscisions.
Il est déconseillé de manger des laitages pendant 24h après la hijama car le lait de vache ne s’assimile pas facilement (tiens tiens…), il ne faut pas retirer le pansement au miel pendant 24h.
Lors de la hijama la personne est orientée vers la Qibla et l’infirmière demande aux patientes de réciter du Coran et de faire beaucoup de dhikr et de duha.
Le repas du soir doit être léger, pas de matière grasse, pas viande rouge, pas de friture et autres aliments difficile à digérer…
La soeur infirmière conseille des produits naturels pour accompagner le traitement de la hijama, pour aider a la guérison…
Après une hijama ne pas faire d’effort, rester au repos, ne pas porter de charge lourde….

Des traitements naturels
En complément de la hijama, il peut etre utilisé différentes traitements naturels comme le miel qui a un fort pouvoir antiseptique, pouvoir cicatrisant et anti-inflammatoire. En France un seul hôpital utilise le miel sur les plaies (Hôpital de Limoge)…
Mettre du miel sur une brulure la plaie se cicatrisera deux fois plus rapidement que tous autres produits utilisés. Le miel peut être pris par la bouche pour des maux de gorge, troubles digestifs ect… Ou sur la peau. Le miel peut être mélange avec de l’huile d’olive, de l’huile de habba saouda, du gingembre selon se que l’on veut soigner….
Les miels sont différents, en exemple le miel de thym est un très bon cicatrisant, le miel de sapin est un antitussif, le miel de forêt contre les bronchites et maux de gorge ect…
Hadba sawda appelé cumin noir, ou habba el baraka posséde bien des noms. C’est un autre produit qui soigne. Il a différentes vertus : c’est un antalgiques, anti-inflammatoire, antihistaminique, antitussif, anti stress, anti fatigue, anti anémique. Il peut être bu, mange et peut être aussi utilise en massage ou en inhalation… Il traite les problèmes digestifs (ulcères, flatulence…) les problémes bronchiques, des lésions cutanées, et prévient du vieillissement des organes et de la peau, aide à l’entrée dans la ménopause.
Il prévient des infections chroniques comme les infections urinaires à répétition…
Connu depuis de nombreux siècle. Il est très utilise comme épice en Asie.
Le gingembre a beaucoup de vertus, on peux citer qu’il est un tonifiant, antifatigue, stimulant de l’immunité, stimulant sexuel, traitement de l’anémie…
Peut être associe au miel et/ou à l’huile de nigelle.
Ces trois produits peuvent être utilises en complément de la hijama ou en prévention quotidiennement…

mercredi 19 février 2014

Grossesse : les femmes mal informées sur les risques

Un sondage, montre que près d'un tiers des femmes enceintes ont eu des complications pendant leur grossesse.
La grande majorité des grossesses et des accouchements se déroule sans problème en France. Néanmoins, les femmes sont unanimes (97 %) à reconnaître que la grossesse est un moment particulier où il faut prendre particulièrement soin de soi et de l'enfant à venir.
Mais tout n'est pas rose, selon un sondage OpinionWay réalisé en amont des assises de la fondation de coopération scientifique Premup qui se tiendront le 7 juin à Paris et que Le Figaro dévoile en exclusivité. Ainsi, une femme sur quatre ne fait pas de sa grossesse un moment de plénitude. Une femme sur trois considère que c'est une période à risques. Elles sont encore un peu plus (37 %) à admettre que c'est une période où l'on ne peut plus continuer de «faire comme avant».
Les risques sont réels. En France, le taux de mortinatalité (naissances d'enfants sans vie) est de 9,2 pour 1000 naissances totales, le taux de prématurité atteint 6,6 % et la mortalité maternelle est de 9,1 décès pour 100.000 naissances selon le dernier rapport Euro-peristat sur la santé périnatale.
Dans l'enquête OpinionWay-Premup, les deux tiers des femmes interrogées avaient déjà été enceintes et parmi elles, 28 % avaient eu des complications au cours de la grossesse: apparition d'un diabète, d'une hypertension artérielle ou d'un événement ayant entraîné un risque pour la mère ou l'enfant.

Renoncer à certains soins

Au premier rang des risques bien identifiés par les femmes interrogées viennent les conduites addictives type tabac, alcool ou la prise de certains médicaments. Il s'agit bien sûr de situations qui nécessitent une prise en charge spécialisée, ne serait-ce qu'en raison des risques pour le développement harmonieux du fœtus. Le rapport Euro-peristat montre que 31 % des Françaises fumaient avant la grossesse et 17 % continuaient pendant.
Alors que plus de la moitié des femmes savent qu'une grossesse tardive, en particulier survenant après 40 ans, est à risque, elles ne sont plus que 10 % à savoir que la gestation précoce en constitue un également. En particulier avant 18 ans.
Les grossesses gémellaires, qui touchent en France 1,74 % des femmes, ne sont perçues comme risquées que par 34 % des femmes interrogées. Il s'agit pourtant d'un des principaux risques de prématurité.
Dernier chiffre inquiétant en période de crise, 22 % des femmes interrogées disent que si elles étaient enceintes dans un contexte de difficultés, elles seraient prêtes à renoncer à certains soins (échographies, rendez-vous de suivi) pendant leur grossesse pour des raisons financières.

La toxoplasmose: un danger pendant la grossesse

Méfiez-vous de la toxoplasmose !

La toxoplasmose chez la femme enceinteLa toxoplasmose fait encore l’objet de nombreux clichés. Pourtant, même si l’infection est le plus souvent asymptomatique, la maladie n’est pas sans risque pour Maman et Bébé...
Chaque année, plus de 2700 femmes sont infectées par la toxoplasmose pendant leur grossesse, avec un risque de 25 à 30 % de transmettre la maladie au fœtus. Non sans conséquences car, parmi les troubles occasionnés à la naissance, Bébé est susceptible de présenter des lésions oculaires. D’où l’importance de mettre toutes les chances de votre côté pour ne pas être infectée par la toxoplasmose !
De simples mesures de prévention vous offrent une vraie protection. Elles commencent du côté de votre alimentation.

Toxoplasmose : les aliments à éviter

La toxoplasmose se transmet principalement par les aliments infectés par un parasite du nom quelque peu alambiqué de Toxoplasma gondii. Pour limiter les risques d’infection, il est recommandé aux futures mamans de :
- manger de la viande bien cuite pour détruire le parasite éventuellement présent chez l’animal, en évitant, cela va de soi, les steaks tartare, grillades et fondue bourguignonne ;
- ne pas manger de charcuterie crue, fumée ou salée ;
- ne pas gober d’œufs crus ;
- ne pas consommer de lait non pasteurisé, en particulier de lait de chèvre ;
- laver abondamment les fruits et les légumes destinés à être mangés crus ;
- ne pas porter ses mains à la bouche ou au visage lors de la manipulation de viande crue ;
- utiliser des assiettes séparées pour la viande crue et les aliments cuits.

Quels sont les symptômes ?

La toxoplasmose peut faire penser au premier abord à une petite grippe : maux de tête, ganglions du cou enflés, légère fièvre ou douleurs musculaires. Mais la maladie reste difficile à détecter car les symptômes sont irréguliers. Dans 80 % des cas, la personne ne sait pas qu'elle a contracté le toxoplasme, parasite à l'origine de la maladie.

Astuce

Si votre envie de viande saignante se fait trop forte, accordez-vous ce petit plaisir mais à la seule condition de congeler la viande, avant consommation, à –20°C pendant deux jours.

Alimentation sans gluten : le nouveau régime miracle pour retrouver ligne et énergie ?

L’alimentation sans gluten : on en parle de plus en plus sans vraiment la connaître. Quels sont véritablement ses bienfaits ? Est-elle une alternative aux régimes dits « classiques » pour perdre du poids ? La spécialiste en la matière, Marion Kaplan, auteur d’Alimentation sans gluten ni laitages : sauvez votre santé ! aux éditions Jouvence, répond à nos questions.
1. Lorsqu'on arrête le gluten, quels vont être les bénéfices rapides sur notre santé ?
Tout d'abord, pour de meilleurs résultats, je conseille fortement de faire aussi une croix sur les produits laitiers que la plupart d'entre nous digèrent mal également. Au bout de quinze jours, les résultats sur l'organisme sont visibles : une meilleure digestion, une meilleure immunité et surtout, une vitalité retrouvée ! Bien sûr, cela entraîne aussi une perte de poids.
Dans un second temps, ce régime va réduire considérablement les soucis et maladies chroniques qu'il s'agisse de problèmes de peau, de spasmophilie, d'arthrose... Chaque fois qu'il va y avoir une chronicité dans un symptôme, la fin du gluten et des produits laitiers va améliorer la situation.
2. Conseillez-vous aux personnes qui viennent vous consulter d'arrêter totalement ou partiellement le gluten au début ?
Il faut arrêter le gluten de façon radicale sinon, impossible d'obtenir des résultats. Dans un premier temps, l'estomac va en effet cicatriser. Ensuite, au bout de 3 à 6 mois d'alimentation sans gluten, rien ne les empêche de réintroduire le gluten une fois par semaine. Et si aucun effet négatif n'est constaté, passer alors à une journée avec gluten tous les cinq jours. Mais jamais au-delà.
3. A quoi pourrait ressembler une journée sans gluten et sans produit laitier ?
Les possibilités sont multiples, désormais on trouve facilement des aliments sans gluten dans les épiceries bio ou même les grandes surfaces.

Acidocétose diabétique : le diabète et ses complications

L'acidocétose diabétique est une complication du diabète qui consiste en une élévation de l'acidité du sang liée à l'accumulation de substances appelées corps cétoniques. L'acidocétose diabétique apparaît lorsque la concentration sanguine d'insuline est trop faible, en cas de diabète débutant ou mal compensé par le traitement. En raison de la déshydratation et du déséquilibre sanguin en potassium et en sodium qui la compliquent, l'acidocétose diabétique est une urgence médicale qui nécessite une hospitalisation.

 

Qu'est-ce que l'acidocétose diabétique ?

L'acidocétose est une acidité excessive du sang causée par l'accumulation de corps cétoniques. Elle s'observe en particulier chez les personnes diabétiques (chez qui elle est appelée "acidocétose diabétique" ou parfois "céto-acidose diabétique"), lorsque la quantité d'insuline dans le sang est insuffisante, notamment avant le diagnostic de la maladie.
Qu'appelle-t-on corps cétoniques ?
Lorsque le corps ne peut pas utiliser son carburant énergétique principal, le glucose ("sucre"), il consomme ses graisses de réserve. Les corps cétoniques (acétone, acide acéto-acétique, acide bêta-hydroxybutyrique) sont des substances issues de la transformation des graisses en glucose par le foie. Ces corps cétoniques sont ensuite éliminés dans les urines.
La production de corps cétoniques est normale à jeun ou suite à un effort physique intense. Elle cesse habituellement après un nouveau repas, à condition que le corps soit capable de produire suffisamment d'insuline, l'hormone qui sert à faire entrer le glucose dans les cellules, ou qu'il reçoive de l'insuline injectable (en cas de diabète).
Cétose ou acidocétose ?
Lorsque la quantité de corps cétoniques dans le sang est modérée, on parle plutôt de "cétose", car l'acidité sanguine est peu perturbée. L'acidocétose survient quand la concentration de corps cétoniques dans le sang dépasse largement les capacités d'élimination de l'organisme et que le sang devient trop acide.

L'acidocétose diabétique est-elle une maladie fréquente ?

Si le diabète est une maladie fréquente en constante progression qui concerne désormais plus de 4 % de la population française, l'acidocétose diabétique sévère est heureusement devenue rare depuis la généralisation de l'insuline injectable et grâce à l'éducation des patients diabétiques. Toutefois, elle survient encore chaque année chez environ un patient diabétique sur 250. De plus, chez les enfants, l'acidocétose diabétique est le signe qui amène à la découverte d'un tiers des cas de diabète de type 1 (lorsque le pancréas ne peut plus produire suffisamment d'insuline).

Qui est à risque pour l'acidocétose diabétique ?

Les patients diabétiques sont susceptibles de souffrir d'acidocétose notamment lorsque la dose d'insuline injectée est insuffisante, ou lorsque le patient utilise des médicaments corticoïdes ou bêta-mimétiques pour soigner d'autres maladies. Par ailleurs, certaines affections peuvent favoriser une acidocétose diabétique, par exemple une infection, un infarctus du myocarde, une intolérance alimentaire (vomissements répétés), ou encore en une intervention chirurgicale. Ces facteurs contribuent à déséquilibrer les besoins en glucose ("sucre") et à perturber le traitement du diabète même si celui-ci était jusque-là adapté au patient.

Quelles sont les causes de l'acidocétose diabétique ?

L'acidocétose diabétique est la conséquence d'une concentration sanguine d'insuline trop faible.
Pourquoi les concentrations d'insuline dans le sang deviennent-elles trop faibles ?
L'insuffisance des taux sanguins d'insuline, à l'origine de l'acidocétose diabétique, peut se produire lorsque que le pancréas ne peut pas en secréter suffisamment (cas du diabète de type 1) ou parce que les cellules n'arrivent pas à utiliser l'insuline bien qu'elle soit présente (cas du diabète de type 2). Elle peut également être liée à l'injection de trop faibles quantités d'insuline (cas du diabète mal équilibré par le traitement).
Les mécanismes de l'acidocétose diabétique
Quelle qu'en soit la raison, un taux sanguin d'insuline insuffisant empêche la pénétration d'une quantité de glucose suffisante dans les cellules, ce qui provoque l'utilisation des graisses de réserve pour obtenir le carburant nécessaire à leur fonctionnement. Cette utilisation des graisses produit des corps cétoniques. Lorsque l'insuffisance en insuline est prolongée, la production de corps cétoniques se poursuit jusqu'à dépasser la capacité d'élimination par l'organisme. Les corps cétoniques s'accumulent, ce qui acidifie le sang : l'acidocétose diabétique s'installe. En parallèle, le glucose, inutilisé par les cellules, s'accumule dans le sang et commence à être éliminé dans les urines.
Peut-on prévenir l'acidocétose diabétique ?
En cas de réduction de l'alimentation (par exemple si la personne diabétique saute un repas), l'injection régulière d'insuline doit être maintenue puisque c'est l'absence d'insuline qui déclenche la production de corps cétoniques. Comme habituellement, la dose d'insuline à injecter est fonction de la glycémie (concentration de sucre dans le sang) mesurée à l'aide d'un lecteur de glycémie.

Quels sont les symptômes de l'acidocétose diabétique ?

Généralement, les symptômes de l'acidocétose diabétique sont une soif intense, des urines fréquentes et abondantes, un amaigrissement et de la fatigue. L'acidocétose diabétique cause parfois des douleurs abdominales intenses, des nausées et des vomissements. En outre, le patient perd l'appétit. Enfin, quand l'acidocétose diabétique est sévère, l'haleine est caractéristique, avec une odeur d'acétone qui rappelle celle de la pomme reinette.
Les symptômes de l'acidocétose diabétique chez les enfants
L'acidocétose diabétique, voire le coma acidocétosique, est une cause fréquente de découverte d'un diabète de type 1 chez l'enfant. L'enfant se lève la nuit pour uriner, il souffre de douleurs abdominales, de difficultés respiratoires et de troubles de la conscience. Son haleine peut également sentir la pomme (acétone).
Quelles sont les éventuelles complications de l'acidocétose diabétique ?
En cas d'acidocétose diabétique, l'acidité du sang et l'élimination de grandes quantités de corps cétoniques dans les urines provoquent un déséquilibre du sodium et du potassium dans le sang, ainsi qu'une forte déshydratation aggravée par l'élimination du glucose dans les urines. Ces complications peuvent avoir des répercussions graves sur le fonctionnement du coeur et entraîner des troubles respiratoires.
En l'absence de traitement contre l'acidocétose diabétique, l'état du patient s'aggrave, sa respiration s'accélère. Des difficultés respiratoires peuvent apparaître. Par la suite, l'acidocétose diabétique entraine des troubles de la conscience, susceptibles d'évoluer jusqu'au coma, voire au décès du patient.

Comment diagnostique-t-on l'acidocétose diabétique ?

Le signe le plus évident de l'acidocétose diabétique est l'haleine caractéristique, à l'odeur de pomme. La prise de sang montre une diminution du pH sanguin, un taux sanguin de glucose trop élevé (hyperglycémie), la présence de corps cétoniques, ainsi qu'un déséquilibre du taux de potassium (augmenté) et du taux de sodium (diminué). L'examen des urines révèle par ailleurs la présence de corps cétoniques et de glucose.
Pour rappel, la présence de corps cétoniques à jeun ou après un effort physique intense est normale.

Le dépistage de l'acidocétose diabétique par les patients

L'éducation du patient diabétique à l'autosurveillance est essentielle afin d'identifier au plus vite l'apparition d'une acidocétose diabétique. Lorsque sa glycémie est anormalement élevée (c'est-à-dire supérieure à 2,5 g/l), un patient diabétique doit systématiquement rechercher la présence de corps cétoniques dans ses urines (à l'aide de bandelettes urinaires) ou dans son sang.
Les patients diabétiques sont habituellement équipés de lecteurs de glycémie, qui permettent de mesurer le taux de sucre dans le sang. Certains de ces appareils permettent désormais de détecter les corps cétoniques sur une microgoutte de sang. Ces appareils sont particulièrement utiles chez les personnes dont le diabète n'est pas encore parfaitement stabilisé par le traitement.

Quels sont les traitements de l'acidocétose diabétique ?

Les patients souffrant d'une acidocétose diabétique sont hospitalisés. Leur traitement consiste en l'administration d'insuline d'action courte, de sérum physiologique additionné de glucose et de potassium. Par la suite, le taux de glucose dans le sang ainsi que l'absence de glucose et de corps cétoniques dans les urines sont régulièrement contrôlés.

Quels sont les autres types d'acidocétose ?

Au-delà de celle liée au diabète, les autres formes d'acidocétose sont rares.
Une cétose modérée apparaît en cas de jeûne, de régime sans sucre ou de vomissements répétés et, parfois, chez la femme enceinte. Elle est facilement compensée par une prise alimentaire sucrée.
L'acidocétose s'observe chez les personnes en hypoglycémie prolongée et qui présentent donc un taux sanguin de glucose trop faible pour déclencher la sécrétion d'insuline par le pancréas. En effet, c'est le taux de glucose dans le sang qui, au-delà d'un certain seuil, déclenche la sécrétion d'insuline. Ce cas de figure est observé, par exemple, chez les personnes qui font un régime sans glucides ("sans sucres"), chez des sportifs d'endurance après un effort prolongé ou chez des personnes qui ne s'alimentent pas suffisamment pour diverses raisons.
L'acidocétose liée aux troubles digestifs
Les personnes qui présentent des vomissements importants et répétés, et qui ne peuvent pas se réalimenter (par exemple lors d'une gastro-entérite), ont un risque plus élevé de développer une cétose modérée susceptible de s'aggraver en acidocétose si leur état persiste plusieurs jours. Pour prévenir cette forme d'acidocétose, le patient doit boire de l'eau sucrée pour maintenir un apport de sucre dans l'organisme et se réhydrater.
Qu'est-ce que l'acidocétose alcoolique ?
L'acidocétose alcoolique affecte un patient suite à une consommation excessive d'alcool récente (une "cuite"). Suite à cette alcoolisation, le patient présente des vomissements souvent associés à des douleurs abdominales qui entraînent une période de jeûne. Chez ce patient déjà déshydraté à cause de son excès de boissons alcoolisées, l'acidocétose peut devenir sévère mais elle est facilement traitée par administration de sérum physiologique additionné de glucose (sucre).
L'acidocétose liée au jeûne et aux régimes amaigrissants
Les personnes qui pratiquent un jeûne prolongé ou ne consomment pas suffisamment de glucides ("sucres") produisent moins d'insuline. Si ces faibles taux sanguins d'insuline perdurent, la cétose modérée risque de s'aggraver en acidocétose. Pour cette raison, en cas de régime amaigrissant, l'alimentation doit néanmoins préserver un certain apport en glucides (pommes de terre, pâtes, riz, lentilles, légumes secs, etc.).
Le traitement des acidocétoses non diabétiques
Les patients qui présentent une acidocétose liée à une hypoglycémie prolongée doivent boire de l'eau sucrée ou manger des aliments riches en sucre. Dans les cas sévères, ils peuvent être hospitalisés et recevoir une perfusion de sérum physiologique additionné de glucose et de potassium. Dans le cas de l'acidocétose due à une hypoglycémie, l'injection d'insuline est évidemment contre-indiquée.
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Comment le jeûne agit-il sur la santé?

Là, c’est un peu plus mystérieux, et plusieurs médecins avouent ne pas comprendre très bien l’effet du jeûne sur certaines affections. On pense que jeûner provoque un stress et relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui aurait des effets thérapeutiques. Le jeûne aiguiserait également les forces curatives de l’organisme et agirait en stimulant les organes d’élimination. On pense aussi que les hormones mobiliseraient les réserves du corps et auraient un effet anti-inflammatoire. Des études allemandes sont en cours sur les mécanismes reliant privation de nourriture et maladies comme  le diabète, l’hypertension ou le rhumatisme.
Les adversaires du jeûne thérapeutique insistent, eux, sur le danger de trop puiser dans les protéines, donc dans les muscles. Et d’autres avertissent que jeûner de manière extrême peut modifier le fonctionnement du cerveau et affaiblir la capacité de jugement d’une personne.
«Quand on s’interroge sur le rôle du jeûne dans la maladie, il faut se souvenir qu’avoir un frigo bien rempli est une habitude tout à fait récente dans l’histoire de l’humanité et a peu participé à la pérennisation de l’espèce humaine, relève le Dr Dimitrios Samaras. A quel degré notre organisme supporte-t-il mieux la carence de nourriture que son excès, c’est une question complexe. La nature nous a peut-être doté de mécanismes pour supporter la famine, mais elle n’a pas prévu qu’on vive jusqu’à l’âge de 90 ans et qu’on ait ainsi le temps de développer toutes les maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, diabète, cancer etc.) qui frappent actuellement les sociétés des pays développés. Je dirais que ces mécanismes ont peut-être bien marché pendant le laps de temps que la nature nous octroie pour procréer, mais est-ce qu’ils sont toujours bénéfiques dans le monde actuel?»

Jeûne et psychisme

Et le psychisme, comment s’adapte-t-il au jeûne? «Contrairement aux diètes restrictives, où la faim persiste et des symptômes tels qu’apathie, fatigue et irritabilité sont au premier plan, le jeûne total se traduit plutôt par une perte d’appétit dans les premiers un à quatre jours, à cause de l’augmentation progressive des corps cétoniques, explique le Dr Samaras. Et une sensation de bien-être est très souvent rapportée par les patients. Le mécanisme sous-jacent n’est pas très clair. Selon certains, cette sensation pourrait être due à l’acide acétoacétique (un type de corps cétonique) qui a un effet sur le cerveau semblable à celui de l’alcool. D’autres mettent en avant plutôt la sécrétion par le corps lui-même de substances identiques à la morphine. Un effet placebo ou l’effet euphorisant de la perte pondérale, surtout pour les patients en surpoids, est également possible.»
Quoi qu’il en soit, le fait est que  deux tiers des patients qui jeûnent disent se sentir mieux. «En résumé, conclut le spécialiste de la nutrition, le jeûne est une pratique utilisée depuis la nuit des temps. Son effet de bien-être pourrait expliquer en partie le rôle du jeûne dans des rituels spirituels ou des pratiques religieuses à travers les siècles. Ses effets potentiellement favorables sur la santé de l’individu ont commencé à être explorés depuis environ 150 ans mais la littérature sur le jeûne thérapeutique de l’homme est relativement limitée et loin d’être concluante. En plus, les complications d’une telle épreuve n’étant pas négligeables, la décision ne devrait pas être prise à la légère, ni avant de s’être assuré d’un suivi médical.»
Cécile Aubert

Signes et symptômes du diabète

Il existe un certain nombre de symptômes précoces qui laissent supposer qu’un enfant pourrait être atteint d’un diabète de type 1.
Symptômes précoces
  • Besoin d’uriner fréquemment en grandes quantités (polyurie);
  • Augmentation de la soif (polydipsie);
  • Sécheresse de la bouche ou de la gorge;
  • Perte de poids;
  • Augmentation de l’appétit (polyphagie);
  • Sensation de fatigue ou de faiblesse.

Autres symptômes chez les tout-petits ou les nourrissons

  • Érythème fessier qui ne s’atténue pas avec une crème médicinale.

Graves symptômes

Ces symptômes se manifestent si le diabète n’est pas traité, ou dans certains cas quand il n’est pas diagnostiqué.
  • Perte de poids;
  • Maux de ventre;
  • Nausée et vomissements;
  • Respiration lourde et rapide (respiration de Kussmaul);
  • Somnolence.

Que se passe-t-il chez les enfants qui ne produisent pas d’insuline ou n’en prennent pas?

Quand l’enfant atteint du diabète mange, la nourriture est décomposée et le sucre est normalement libéré pendant la digestion. Ce sucre est absorbé dans la circulation sanguine et transporté vers les cellules. Cependant, le pancréas ne répond pas en produisant de l’insuline, ce qui fait que le sucre ne peut pas entrer dans les cellules. Quand le sucre demeure emprisonné à l’extérieur des cellules, une série d’événements se déclenche. L’enfant pourrait devenir fatigué, car les cellules sont littéralement affamées en raison du manque d’énergie. Pendant ce temps, le sucre continue de s’accumuler dans le sang. Si on ne faisait rien, le sang deviendrait avec le temps si épais et sirupeux qu’il ne circulerait plus dans les veines. Heureusement, les reins font leur travail. Ils filtrent le sang et se débarrassent des substances qui pourraient autrement nuire au corps.

La glycémie élevée et les reins

Quand les reins sentent que le taux de sucre dans le sang est élevé, ils commencent à s’en débarrasser dans l’urine. Le moment auquel les reins laissent le sucre entrer dans l’urine se nomme le seuil rénal.
  • Quand ce sucre excédentaire est éliminé, il prend aussi l’eau dans laquelle il a été dissout. En conséquence, l’enfant urine plus souvent et davantage simplement pour se débarrasser du sucre. C’est ce que l’on appelle la polyurie.
  • Plus le taux de glycémie est élevé, plus l’enfant urine souvent. Il en résulte souvent une déshydratation, ce qui fait que le corps demande davantage d’eau, et l’enfant a de plus en plus soif. C’est ce que l’on appelle la polydipsie.
Les enfants pourraient se plaindre d’avoir la bouche sèche et pâteuse ou d’avoir la gorge sèche. Des parents ont mentionné que leur enfant buvait d’un trait des cartons de jus de fruits ou de grandes quantités de lait ou d’eau. Parfois, les parents pensent que leur enfant urine autant parce qu’il boit beaucoup. Ils tentent donc de limiter la quantité de liquides que l'enfant consomme. Cependant, l’enfant continuera d’uriner souvent, parce que la priorité du corps est d’éliminer le sucre excédentaire. Ce n’est qu’en buvant autant de liquide que l’on peut éviter la déshydratation.
L’urine excessive et la soif sont habituellement les premières indications d’une glycémie élevée (hyperglycémie) liée au diabète. Certains enfants doivent se lever en pleine nuit pour aller à la toilette (nycturie). Les jeunes enfants pourraient même commencer à mouiller le lit (énurésie). La perte de sucre dans l’urine, combinée à la déshydratation et à l’incapacité à utiliser le sucre dans le sang, peut mener à une perte de poids malgré une augmentation de l’appétit (polyphagie). À mesure que les symptômes se développent, les enfants se sentent souvent fatigués, étourdis et faibles.

Symptômes chez les nourrissons et les tout-petits

Les symptômes précoces pourraient ne pas être aussi évidents chez les nourrissons et les tout-petits. Il est difficile de reconnaître la soif chez les jeunes enfants qui ne peuvent pas parler. Les poussées de croissance normales peuvent aussi entraîner des changements de l’appétit. Dans ces cas, les enfants pourraient rapidement progresser vers de graves symptômes avant que le diabète soit décelé. Un autre symptôme chez les enfants qui portent des couches pourrait être un érythème fessier qui ne s'atténue pas avec une crème médicinale. Le sucre excrété dans l’urine est propice à la prolifération des champignons ou des levures. Chez les filles plus âgées, les infections aux levures (par exemple sécrétions vaginales appelées leucorrhées ou démangeaisons) pourraient aussi être un symptôme.

Utilisation des graisses pour l’énergie (symptômes plus avancés)

Le corps a besoin d’énergie pour survivre. Quand le pancréas ne produit pas d’insuline ou si l’insuline ne fonctionne pas, les cellules ne reçoivent pas d’énergie. Avec le temps, le corps commence à décomposer le gras et les protéines qu’il utilise comme énergie. À ce moment, il y a une perte de poids. Au cours de ce processus, le corps fabrique aussi un sous-produit qui pourrait devenir un poison. Ce sont les cétones ou acétone. Il s’agit du même produit chimique utilisé dans le dissolvant.
Dès que les cétones sont produites, les reins reconnaissent qu’elles sont toxiques et les filtrent dans l’urine. Si le corps ne peut pas excréter les cétones aussi rapidement qu’elles sont produites, ces dernières commencent à s’accumuler dans le sang. Il en découle des symptômes comme des maux de ventre et une grave nausée. Cette accumulation de cétones se nomme l’acidocétose diabétique. Quand le corps ne peut pas se débarrasser de toutes les cétones par l’urine, il peut même commencer à les exhaler, ce qui faitqu’une odeur fruitée ou étrange peut être sentie dans l’haleine de l’enfant. La respiration lourde et rapide est une façon par laquelle le corps tente de se débarrasser de davantage de cétones. C’est ce que l’on appelle la respiration de Kussmaul.
L’acidocétose est un trouble grave. Elle peut mener à la perte de conscience et à la mort. Heureusement, on peut corriger la situation en administrant du liquide et de l’insuline par intraveineuse. En fait, il s’agit de l’état le plus grave que connaîtront les enfants atteints de diabète. Une fois qu’un enfant a été diagnostiqué diabétique et que les parents obtiennent les outils et le soutien dont ils ont besoin pour soigner la maladie, l'acidocétose diabétique devrait être totalement évitable.
Aujourd’hui, on diagnostique habituellement le diabète avant le développement d'acidocétose diabétique. Si un enfant présente les symptômes classiques du diabète, il devrait s’ensuivre d’autres examens.

lundi 17 février 2014

mercure et sante

Bien que le mercure émane naturellement des rochers, du sol et des volcans, les activités humaines ont augmenté son niveau dans l'atmosphère. La population canadienne court le risque d'être exposée à du mercure provenant de nombreuses sources, notamment la nourriture et les amalgames dentaires.

Contexte

On utilise le mercure dans divers procédés industriels et produits commercialisés. Depuis les années 70, les préoccupations environnementales donnent lieu à une baisse de l'utilisation et du traitement du mercure dans le monde.
Le mercure existe sous trois formes :
  • le mercure élémentaire - élément liquide argenté, brillant et volatil qui dégage une vapeur incolore et inodore à la température de la pièce;
  • le mercure inorganique - élément formé lorsque le mercure élémentaire est combiné à d'autres éléments comme le soufre, le chlore ou l'oxygène afin de créer des composés connus sous le nom de sels de mercure;
  • le mercure organique - composés, comme le méthylmercure, formés lorsque le mercure élémentaire est combiné à du carbone.
Le mercure est une source de contamination mondiale, étant donné qu'il est toxique, qu'il ne se décompose pas dans l'environnement et qu'il peut s'accumuler dans les organismes vivants. Dans sa forme vaporeuse élémentaire, le mercure peut être porté par le vent sur de longues distances et demeurer dans l'atmosphère pendant de longues périodes.
Le mercure peut se transformer dans l'environnement. Certains types de bactéries et de champignons ont par exemple la faculté de donner au mercure sa forme la plus toxique, le méthylmercure. Le méthylmercure tend à s'accumuler, jusqu'à un certain point, dans tous les poissons, mais plus particulièrement dans les prédateurs comme le requin, l'espadon, certaines espèces de thon (généralement vendues à l'état frais ou surgelé), l'escolar, le voilier et l'hoplostète orange, ainsi que dans les mammifères marins. Les poissons d'eau douce prédateurs comme le brochet, l'achigan et le doré jaune peuvent également contenir des niveaux élevés de méthylmercure. Comme le poisson constitue aussi une excellente source de protéines de qualité et d'acides gras oméga-3 et qu'il est faible en gras saturés, il faut soigneusement prendre en considération les bienfaits et les risques liés à sa consommation.

Sources de mercure

Toutes les formes de mercure proviennent d'une gamme de sources naturelles comme les volcans, le sol, les évents marins, les zones géologiques riches en mercure et les feux de forêts, sans oublier les lacs, les rivières et les océans. Toutefois, les activités humaines ont augmenté la quantité de mercure dans l'environnement de plusieurs façons, notamment par divers procédés de combustion et procédés industriels comme la production d'énergie au charbon, l'extraction et la fonte de minerais métalliques ainsi que l'incinération des déchets.
Le mercure peut également provenir de la lixiviation des sols inondés aux nouveaux emplacements de barrages hydroélectriques ou dans toute zone inondée. Ce procédé est susceptible d'accroître les niveaux de mercure dans la chaîne alimentaire aquatique en eau douce à ces endroits.
Des produits comme les piles miniatures, les tubes fluorescents, les thermomètres, les thermostats, les commutateurs et les relais, les baromètres ainsi que les amalgames dentaires peuvent contenir du mercure; néanmoins, il existe des solutions de rechange exemptes de mercure dans la plupart des cas. Le mercure est également utilisé en très faible concentration dans certains produits homéopathiques. Mais lorsqu'on l'utilise selon les normes de fabrication réglementées, le mercure contenu dans les produits homéopathiques est considéré comme inoffensif. Le mercure est également utilisé dans la médecine traditionnelle un peu partout dans le monde. Le fait de jeter ces produits peut causer des fuites de mercure à partir des sites d'enfouissement ou des déchets incinérés et accroître la quantité de mercure dans l'environnement.
En raison de la toxicité et des effets du mercure sur la santé humaine et environnementale, même de petits renversements de mercure doivent être tenus pour dangereux et nettoyés avec prudence. Le mercure élémentaire liquide, qu'on retrouve communément dans les thermomètres, les thermostats et les baromètres ménagers, forme rapidement une vapeur toxique, incolore et inodore lorsqu'il se répand. Si elle est inhalée, la vapeur est vite absorbée par les poumons. Les enfants sont particulièrement à risque puisque les vapeurs du mercure, plus lourdes que l'air, persistent souvent près du sol où les petits rampent et jouent. Votre représentant de santé publique pourra vous donner de plus amples renseignements sur la façon de nettoyer les petits renversements de mercure.

Effets sur la santé de l'exposition au mercure

Les effets sur la santé de l'exposition au mercure dépendent de la forme chimique dans laquelle l'élément se trouve (élémentaire, inorganique ou organique), de la voie d'exposition (inhalation, ingestion ou contact cutané) et du niveau d'exposition. Les vapeurs de mercure élémentaire liquide et le méthylmercure sont absorbés plus facilement que les sels de mercure inorganique et peuvent, de ce fait, être plus nocifs. Il importe de réduire, dans la mesure du possible, son exposition à toute forme de mercure.

Mercure élémentaire

Les effets sur la santé du mercure élémentaire dépendent de la durée et du type d'exposition. Si, par exemple, une personne avalait du mercure élémentaire liquide provenant d'un thermomètre brisé, l'absorption par le corps serait limitée. En revanche, l'inhalation des vapeurs de mercure émanant de ce thermomètre brisé faciliterait l'absorption et pourrait occasionner des problèmes de santé. Des concentrations élevées de vapeur de mercure peuvent causer des lésions à la bouche, aux voies respiratoires et aux poumons et sont susceptibles de provoquer la mort par insuffisance respiratoire. L'exposition à long terme à de faibles concentrations peut provoquer des symptômes analogues à ceux provoqués par le méthylmercure.

Composés inorganiques du mercure

Le mercure inorganique peut provoquer de l'insuffisance rénale et des lésions gastro-intestinales. Les sels de mercure sont irritants et peuvent provoquer des cloques et des ulcères sur les lèvres et la langue. Les éruptions cutanées, la transpiration excessive, l'irritabilité, la fibrillation musculaire, la faiblesse et l'hypertension artérielle sont autant de symptômes de l'exposition à des niveaux élevés de composés inorganiques du mercure.

Composés organiques du mercure (comme le méthylmercure)

Le mercure peut se transformer dans l'environnement. Le méthylmercure tend à s'accumuler, jusqu'à un certain point, dans tous les poissons, mais plus particulièrement dans les prédateurs susmentionnés. L'absorption du méthylmercure se fait d'abord par le tube digestif pour ensuite se répandre dans le reste du corps. L'élément toxique pénètre facilement dans le cerveau, où il peut demeurer pendant une longue période. Chez la femme enceinte, il peut traverser le placenta et s'accumuler dans le cerveau et les tissus du foetus. L'enfant peut également être contaminé au méthylmercure par ingestion de lait maternel.
Le système nerveux en développement d'un enfant est particulièrement sensible au méthylmercure. Les effets varient selon le niveau d'exposition; ils peuvent se manifester par une baisse du QI, des retards moteurs et verbaux, un manque de coordination, des problèmes de cécité ou encore des crises d'épilepsie. Chez les adultes, les effets d'une exposition importante se remarquent par des changements de personnalité, des tremblements, des troubles visuels, des problèmes de surdité, la perte de coordination musculaire et de sensation, des troubles de la mémoire, des déficiences intellectuelles et même le décès.

Risques d'intoxication au mercure

En général, les Canadiens et Canadiennes ne risquent pas de s'intoxiquer au mercure. Toutefois, les gens qui sont exposés à des niveaux élevés de mercure peuvent connaître des ennuis de santé allant de l'éruption cutanée à l'anomalie congénitale, voire le décès dans les cas d'empoisonnement extrêmes.
Les gens qui consomment quotidiennement de grandes quantités de poisson, de mammifères marins et de gibier accroissent leurs risques. Le foetus en développement et les enfants dont les mères ont consommé énormément de poisson et de mammifères marins durant leur grossesse sont les plus susceptibles d'éprouver des ennuis de santé. Cependant, l'exposition au méthylmercure par la consommation de poisson est généralement si faible qu'il est difficile d'en mesurer les effets indésirables possibles sur la santé, et ce, même à l'aide d'appareils ultrasensibles permettant d'analyser les changements dans les aptitudes cognitives. Les avantages nutritionnels de la consommation de poisson peuvent contrebalancer de tels effets sur la santé. Les enfants, qui tendent à porter les choses à leur bouche, risquent d'augmenter leur ingestion de mercure par les sols et les objets contaminés.
Dans des régions comme l'Arctique, le régime alimentaire traditionnel peut consister, à certains moments de l'année, en des quantités importantes de poisson ou de mammifères marins. Il importe toutefois de considérer les risques éventuels versus les nombreux avantages nutritifs et socioculturels d'une alimentation de ce genre.
Les gens qui se préoccupent de l'exposition au mercure peuvent fournir des échantillons de cheveux, de sang ou d'urine chez le médecin ou dans une clinique médicale pour qu'on procède à des analyses.

Les dangers des médicaments et des drogues sur la santé dentaire



De nombreux médicaments, qu’ils soient prescrits ou illégaux, peuvent causer d’importants dommages aux dents et aux gencives. Les estimations indiquent qu’environ 40% de la population des pays développés prennent au moins un type de médicament qui pourrait endommager les dents. Les antihistaminiques, l’aspirine, les médicaments contre l’asthme et les sirops contre la toux peuvent causer des dommages irréversibles aux dents tandis que les drogues illicites, y compris la cocaïne, le crack, l’ecstasy, l’héroïne et les méthamphétamines peuvent complètement détruire la santé bucco-dentaire d’une personne.
Les dents et les gencives saines dépendent d’une bonne hygiène bucco-dentaire, un régime pauvre en sucre, un amont convenable de salive et des visites régulières chez le dentiste. Il est important de parler à votre dentiste au sujet des médicaments que vous prenez, y compris les drogues illégales. La prévention est certainement mieux que la guérison, car les traitements de restauration dentaire peuvent être coûteux et chronophages.
Les dents en développement de votre enfant
Les dents permanentes d’un enfant commencent à se former dans les mâchoires peu après la naissance. Ces dents en développement sont vulnérables à certaines substances, y compris :
  • La tétracycline – cet antibiotique peut donner une couleur jaunâtre ou brunâtre aux dents permanentes;
  • Le fluorure – cette substance renforce les dents et est généralement ajoutée à l’approvisionnement en eau et du dentifrice. Cependant, des quantités excessives de fluorure peuvent causer des tâches blanches ou décolorées sur le développement des dents permanentes. C’est ce qu’on appelle la fluorose. Les jeunes enfants qui avalent régulièrement le dentifrice fluoré sont à risque accru.
Parlez à votre dentiste pour de plus amples informations sur les médicaments qui peuvent affecter le développement des dents permanentes de votre enfant.
La salive protège vos dents
De nombreux médicaments, légaux et illégaux, réduisent le flux de salive et provoquent un assèchement de la bouche. La sécheresse de la bouche augmente considérablement le risque de carie dentaire. C’est parce que la salive:
  • Réduit la quantité de bactéries dans la bouche;
  • Réduit la pourriture et l’acidité dans la bouche;
  • Contient des substances essentielles pour le processus en cours de re-minéralisation, qui est la réparation de l’émail dentaire (la couche de surface dure qui protège la dent) qui a été endommagé par les acides.


Effets des médicaments sur les dents et les gencives
Certains médicaments, y compris ceux sur ordonnance, peuvent endommager vos dents. Les médicaments peuvent provoquer des problèmes de gencives tels que l’inflammation, l’hémorragie ou l’ulcération. Les gencives malades peuvent conduire à d’autres problèmes dentaires, y compris la perte des dents.
Certains de ces médicaments sont :
  • Les antihistaminiques: ceux-ci peuvent causer les problèmes de bouche sèche et un risque accru de problèmes de gencives;
  • Les antihypertensifs: peuvent conduire à un risque accru de problèmes de gencives;
  • L’aspirine : l’aspirine à mâcher peut directement endommager l’émail des dents car ce médicament est extrêmement acide. Il faut toujours prendre l’aspirine strictement selon les directives. Les comprimés doivent être avalés entiers avec de l’eau, pas placés à côté d’une dent;
  • Les médicaments contre l’asthme: certains médicaments contre l’asthme sont très acides et peuvent dissoudre l’émail des dents s’ils ne sont pas utilisés régulièrement pendant une longue période de temps;
  • Les médicaments de chimiothérapie: peuvent provoquer une sécheresse de la bouche et conduire à un risque accru de problèmes de gencives;
  • Les immunosuppresseurs: ces médicaments peuvent conduire à un risque accru de problèmes de gencives;
  • Les contraceptifs oraux: peut conduire à un risque accru de problèmes de gencives;
  • Le sirop pour la toux: les sirops médicamenteux qui contiennent du sucre peuvent augmenter le risque de caries si les dents ne sont pas brossées après consommation.
Certains médicaments peuvent causer un épaississement de la gencive et se développer sur les dents. Cette condition est appelée l’hyperplasie gingivale. Les médicaments liés à un risque accru d’hyperplasie gingivale comprennent les médicaments contre l’épilepsie, de la cyclosporine (médicament de rejet de greffe), certains médicaments pour la pression sanguine et les bloqueurs de canaux calciques.
Parlez-en à votre médecin, pharmacien ou dentiste pour savoir si les médicaments que vous prenez pourraient nuire à  vos dents.
L’alcool et le tabagisme peuvent affecter les dents et les gencives
La consommation régulière d’alcool peut causer une sécheresse de la bouche et des dommages à l’émail des dents car la plupart des alcools sont très riches en acides. Le tabagisme est associé à un taux accru de problèmes de gencives, ainsi qu’un risque accru de cancers, dont le cancer de la bouche.

Les drogues illicites peuvent affecter les dents et les gencives
L’utilisation régulière de drogues illicites peut entraîner des dommages significatifs aux dents, mais également à la santé globale. Les drogues qui présentent un risque élevé pour la santé bucco-dentaire sont les suivantes:
  • Cannabis – cette herbe peut causer l’assèchement de la bouche et conduire à un risque accru de problèmes de gencives. La fumée peut causer le cancer par voie orale;
  • Cocaïne - les utilisateurs se frottent parfois la cocaïne sur leurs gencives, provoquant une ulcération de la gencive et de l’os sous-jacent. La cocaïne mélangée avec de la salive crée une solution très acide qui érode l’émail des dents et expose la dentine sous-jacente à des bactéries causant les caries. La cocaïne et le crack causent l’assèchement de la bouche, ce qui augmente encore le risque de carie dentaire. La cocaïne peut provoquer une usure de la dent par dent de broyage (bruxisme);
  • Ecstasy - les effets secondaires de cette drogue sur la santé dentaire comprennent les grincements des dents, le serrage de la mâchoire et la bouche sèche;
  • Héroïne - les personnes qui utilisent l’héroïne ont tendance à implorer les aliments sucrés, qui peuvent augmenter le risque de caries si l’hygiène dentaire est négligée. L’héroïne peut également causer l’assèchement de la bouche et le bruxisme;
  • Méthamphétamine - ce médicament provoque de graves caries dentaires dans un temps très court. La méthamphétamine est très acide et attaque l’émail des dents. D’autres effets secondaires incluent la bouche sèche, le bruxisme et la mâchoire serrée. C’est de loin la pire catégorie de drogues pour la santé bucco-dentaire.
Toute dépendance à la drogue peut provoquer le fait que la personne néglige son hygiène personnelle, son alimentation et ses soins dentaires, ce qui augmente drastiquement les problèmes de santé dentaire comme la carie et les maladies des gencives.
Le traitement des problèmes de dents et des gencives
Le traitement professionnel dépend du médicament en particulier ou de la drogue et ses effets sur les dents et les gencives, mais peut inclure:
  • Si un médicament est la cause de vos problèmes de santé dentaire, le dentiste peut suggérer que vous parlez à votre médecin d’ajuster la dose ou la méthode de consommation. Dans certains cas, il peut être possible de passer à un autre type de médicament qui ne risque pas votre santé dentaire.
  • Si le médecin conseille affirme qu’il est impossible de changer de médicament, parlez à votre dentiste au sujet des soins professionnels et à domicile qui peuvent aider à protéger vos dents.
  • Le fluorure renforce les dents et réduit le risque de carie. Le dentiste peut appliquer les préparations topiques de fluorure à la surface de vos dents. Les comprimés de fluorure ou peuvent être recommandés pour une utilisation à la maison.
  • Les dents cariées devront subir des plombages dentaires et les travaux de restauration.
  • Le dentiste peut couper soigneusement les tissus des gencives affectées par une hyperplasie gingivale.
  • Le dentiste peut recommander différents traitements (tels que les placages) qui peuvent améliorer l’apparence de votre bouche et le sourire.
Prévention des problèmes de dents et des gencives
Voici quelques suggestions:
  • Brossez les dents de votre bébé à l’eau claire.
  • Brossez les dents de votre jeune enfant avec le dentifrice à faible fluorure. Enseignez à votre enfant à cracher plutôt que d’avaler le dentifrice.
  • Évitez les boissons gazeuses, qui sont très acides et peuvent éroder l’émail des dents. Buvez de l’eau fluorée à la place.
  • Éviter le plus possible les aliments sucrés ou collants comme les biscuits ou les esquimaux.
  • Mâchez de la gomme sans sucre pour favoriser un flux constant de salive.
  • Prêtez une attention particulière à votre brossage des dents et à la soie dentaire habitudes. Nettoyer soigneusement les dents au moins deux fois par jour.
  • Consultez votre dentiste régulièrement.
  • Demandez à votre médecin, dentiste et pharmacien des médicaments que vous prenez et si elles peuvent affecter votre santé dentaire.
  • N’arrêtez pas de prendre n’importe quel médicament prescrit sans l’avis de votre médecin, même si le médicament peut potentiellement nuire à vos dents.
  • Réduisez votre consommation d’alcool.
  • Pensez à arrêter de fumer.
  • Si vous avez un problème de dépendance à la drogue, pensez à en parler à votre médecin au sujet de la saisie d’un programme de traitement de la toxicomanie.
  • Votre médecin et votre dentiste peuvent offrir d’autres suggestions d’auto-soins. Suivez attentivement ces suggestions.
Les médicaments et la chirurgie dentaire
Si vous devez subir une intervention dentaire, prévenez votre dentiste au sujet de votre consommation d’alcool ou la consommation de tabac, ainsi que les médicaments ou les drogues que vous prenez ou avez pris récemment, y compris les médicaments sur ordonnance, les médicaments en vente libre, les préparations à base de plantes et les drogues illégales. Certains médicaments comme l’aspirine peuvent éclaircir le sang, augmentant le risque de saignement incontrôlé.
Auteur : Frank Roussin de chez centreslapointe.com