dimanche 21 août 2011

Recommandé pendant les six premiers mois de bébé, l’allaitement maternel comporte des bienfaits pour la santé de la mère et de l’enfant.


Le lait maternel possède bien d'autres vertus. Jusqu'à maintenant, on y a découvert plus de 200 composants qui jouent un rôle important dans la santé de l'enfant. Extrêmement complet d'un point de vue nutritif - il est très riche en protéines, vitamines et minéraux -, le lait maternel fournit tout ce dont le nouveau-né a besoin au cours de ses premiers mois de croissance en plus de contenir des anticorps qui l'aideront à combattre les infections. Le lait maternel continue de couvrir la moitié ou plus des besoins nutritionnels de l'enfant après six mois et jusqu'au tiers pendant sa deuxième année.
L'allaitement maternel favorise le développement sensoriel et cognitif, réduit le risque de mortalité infantile imputable aux maladies courantes de l'enfance et accélère la guérison en cas de maladie. De plus, il contribue à la santé et au bien-être des mères et réduit le risque de cancers ovarien et mammaire, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Des chercheurs de l'Université de Grenade, en Espagne, ont même découvert un lien entre l'allaitement maternel et la condition physique à l'adolescence. L'étude, dont les résultats ont été publiés dans l'édition de novembre 2010 du Journal of Nutrition, montre que les enfants ayant été allaités ont à l'adolescence une force musculaire aux jambes plus développée que ceux qui ne l'ont pas été.

Facebook pourrait provoquer de graves problèmes de santé mentale chez les enfants et les ados


Comme tous les matins, je fais ma petite revue quotidienne du web et je tombe assez régulièrement sur des articles US qui traitent de tels ou tels dangers provoqués par les nouvelles technologies. Aujourd’hui, en tombant sur un article de Digital Trends sur les dangers de Facebook sur la santé mentale de nos enfants, j’ai eu envie de le partager avec vous tout simplement pour savoir ce que vous en pensez. Personnellement, dans ce pays de tous les excès, il y a des gens qui n’ont rien d’autre à faire que de réaliser des études qui franchement me font beaucoup rire. J’ai encore beaucoup de mal à comprendre que l’on puisse faire de telles analyses sous prétexte d’être professeur en psychologie comme le Dr Rosen, auteur de la présente étude. C’est pour cette raison que j’ai mis le titre de l’article au conditionnel. Mais à vous de juger :
La communauté scientifique commence seulement à découvrir les différents effets, néfastes ou bénéfiques, de l’utilisation des réseaux sociaux et la façon dont elle change tout, de l’interaction humaine au développement de la jeunesse. Selon une étude récente, l’utilisation de Facebook entre autres, peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale des enfants et des adolescents. Ces résultats ont été dévoilés par le Dr Larry Rosen D., professeur de psychologie à l’Université de l’Etat de Californie, à la 119ème Convention annuelle de l’American Psychological Association, à Washington. Dr Rosen, dont l’étude a été intitulée « Poke Me: How Social Networks Can Both Help and Harm Our Kids » ou Comment les réseaux sociaux peuvent à la fois aider et nuire à nos enfants, a étudié les effets de la technologie sur les personnes pendant plus de 25 ans.
L’étude du Dr Rosen démontre quelques détails assez inquiétants :
• Les adolescents et jeunes adultes qui sont constamment connectés à Facebook, sont plus souvent à montrer des troubles psychologiques, comme la paranoïa, des tendances agressives, des comportements antisociaux et l’utilisation accrue d’alcool. Ces adolescents ont plus souvent des tendances narcissiques, qui sont nourris par leur capacité à diffuser des informations en permanence sur eux-mêmes grâce à Facebook.
• Les enfants, les pré-adolescents et adolescents qui ont utilisé de manière régulière la technologie, comme Internet et les jeux vidéo, ont plus de maux d’estomac, de troubles du sommeil, d’anxiété et de dépression. Ils ont également manquer plus souvent l’école.
• Sans surprise, les collégiens et lycéens qui se connectent à Facebook au moins une fois pendant de 15 minutes ont des notes inférieures. Rosen et son équipe ont découvert que la plupart des étudiants n’étaient capables de se concentrer sur leurs études que pendant 2 ou 3 minutes avant qu’ils soient distrait par la technologie, comme la réception ou l’envoi de SMS, l’utilisation d’applications mobiles ou tout simplement du Web.
• Rosen a aussi révélé que l’adolescent moyen envoi environ 2000 SMS par mois, une quantité assez impressionnante qui pose des problèmes de sommeil et de concentration, ainsi que le stress physique.
Malgré la pléthore de mauvaises nouvelles sur l’utilisation excessive des réseaux sociaux et l’utilisation d’autres technologies, les résultats de Rosen ne sont pas tous négatifs.
Par exemple, les jeunes adultes qui utilisent régulièrement Facebook sont plus en mesure d’évoquer « l’empathie virtuel » pour les amis en ligne. Et les adolescents introvertis peuvent apprendre de précieuses compétences de socialisation derrière la sécurité d’un écran d’ordinateur. Les réseaux sociaux peuvent également fournir des moyens novateurs pour les enseignants pour se connecter avec les étudiants.
Pour les parents qui pensent pouvoir contrôler l’apport des réseaux sociaux à leurs enfants par l’utilisation d’un logiciel de surveillance informatique, Rosen affirme que cela est une cause perdue d’avance.
«Si vous pensez que vous devez utiliser une sorte de programme informatique pour surveiller le réseau social de votre enfant, vous perdez votre temps. Votre enfant trouvera une autre solution très rapidement ». « Il faut instaurer la confiance et parler assez tôt de l’utilisation des nouvelles technologies, de sorte que lorsqu’il y a un problème, si votre enfant est victime d’intimidation ou tombe sur une image troublante, qu’il vienne vous en parler de lui-même. »

Giga Ball : le jeu star des enfants présente des risques importants


Traumatismes, entorses, coup du lapin, hyperthermie... La liste des dangers du Giga Ball est inquiétante, selon la Commission de la sécurité des consommateurs. Le jeu phare de cet été présente des risques, pour éviter de gâcher une après-midi joyeuse avec vos enfants, quelques conseils sont à suivre.
Une balle géante et creuse d’un diamètre d’1,5 mètre constituée d’alvéoles gonflables. La Giga Ball est le nouveau jeu à la mode – en provenance du Canada - pour les petits cet été.
Dès l’âge de 4 ans en effet, ils peuvent une fois à l’intérieur de la balle géante gonflée, « rouler, ramper, tourner, faire des culbutes et des bonds », selon la présentation qu’en fait le fabricant. Pourtant, une évaluation des risques induits par cette activité amène la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) à recommander la plus grande prudence aux parents.
Les risques liés à l'utilisation du Giga Ball
L’utilisation de Giga Ball présente quatre ordres de risques :
Des traumatismes avec fractures ou entorses des chevilles, des poignets et ce qui est plus grave, du rachis cervical par « coup du lapin »... Ces accidents peuvent se produire si l’objet roule trop brusquement, ou si l’enfant tente de sortir alors que la balle est encore en mouvement.
L’étouffement par écrasement sous un autre enfant, ce jeu étant souvent pratiqué en nombre.
Une hyperthermie, qui peut survenir lorsqu’ « un tout petit enfant se glisse à l’intérieur et échappe de ce fait, à la surveillance d’un adulte. Si de plus, l’enfant s’y endort au soleil, le risque de décès par hyperthermie serait élevé », estiment les experts de la CSC.
La noyade en cas d’usage aquatique. « La noyade est d’une très grande probabilité si la balle géante tombe à l’eau avec un enfant à l’intérieur », estime la CSC.

Pourquoi des additifs ?


On pourrait penser qu’il suffit d’avoir de bons produits, de bien les préparer et les assaisonner, pour obtenir une alimentation saine et agréable.
Il semble qu’il n’en est rien au vu de l’interminable liste des substances ajoutées à nos aliments, dès qu’ils ont subi la moindre transformation industrielle (ou meme non transformés).
Les additifs, ce sont ces ingrédients que l’on incorpore aux produits alimentaires afin notamment d’en augmenter la durée de conservation ou l’attrait. Ils ont différentes propriétés et origines.
La saga des additifs
Depuis des décennies, les industriels s’acharnent à trouver des astuces, plus ou moins fiables, pour améliorer odeur, couleur, gout et texture de nos aliments. Ce qui va de pair avec le développement des produits préparés. Malheureusement, le temps que nous consacrons à la confection des repas ne cesse de diminuer. Ce qui d’ailleurs constitue une sorte de piège dont tout le monde n’a pas conscience : ces produits manufacturés, s’ils n’ont pas toujours de grandes qualités nutritionnelles, sont en revanche souvent lourds sur notre porte-monnaie ! faites le calcul du prix au kilo vous serez edifié !
Gout et odeur
Pour séduire le consommateur, on cherche à le persuader que son aliment bat tous les records du gout. Pour cela, on fait appel à des substances qu’on appelle exhausteurs de gout. Ils n’ont pas de gout particulier en eux-memes, mais par une alchimie biochimique, mis en contact avec tel ou tel aliment, ils en renforcent le gout ou l’odeur. C’est le cas, par exemple, du glutamate, abondamment utilisé dans la cuisine asiatique.
Quant au sel, additif universel, il est montré du doigt par les nutritionnistes. Les industriels, en effet, ont tendance à en abuser (le sel, c’est bon marché !) pour renforcer les saveurs de leurs produits et éventuellement…donner soif, ce qui est intéressant pour les grosses entreprises qui distribuent également des eaux minérales ! d’ailleurs, vous le verrez dans la liste qui suit, le sel lui-meme n’est pas exempt d’additifs plus ou moins discutables.
Le plaisir des yeux
Tout le monde a entendu parler des colorants. Aujourd’hui, c’est du délir ! et l’on se demande si tout cela est vraiment nécessaire et si cela ne nous fait pas perdre de vue la réalité des produits de base. Pourquoi s’acharner à rendre les petits pois plus vert que verts, on vous le demande !
Tout simplement pour vendre. Car tout est là et cette démarche, qui ne date pas d’aujourd’hui, a induit un véritable cercle vicieux. Le consommateur s’est habitué à ces sirènes marchandes et ne siat plus aimer le naturel, l’authentique, comme disait Jean de Florette. Tout le monde du commerce craint que des haricots verts (un peu ternes) ou un sirop de menthe (incolore), tels qu’en eux-memes ne déclenchent plus l’envie, donc la vente. Le gout du vrai, issu du bon sens populaire, est devenu élitiste !
Bien entendu, nombre de ces aliments sont strictement enfermés dans des emballages (eux-memes sources importantes de pollution). Alors, c’est sur le carton, le papier ou le plastique que se répandent les belles couleurs qui donnent faim ou soif, et remplissent les caddies. Pas question alors qu’une fois déballé, l’aliment en question apparaisse fadasse, ramolli, peu appétissant, bref qu’il déçoive. La course aux additifs est donc lancée…
Et aussi conserver…
La sécurité est à l’ordre du jour. On oublie cependant que le risque zéro n’existe pas. Et aussi que notre mode de consommation locale, à l’instar de ce qui se passait autrefois, est au contraire protectrice, sur tous les plans. Car les besoins impératifs actuels de moyens puissants de conservation naissent du fait que tout voyage, et de plus en plus loin, et la réfrigération (qui peut subir des interruptions) ne suffit pas toujours. De plus, le rayons ne contiennent pas que des produits frais !
Il faut donc conserver…les conservateurs et les techniques de conservation empechent la contamination des aliments par des micro-organismes tels que les bactéries. Il est vrai que certaines d’entre elles peuvent provoquer des maladies, des intoxications comme la listéria ou la salmonellose. Mais avez-vous remarqué qu’il s’agit toujours de productions intensives, conventionnelles ? avec ces mesures excessives, on détruit aussi, parfois, les « bonnes » bactéries, c’est le cas de la pasteurisation, rendue quasi générale grace aux technocrates européens. Et l’on porte également atteinte à la qualité organoleptique des aliments (c’est le cas de nos fromages au lait cru), à leur saveur et à leur originalité, ainsi qu’aux traditions et au savoir-faire de générations de producteurs régionaux.
Les transport, la consommation à distance ne sont as les seuls en cause. Les producteurs agricoles et industriels veulent aussi limiter leurs pertes et pouvoir stocker le plus longtemps possible leurs produits. Et l’on fait appel à un nouveau contingent de conservateurs qui viennent compléter le recours à la réfrigération. Les deux ensemble permettent des délais parfois ubuesques, on se souvient par exemple de ce beurre européen que l’on mettait sur le marché des années après son stockage, pour suivre les fluctuations du marché. Pensez-vous qu’une pomme produite en intensif, ayant déjà subi pesticides et autres engrais, ayant ensuite patienté trois ou quatre saisons en chambre froide, soit un bon aliment ?

Mise en garde contre le complément alimentaire Burnermax 3000


Burnermax 3000, un complément alimentaire vendu sur Internet attire particulièrement l'attention des autorités sanitaires françaises. Elles mettent en garde les consommateurs contre d'éventuels risques d'infarctus liés à sa consommation.
Le complément alimentaire Burnermax 3000 est au cœur des préoccupations. La Direction générale de la Santé (DGS) et la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) recommandent dans un communiqué commun "aux personnes qui en auraient acheté de ne pas le consommer". Elles conseillent également aux consommateurs de passer un examen de contrôle auprès de leur médecin.
Les inquiétudes soulevées par ce produit suivent la déclaration d'un cas d'infarctus du myocarde chez un homme de 27 ans. Celui-ci ne possédait aucun antécédent cardiaque et prenait le complément alimentaire régulièrement depuis trois semaines.
Burnermax 3000 est disponible uniquement sur Internet. Celui-ci est désigné comme un complément alimentaire aux pouvoirs amaigrissants et est destiné  particulièrement aux personnes pratiquant une activité physique régulière. Aucune demande d'autorisation de mise sur le marché n'a été opérée auprès de la DGCCRF. "Il s'agit par conséquent d'un produit dont la vente n'est pas autorisée en France", déclarent les deux directions.
Pour l'heure des contrôles et analyses "sont en cours pour déterminer la composition exacte de ce produit et établir son imputabilité dans la survenue de cet infarctus", ont-elles déclaré. Quant à l'avenir du produit, le communiqué indique que "les pouvoirs publics ont engagé des mesures pour bloquer sa distribution".
Sur son site l'Afssaps invite pour sa part à être méfiant et à ne commander aucun médicament ou autres spécialités pharmaceutiques sur Internet, déconseillant "vivement ce mode d’achat car seul le circuit pharmaceutique offre les garanties nécessaires de sécurité et de fiabilité, notamment parce qu’il est régulièrement contrôlé par les autorités sanitaires".

Le risque pour la santé du cholestérol : bon et mauvais cholestérol, et les dangers pour la santé


Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques.
Le cholestérol est présent dans toutes les cellules. Son taux élevé peut entraîner des calculs biliaires ou constituer un facteur de risque de l’athérosclérose.
Le mot cholestérol désigne une molécule et ne doit pas être confondu avec les termes de bon cholestérol et de mauvais cholestérol faisant référence aux HDL et LDL, les transporteurs du cholestérol dans le sang.
Le bon cholestérol et le mauvais cholestérol :
Il n’existe évidemment pas deux types de cholestérol. Mais le cholestérol est véhiculé dans le sang par des systèmes de transport avec des rôles bien différents : les lipoprotéines LDL (lipoprotéines de petite densité) et HDL (lipoprotéines de haute densité).
 Les HDL récupèrent le cholestérol dans les organes qui en ont trop pour le rapporter au foie où il est éliminé. Elles ont la faculté de nettoyer nos artères de tous les dépôts lipidiques de mauvaise qualité et de réduire le risque de voir apparaître une plaque athéromateuse. C’est le bon cholestérol.
 Les LDL déposent le cholestérol sur les parois des artères. Il se forme alors, petit à petit, de véritables plaques de graisse, appelées athéromes. C’est le mauvais cholestérol.
Combien de cholestérol y’a t’il dans ma nourriture, mes aliments ?
 La cervelle de veau 1 810mg de cholestérol pour 100g – Fort taux de cholestérol pour le veau.
Un jaune d’œuf 1 560mg de cholestérol pour 100g – Fort taux de cholestérol pour les oeufs.
Les rognons de mouton ou de veau 400mg de cholestérol pour 100g - Assez fort taux de cholestérol pour cette viande.
Les rognons de porc 365mg de cholestérol pour 100g
La crème 124mg de cholestérol pour 100g
 Le poulet 90 à 100mg de cholestérol pour 100g
 Le ris de veau 225mg de cholestérol pour 100g
 Le fromage 50 à 100mg de cholestérol pour 100g
 Le foie de porc 340mg de cholestérol pour 100g
 Le veau 84mg de cholestérol pour 100g
 Le foie de veau 314mg de cholestérol pour 100g
 Le merlan 77mg de cholestérol pour 100g
 Le foie de bœuf 265mg de cholestérol pour 100g
 Le bœuf 67mg de cholestérol pour 100g
 Le beurre 260mg de cholestérol pour 100g
 Le poisson 60 à 70mg de cholestérol pour 100g – Taux bas de cholestérol pour le poisson.
Les dangers et les risques pour la santé du cholestérol :
Les études épidémiologiques ont permis de montrer que l’excès de mauvais cholestérol et le manque de bon cholestérol étaient des facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire.
Le cholestérol est un des agents responsables de l’athérosclérose qui conduit aux maladies cardio-vasculaires.
Le cholestérol, on en a besoin : c’est un constituant des parois des cellules, il contribue à la production d’hormones. Mais il n’en faut pas trop.
Quand on a trop de cholestérol LDL, il se dépose sur la paroi des artères, coronaires notamment, et les encrasse. Au fil des années, le diamètre de celles-ci se rétrécit, le sang y circule de plus en plus mal et des caillots s’y forment plus facilement. Si, un jour, un caillot se “coince” dans une artère du cœur et la bouche, c’est alors l’infarctus.
En fonction de votre taux de LDL et HDL  les risques suivants pour votre santé peuvent exister :
 Infarctus (une crise cardiaque) liés à l’athérosclérose (une obstruction par un mécanisme d’oxydation des artères).
 AVC (un accident vasculaire cérébral) liés à l’athérosclérose.
 Problèmes liés à la coagulation
Remarquons que les médecins parlent d’excès de cholestérol lorsque votre taux de cholestérol total excède les 6.5 mmol/L ou que votre taux de LDL (mauvais cholestérol) est supérieur à 4.5 mmol/L. Ces informations sont à titre purement informative, demandez conseil à votre médecin pour plus d’information.
Une accumulation de risques du cholestérol :
Lorsqu’il circule en excès dans le sang, le cholestérol devient dangereux pour votre cœur, votre cerveau, et vos jambes. Vous augmentez vos risques de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral.
L’excès de cholestérol, cela peut avoir des conséquences graves pour la santé.
Et pourtant, on ne ressent généralement pas grand chose. C’est pourquoi, il est souvent difficile de bien suivre son traitement chaque jour, quand aucun symptôme ne vous rappelle que vous êtes malade. Pourtant, seule une prise en charge au long cours permet d’éviter de graves complications.
Dans la grande majorité des cas, l’hypercholestérolémie est totalement dénuée de symptôme jusqu’à l’apparition des complications : plaques d’athérome (rétrécissement de l’artère visible à l’échographie), attaques cérébrales (ou accident vasculaire cérébral) ou cardiaques (infarctus), artérite des membres inférieurs… Autant de troubles qui peuvent occasionner des douleurs ou d’importants handicaps voire mettre la vie en danger. Un traitement permet d’éviter de telles complications. Encore faut-il le suivre régulièrement… Pour vous motiver, sachez mieux en évaluer les bénéfices et n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
Le cholestérol associé au cancer ?
Des taux bas de mauvais cholestérol dans le sang seraient associés à un risque légèrement accru de cancer.
Mais aucune raison encore d’arrêter les statines, selon les chercheurs.
Pour faire baisser le taux de « mauvais » cholestérol LDL dans le sang, les statines ont fait leurs preuves et sont couramment prescrites par le médecin, même si leurs effets sur la mortalité totale restent controversés. Au même moment, on voit poindre une nouvelle polémique liée à l’usage de ces médicament : une étude américaine vient de montrer que de très faibles niveaux de LDL cholestérol, conséquences de fortes doses de statines, seraient associés à un risque de cancer légèrement plus important que la normale. « Il ne faut pas pour autant cesser de prendre les statines prescrites par votre médecin », dit le Dr Karas, auteur de l’étude. « Un grand nombre d’études ont déjà clairement prouvé l’efficacité des statines dans la réduction des risques de maladies cardiovasculaires ».










Manger trop de viande rouge peut augmenter le risque de diabète


Selon une étude de très grande ampleur menée aux Etats-Unis auprès plus de 200 000 personnes, une consommation quotidienne trop importante de viande rouge, en particulier lorsqu'elle est transformée, augmente le risque de survenue d'un diabète de type 2. D'autres habitudes alimentaires sont à l'inverse protectrices.
Les habitudes alimentaires de 200 000 personnes décortiquées
Les auteurs de cette étude parue dans l'American Journal of Clinical Nutrition se sont appuyés sur les déclarations d'hommes et femmes américains suivis pendant des décennies ainsi que sur la présence ou non d'un diabète de type 2 :
- 37 083 hommes américains (dentistes, pharmaciens, vétérinaires..) âgés de 40 à 75 ans ont rempli entre 1986 et 2006 un questionnaire sur leurs antécédents,
habitudes de vie et alimentation ;
- 167 074 infirmières, âgées de 25 à 50 ans, ont également rempli entre 1980 et 2008 différents questionnaires.
A chaque fois le type (viande non transformée comme les steaks de bœuf, côtes de porc, viande transformée comme les saucisses, bacon, hot dogs, etc.), la quantité de viande et la fréquence de consommation ont été évalués. Les autres facteurs de risque de diabète ont également été pris en compte (obésité, sédentarité, antécédents familiaux, etc.).
Les auteurs ont ensuite analysé l'ensemble de ces données pour évaluer le risque de diabète. Ces résultats ont ensuite été croisés avec une analyse des études déjà réalisées qui s'appuyaient, au total, sur les habitudes de 442 101 personnes, dont 28 228 diabétiques de type 2.
Plus de 13 000 nouveaux cas de diabète détectés, la viande rouge incriminée
Le suivi des 200 000 personnes a montré que plus d'1 sur 20 est devenue diabétique de type 2. L'analyse de leurs habitudes a montré que celles qui prenaient tous les jours environ 100 grammes de viande rouge non transformée avaient 19 % de risques supplémentaires par rapport aux autres de développer un diabète. Les personnes qui consommaient en moyenne 50 grammes par jour de viande transformée (charcuteries, bacon, etc.) avaient quant à elles un risque augmenté de 51 %.
Cette augmentation du risque serait liée, selon les auteurs, à l'influence négative du sang (et du fer qu'il contient) de la viande rouge sur les tissus du pancréas (organe régulant la production d'insuline et donc le taux de sucre de sang). Le sel et les nitrites contenus dans les viandes transformées majoreraient cette agression oxydative du pancréas, ainsi que la présence d'acides gras saturés et le surpoids consécutif.
Des résultats préoccupants, d'autant plus qu'il a été montré récemment que la consommation régulière de viande rouge augmentait également le risque de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez l'homme (étude sur 40 291 Suédois âges de 45 à 79 ans et suivis pendant 10 ans). Enfin la consommation quotidienne de viande transformée majorerait aussi le risque de cancer du côlon, et même de cancer de la vessie.
Les aliments protéinés protecteurs
Cette étude a également permis en évidence les bénéfices de la consommation d'autres sortes de protéines :
- Remplacer la portion quotidienne de viande rouge non transformée par 28 grammes de noix diminue de 20 % le risque de diabète (et de 32 % par rapport au risque pris en mangeant quotidiennement 50 g de viande transformée)
- si l'on consomme à la place des produits laitiers allégés, le risque diminue de 16 % (29 % par rapport à la prise de viande transformée)
- Manger des protéines sous forme de céréales complètes plutôt que de viande rouge le baisse de 24 % (35% par rapport à la prise de viande transformée).
Privilégier au quotidien les aliments ci-dessus et diminuer la consommation de charcuterie et viande rouge permettrait donc de baisser le risque de survenue d'un diabète.
Les Français ne sont pas des gros consommateurs de viande rouge
En France, comme le souligne le Centre d'Information des Viandes, la consommation quotidienne de viande rouge tourne autour de 46 grammes seulement. Seuls 5 % des Français sont considérés comme gros consommateurs de viande (plus de 70 grammes par jour). Cette étude américaine n'implique donc pas un bouleversement des habitudes alimentaires des Français pour prévenir le risque de diabète.
Pour en revenir à cette vaste étude, les auteurs recommandent en conclusion la prise en compte de ces données, très solides scientifiquement en raison de l'importance de la taille de l'échantillon et de la durée du suivi, afin de faire évoluer les habitudes alimentaires et d'endiguer l'épidémie actuelle de diabète de type 2 qui sévit actuellement dans les pays occidentaux, notamment aux Etats-Unis.
Des recommandations qui concernent donc surtout les Américains (qui ont majoré la taille de leurs portions alimentaires depuis plusieurs décennies), mais qui nous rappellent tout de même l'importance de la modération et d'avoir une alimentation variée et équilibrée.

Le danger des colorants alimentaires


Le 1er avril 2011, l’agence de presse française Relaxnews signalait que « Certains colorants alimentaires artificiels pourraient être liés à l’hyperactivité chez les enfants
». Il était temps de s’intéresser à ce problème. Aux États-Unis, Michael Jacobson, directeur général du CSPI (Center for Science in the Public Interest) un puissant groupe de défense des consommateurs, s’est félicité dans un communiqué de cette décision. « Je suis heureux de voir qu’après de nombreuses années de déni, la FDA se penche sur les indications liant les colorants alimentaires synthétiques à des problèmes de comportement chez des enfants ».
Ces colorants n’ont aucune raison de se trouver dans des aliments, si ce n’est de leur donner une apparence attirante. Michael Jacobson a bien expliqué leur présence : « Ils sont souvent utilisés de ce fait dans des aliments de mauvaise qualité pour attirer les enfants ou simuler la présence de produits naturels sains comme les fruits […]. Je ne peux qu’espérer que le comité d’experts recommandera à la FDA d’exiger des labels d’avertissement et des encouragements pour que les industries agro-alimentaires renoncent volontairement à ces substances synthétiques pour utiliser des colorants naturels ». Il ne nous reste plus qu’à espérer un changement de comportement de la FDA, qui, pour l’instant, est aussi « transparente et indépendante » que l’Afssaps, et dont la plupart des experts ont des liens d’intérêts avec l’industrie, qu’elle soit alimentaire ou pharmaceutique.
En Europe, une loi requiert que les aliments contenant des colorants artificiels comportent un avertissement sur les risques potentiels, ce qui n’est jamais appliqué. On écrit bien le nom des colorants, (E 102, E 104, E 110, etc.) mais sans jamais indiquer les risques qu’ils engendrent. L’Agence européenne de la sécurité des aliments (AESA) réévalue actuellement les colorants autorisés dans l’Union européenne et de nouvelles dispositions d’étiquetage seront prochainement adoptées. Il s’agit surtout de vérifier si les teneurs ne dépassent pas les doses maximales autorisées et si 2 colorants non autorisés, l’amarante E123 et l’érythrosine E 127, ne se trouvent pas dans les produits de confiserie. Toutefois, ce n’est pas parce que de très nombreux colorants artificiels sont autorisés qu’ils sont sans danger puisque la plupart des colorants synthétiques sont fortement soupçonnés et souvent nettement accusés d’être cancérigènes.

Il est évident que l’hyperactivité fait moins peur que le cancer, aussi, en dénonçant – à juste titre – ce risque, on fait l’impasse sur la carcinogénicité. « Nous avons examiné les études sur cette question et n’avons pas vu de lien direct solide bien que certains enfants hyperactifs souffrant d’un déficit d’attention pourraient avoir une sensibilité à certaines de ces substances chimiques », a expliqué Douglas Karas, porte-parole de la FDA, à l’AFP. « Quelles que soient les recommandations de ces experts, la FDA en prendra bonne note et les intégrera dans ses délibérations pour déterminer si un changement dans les réglementations concernant ces colorants s’impose », souligne également ce porte-parole qui ne prévoit pas de décision avant plusieurs mois. En revanche, les experts indépendants ont été presque unanimes. Ils étaient 13 contre 1 à juger nécessaires des études supplémentaires sur les questions soulevées par ces colorants alimentaires. Et les partisans d’une interdiction de ces colorants citent l’exemple du Dr Benjamin Feingold, pédiatre de Californie, qui dans les années 70 avait traité avec succès certains enfants hyperactifs en leur prescrivant entre autre un régime alimentaire sans ces substances artificielles.
Il est évident que si les consommateurs refusaient d’acheter des produits contenant des colorants chimiques, les industriels cesseraient d’en mettre dans tous leurs produits alimentaires, céréales, sucreries, conserves, et même des médicaments. Mais pour que les consommateurs deviennent raisonnables, il doivent être informés, ce que nos instances de santé se gardent bien de faire.
Malheureusement, il est peu probable que l’Agence européenne de la sécurité des aliments mette en garde les consommateurs contre tous les colorants synthétiques. Une fois de plus, elle se contentera de fixer des doses limites pour des produits dangereux qui ne servent qu’à donner une meilleure apparence à une nourriture sans odeur ni saveur naturelle. Quant aux enfants hyperactifs, il suffira de les empoisonner avec de la Ritaline® et le tour sera joué. Étant abrutis par cette camisole chimique, ils ne pourront se révolter.

Bisphénol A, Bisphénol S : mêmes dangers ?


Révélé néfaste pour la santé, le bisphénol A a été interdit dans les biberons. Détecté par la suite dans le papier thermique des tickets de caisse, les supermarchés U et Carrefour ont décidé de l’en retirer… pour y substituer le bisphénol S. Ce dernier est-il moins toxique ?
 « Le bisphénol A (BPA) est actuellement classé en tant que substance reprotoxique de catégorie 3, c’est-à-dire jugée préoccupante pour la fertilité de l’espèce humaine, en raison d’effets toxiques possibles mais non démontrés sur la reproduction » déclarait l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), dans un communiqué du 3 juin 2010.
Les scientifiques soupçonnent le BPA d’être à l’origine de malformations génitales, de chute de la fertilité, et de cancers de la prostate et des testicules. En application du principe de précaution, qui consiste à préserver la population et l’environnement contre un risque éventuel, la France a interdit la commercialisation de biberons produits à base de bisphénol A, par une loi du 30 juin 2010. L’Union Européenne a suivi ce chemin cinq mois plus tard. Cette interdiction visait à protéger la santé publique contre le BPA, même si ce dernier reste présent dans plusieurs plastiques alimentaires toujours commercialisés.
En octobre 2010, dans un communiqué , l’INRA révèle que le BPA peut pénétrer l’organisme humain par la peau. Une étude antérieure avait relevé « des taux importants de bisphénol A dans l’organisme des personnes en contact régulier avec des tickets de caisse ou des reçus de cartes de crédit », précise l’INRA. « Le BPA est en effet utilisé comme régulateur de la coloration à l’impression des tickets »…
Bisphénol S : un substitut satisfaisant ?
Les supermarchés U et Carrefour avaient pris les devants dès février 2010, en retirant le bisphénol A de leurs tickets de caisse… Ils l’ont remplacé par le bisphénol S (BPS). Celui-ci est-il moins dangereux ? Rien n’est moins sûr. C’est pourtant l’argument avancé par les supermarchés concernés. Mais le manque d’études concernant le BPS ne permet pas de déduire de telles conclusions.
Gérard Bapt, médecin, député maire de Saint-Jean en Haute-Garonne et président du groupe « Santé environnementale » de l’Assemblée nationale, suggère aux supermarchés de préférer l’emploi d’un procédé chimique « ayant déjà fait l'objet d'études scientifiques en terme de dangerosité ». D’autant que les rares études sur le BPS ne penchent pas en faveur de son innocuité.
L’une d’entre elles, sur la biodégradation de différents bisphénols, révèle que le BPS affiche une excellente stabilité face à la chaleur et une grande résistance à la lumière du soleil. Son utilisation présenterait des dangers environnementaux supérieurs à celle du BPA, du fait de sa lente biodégradabilité. L’étude révèle également que les bisphénols ont tous la particularité de développer une activité oestrogénique, même si celle-ci varie en proportion selon le type de la substance.
Remplacer le BPA par le BPS reviendrait donc à substituer un perturbateur endocrinien par un autre… Au vu de ces résultats, « le BPS est une alternative inadaptée car tout aussi néfaste que le bisphénol A », conclut le Réseau Environnement Santé (RES) , avant d’ajouter que « des recherches supplémentaires sont toutefois nécessaires pour évaluer l’impact sanitaire de ce nouveau papier thermique. »