dimanche 21 août 2011

Facebook pourrait provoquer de graves problèmes de santé mentale chez les enfants et les ados


Comme tous les matins, je fais ma petite revue quotidienne du web et je tombe assez régulièrement sur des articles US qui traitent de tels ou tels dangers provoqués par les nouvelles technologies. Aujourd’hui, en tombant sur un article de Digital Trends sur les dangers de Facebook sur la santé mentale de nos enfants, j’ai eu envie de le partager avec vous tout simplement pour savoir ce que vous en pensez. Personnellement, dans ce pays de tous les excès, il y a des gens qui n’ont rien d’autre à faire que de réaliser des études qui franchement me font beaucoup rire. J’ai encore beaucoup de mal à comprendre que l’on puisse faire de telles analyses sous prétexte d’être professeur en psychologie comme le Dr Rosen, auteur de la présente étude. C’est pour cette raison que j’ai mis le titre de l’article au conditionnel. Mais à vous de juger :
La communauté scientifique commence seulement à découvrir les différents effets, néfastes ou bénéfiques, de l’utilisation des réseaux sociaux et la façon dont elle change tout, de l’interaction humaine au développement de la jeunesse. Selon une étude récente, l’utilisation de Facebook entre autres, peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale des enfants et des adolescents. Ces résultats ont été dévoilés par le Dr Larry Rosen D., professeur de psychologie à l’Université de l’Etat de Californie, à la 119ème Convention annuelle de l’American Psychological Association, à Washington. Dr Rosen, dont l’étude a été intitulée « Poke Me: How Social Networks Can Both Help and Harm Our Kids » ou Comment les réseaux sociaux peuvent à la fois aider et nuire à nos enfants, a étudié les effets de la technologie sur les personnes pendant plus de 25 ans.
L’étude du Dr Rosen démontre quelques détails assez inquiétants :
• Les adolescents et jeunes adultes qui sont constamment connectés à Facebook, sont plus souvent à montrer des troubles psychologiques, comme la paranoïa, des tendances agressives, des comportements antisociaux et l’utilisation accrue d’alcool. Ces adolescents ont plus souvent des tendances narcissiques, qui sont nourris par leur capacité à diffuser des informations en permanence sur eux-mêmes grâce à Facebook.
• Les enfants, les pré-adolescents et adolescents qui ont utilisé de manière régulière la technologie, comme Internet et les jeux vidéo, ont plus de maux d’estomac, de troubles du sommeil, d’anxiété et de dépression. Ils ont également manquer plus souvent l’école.
• Sans surprise, les collégiens et lycéens qui se connectent à Facebook au moins une fois pendant de 15 minutes ont des notes inférieures. Rosen et son équipe ont découvert que la plupart des étudiants n’étaient capables de se concentrer sur leurs études que pendant 2 ou 3 minutes avant qu’ils soient distrait par la technologie, comme la réception ou l’envoi de SMS, l’utilisation d’applications mobiles ou tout simplement du Web.
• Rosen a aussi révélé que l’adolescent moyen envoi environ 2000 SMS par mois, une quantité assez impressionnante qui pose des problèmes de sommeil et de concentration, ainsi que le stress physique.
Malgré la pléthore de mauvaises nouvelles sur l’utilisation excessive des réseaux sociaux et l’utilisation d’autres technologies, les résultats de Rosen ne sont pas tous négatifs.
Par exemple, les jeunes adultes qui utilisent régulièrement Facebook sont plus en mesure d’évoquer « l’empathie virtuel » pour les amis en ligne. Et les adolescents introvertis peuvent apprendre de précieuses compétences de socialisation derrière la sécurité d’un écran d’ordinateur. Les réseaux sociaux peuvent également fournir des moyens novateurs pour les enseignants pour se connecter avec les étudiants.
Pour les parents qui pensent pouvoir contrôler l’apport des réseaux sociaux à leurs enfants par l’utilisation d’un logiciel de surveillance informatique, Rosen affirme que cela est une cause perdue d’avance.
«Si vous pensez que vous devez utiliser une sorte de programme informatique pour surveiller le réseau social de votre enfant, vous perdez votre temps. Votre enfant trouvera une autre solution très rapidement ». « Il faut instaurer la confiance et parler assez tôt de l’utilisation des nouvelles technologies, de sorte que lorsqu’il y a un problème, si votre enfant est victime d’intimidation ou tombe sur une image troublante, qu’il vienne vous en parler de lui-même. »

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