mardi 24 mai 2011

Nucléaire : se protéger de l’inhalation des particules radioactives par voie aérienne

Comment se protéger de l’inhalation par voie aérienne et de l'ingestion par la nourriture des particules radioactives ? Il existe tout une panoplie d’actions en fonction de la menace, des moyens financiers et physiques que les personnes peuvent mettre en œuvre. Les mieux protégés étant les Suisses où par obligation d’urbanisme la plupart des maisons possèdent un abri NBC (Nucléaire, Bactériologique et Chimique) équipé.

La contamination par voies aériennes des particules en suspension se fait essentiellement par les muqueuses des yeux, la bouche et le nez. Pour se protéger, le top efficace à 100 % est de porter un masque avec une cartouche filtre qui inclut le visage.

Ce type de masque de protection appelée NBC est à l’origine de conception à usage militaire (en principe au standard de l’OTAN pour l’Europe).

Il est nécessaire pour tout déplacement de personne dans une zone où des contaminants aériens sont présents.

Ce masque doit être associé avec le port d’une combinaison étanche à usage unique, des gants et des bottes, l’ensemble ayant des liaisons étanches réalisées avec du ruban adhésif.

Parallèlement il est nécessaire le temps que les contaminants aériens disparaissent de confiner son appartement afin de réduire tant faire se peu la circulation d’air notamment aux fenêtres, portes et autres issues sur l’extérieur.

En principe se protéger à des degrés divers tant faire se peut contre les particules ne revient pas très cher, puisqu’il est possible de trouver dans le commerce des types de masques plus ou moins efficaces à usage unique avec clapet anti-retour, des lunettes de protection et des combinaisons à usage unique. Pour les combinaisons à usage unique celles-ci doivent être impérativement de type bi-couches avec à l’extérieur un film étanche aux particules, les prix moyens constatés dans les magasins de bricolage varient entre 3,5 et 10 €.


Le danger des colorants alimentaires


Le 1er avril 2011, l’agence de presse française Relaxnews signalait que “Certains colorants alimentaires artificiels pourraient être liés à l'hyperactivité chez les enfants”.

Il était temps de s’intéresser à ce problème. Aux États-Unis, Michael Jacobson, directeur général du CSPI (Center for Science in the Public Interest) un puissant groupe de défense des consommateurs, s'est félicité dans un communiqué de cette décision. “Je suis heureux de voir qu'après de nombreuses années de déni, la FDA se penche sur les indications liant les colorants alimentaires synthétiques à des problèmes de comportement chez des enfants”.

Ces colorants n'ont aucune raison de se trouver dans des aliments, si ce n’est de leur donner une apparence attirante. Michael Jacobson a bien expliqué leur présence : “Ils sont souvent utilisés de ce fait dans des aliments de mauvaise qualité pour attirer les enfants ou simuler la présence de produits naturels sains comme les fruits, […]. Je ne peux qu'espérer que le comité d'experts recommandera à la FDA d'exiger des labels d'avertissement et des encouragements pour que les industries agro-alimentaires renoncent volontairement à ces substances synthétiques pour utiliser des colorants naturels”.

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter un changement de comportement de la FDA, qui, pour l’instant, est aussi “transparente et indépendante” que l’Afssaps, et dont la plupart des experts ont des liens d’intérêts avec l’industrie, qu’elle soit alimentaire ou pharmaceutique.

En Europe, une loi requiert que les aliments contenant des colorants artificiels comportent un avertissement sur les risques potentiels, ce qui n’est jamais appliqué.

On écrit bien le nom des colorants, (E 102, E 104, E 110, etc.) mais sans jamais indiquer les risques qu’ils engendrent.

L'Agence européenne de la sécurité des aliments (AESA) réévalue actuellement les colorants autorisés dans l'Union européenne et de nouvelles dispositions d'étiquetage seront prochainement adoptées. Il s'agit surtout de vérifier si les teneurs ne dépassent pas les doses maximales autorisées et si 2 colorants non autorisés, l'amarante E123 et l'érythrosine E 127, ne se trouvent pas dans les produits de confiserie.

Toutefois, ce n’est pas parce que de très nombreux colorants artificiels sont autorisés qu’ils sont sans danger puisque la plupart des colorants synthétiques sont fortement soupçonnés et souvent nettement accusés d’être cancérigènes.

Il est évident que l’hyperactivité fait moins peur que le cancer, aussi, en dénonçant – à juste titre – ce risque, on fait l’impasse sur la carcinogénicité. “Nous avons examiné les études sur cette question et n'avons pas vu de lien direct solide bien que certains enfants hyperactifs souffrant d'un déficit d'attention pourraient avoir une sensibilité à certaines de ces substances chimiques”, a expliqué Douglas Karas, porte-parole de la FDA, à l'AFP.

“Quelles que soient les recommandations de ces experts, la FDA en prendra bonne note et les intégrera dans ses délibérations pour déterminer si un changement dans les réglementations concernant ces colorants s'impose”, souligne également ce porte-parole qui ne prévoit pas de décision avant plusieurs mois.

En revanche, les experts indépendants ont été presque unanimes. Ils étaient 13 contre 1 à juger nécessaires des études supplémentaires sur les questions soulevées par ces colorants alimentaires. Et les partisans d'une interdiction de ces colorants citent l'exemple du Dr Benjamin Feingold, pédiatre de Californie, qui dans les années 70 avait traité avec succès certains enfants hyperactifs en leur prescrivant entre autre un régime alimentaire sans ces substances artificielles.

Il est évident que si les consommateurs refusaient d’acheter des produits contenant des colorants chimiques, les industriels cesseraient d’en mettre dans tous leurs produits alimentaires, céréales, sucreries, conserves, et même des médicaments. Mais pour que les consommateurs deviennent raisonnables, il doivent être informés, ce que nos instances de santé se gardent bien de faire. Malheureusement, il est peu probable que l'Agence européenne de la sécurité des aliments mette en garde les consommateurs contre tous les colorants synthétiques. Une fois de plus, elle se contentera de fixer des doses limites pour des produits dangereux qui ne servent qu’à donner une meilleure apparence à une nourriture sans odeur ni saveur naturelle.

Quant aux enfants hyperactifs, il suffira de les empoisonner avec de la Ritaline® et le tour sera joué. Etant abrutis par cette camisole chimique, ils ne pourront se révolter.

cheeseburgers surgelés

Des cheeseburgers surgelés vendus chez Auchan ont été rappelés, par le fabricant CERF, en raison de la présence Escherichia coli O157 H7 dans les steaks hachés.
Ces cheeseburgers sont en vente au rayon surgelés Self Discount et sont sans marque commerciale. Ils sont cependant conditionnés par paquets de six (6 x 125g) dans des sacs plastiques sur lesquels figurent un drapeau américain.
Ils ont été commercialisés au cours de ce mois et portent le code barre suivant : 3 254 350 684 008. Il s’agit en outre des lots ayant pour référence : 26/04/2011, 27/04/11, 06/05/11, 09/05/11 et possédant les dates de péremption suivantes : 26/04/2012, 27/04/2012, 06/05/2012, 09/05/2012.
La consommation des ces cheeseburgers peut entrainer des gastro-entérites qui seraient potentiellement hémorragiques, accompagnées ou non de fièvre, et pouvant être suivies de complications rénales sévères chez les jeunes enfants.
Il est conseillé de ne pas consommer ces produits et de les rapporter au point de vente.
Un numéro vert a été mis à disposition des consommateurs : 0800 802 511.

Pain de Mie

Du pain de mie extra moelleux de la marque Magasins U a été rappelé car des bris de verre ont été retrouvés dans le produit !
Commercialisés dans tous les magasins U (Hyper U, Super U, U Express, Marché U, Utile), les produits concernés portent le code barre suivant : 3 256 224 034 261 et une DLUO (date limite d’utilisation optimale) au 27/05/11.
Les clients sont invités à retourner le produit dans n’importe quel magasin U pour se faire rembourser.

danger alimentaire du glutamate


Le glutamate monosodique (couramment appelé glutamate) est l'un des additifs alimentaires (code E 621) les plus utilisés dans l'industrie agro-alimentaire (1 500 000 tonnes par an) et dans la cuisine asiatique (qui utilise 80% de la production mondiale en cet additif), notamment parce qu'il est peu coûteux et efficace pour renforcer le goût. Faisons un point sur les raisons pour lesquelles le glutamate de monosodium est utilisé, quelles nourritures en contiennent, les sources cachées de GMS et les dangers possibles provoqués par cet additif. Lisez aussi : 12 additifs alimentaires à consommer le moins possible.

> Glutamate monosodique (GMS) : qu'est-ce que c'est ?
Le GMS est un additif chimique couramment utilisé par l'industrie agro-alimentaire en tant qu'exhausteur de goût (substance qui n'a pas de saveur marquante et qui permet d'augmenter le goût et/ou l'odeur d'un produit alimentaire, sans en modifier le goût). Lisez aussi : Donner du goût aux repas avec 10 légumes et fruits.

Le glutamate est un stimulateur chimique extrêmement puissant. L'industrie agro-alimentaire n'a pas trouvé de remplaçant à cet additif et les experts doutent qu'elle puisse en trouver à moyen terme. Le GMS est utilisé par l'industrie, dans de nombreux types de nourriture, depuis qu'il est inventé au Japon en 1908 (par le professeur Kikunae Ikeda et un chercheur de l'entreprise Ajinomoto, qui l'ont découvert dans une algue kombu).

Chimiquement parlant, le glutamate monosodique est le sel sodium de l'acide glutamique (l'un des 20 acides aminés naturels non essentiels qui composent les protéines). Cela explique le nom de "glutamate de monosodium".

Concrètement, il s'agit d'une poudre blanche (composée de petits cristaux) qui se dissout rapidement dans l'eau ou la salive. Une fois dissoute, cette substance se sépare en sodium et en glutamate. Le glutamate est fabriqué en fermentant un féculent et un sucre (comme la canne à sucre, la mélasse). Lisez aussi : Bienfaits santé du sodium, risques et symptômes du manque de sodium.

L'acide glutamique fût isolé en premier lieu à partir du gluten (blé) et fût découvert comme l'essence des goûts délicieux des bonnes soupes préparées au Japon.


> Pourquoi le glutamate est utilisé dans les nourritures ?
Le GMS est principalement utilisé dans le monde en tant qu'exhausteur de goût. Comme nous l'avons dit plus haut, il s'agit d'une substance qui est ajoutée à un produit alimentaire pour compléter ou améliorer (dans le sens de renforcer) son goût ou arôme original, sans modifier le goût de ce produit alimentaire. Un autre terme souvent utilisé pour désigner des substances similaires au glutamate de monosodium est "potentialisateur de saveur". Lisez aussi nos trucs pour faire la cuisine plus sainement.


> Nourritures qui contiennent du glutamate et les sources cachées
Le GMS est utilisé dans le monde entier dans les soupes ou bouillons, sauces, jus de viande, assaisonnements, mélanges d'épices. Il est également présent dans une variété de nourritures transformées, en conserve ou congelées : viandes, poissons, légumes, plats prêts-à-manger, garnitures, ketchups, mayonnaises, sauces de soja, saucisses, grignotages, quelques fromages transformés, poudres pour nouilles instantanées, etc.

Le glutamate est couramment associé à la cuisine chinoise, ce qui n'est pas surprenant étant donné que cet additif alimentaire est utilisé à l'origine pour renforcer le goût des plats asiatiques en général, et des plats chinois en particulier.

L'usage du glutamate monosodique est parfois caché dans les étiquettes alimentaires sous différents noms. Si vous voyez "assaisonnements naturels" (n'oubliez pas qu'il s'agit d'une substance chimique présente à l'état naturel), "protéines hydrolysés" et "épices" dans une étiquette de produit alimentaire, vous voyez probablement une façon cachée d'indiquer la présence du GMS. Soyez donc conscients de sa présence très probable même dans des nourritures que vous pensez dépourvues de de cet additif alimentaire. Lisez aussi nos conseils pour mieux décoder les étiquettes des produits alimentaires.


> Dangers potentiels du glutamate de monosodium
Aux Etats-Unis, cet exhausteur de goût est inclus par la FDA dans la liste des produits généralement reconnus comme non dangereux, avec le sel (qui est également un additif alimentaire), le poivre, le sucre, le vinaigre, etc. Le conseil européen de l'information sur l'alimentation (un organisme financé par l'industrie agroalimentaire) reconnaît aussi le GMS comme un produit non dangereux. Au Japon, il s'agit d'un additif alimentaire autorisé à être utilisé sans restrictions. Lisez aussi nos conseils pour consommer moins de sel de table.

Cependant, dès 1968, des personnes ont déclaré des symptômes de brûlure, d'engourdissement, de sensations serrées dans la partie supérieure du corps après avoir mangé dans un restaurant chinois. Ces symptômes étaient qualifiés de "syndrome du restaurant chinois". Ce syndrome était immédiatement associé à la consommation du GMS mais aucune donnée concluante n'a pu prouver qu'il s'agit des effets secondaires immédiats causés par cet additif.

Selon certains experts (notamment le docteur Russell Blaylock), le glutamate monosodique est une excitotoxine, terme désignant une substance chimique qui excite vos neurones (cellules du cerveau) et qui peut provoquer la mort de ces neurones. Ces experts suggèrent que les excitotoxines comme le GMS peuvent aggraver de nombreux troubles neurologiques tels que la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson. Pour ces experts, les dangers provoqués par le glutamate et d'autres excitotoxines peuvent inclure : attaques, endommagement des neurones, allergies, rougeurs, crises d'asthme, migraine, tumeurs cérébrales. Lisez aussi : Alimentation qui diminue les risques de maladies du cerveau.

D'autres personnes sensibles au glutamate de monosodium (environ 1 sur 5 000 dans le monde, mais 1 sur 50 000 en Asie) ont rapporté d'autres dangers de cette substance :
  • Sensations de brûlure dans le dos, le cou, la poitrine, la bouche,
  • Engourdissement dans les mêmes régions du corps,
  • Paralysie,
  • Bronchospasme (difficulté à respirer) chez les personnes asthmatiques qui souffrent d'intolérance au GMS, incapacité à respirer, manque de souffle,
  • Enflure,
  • Transpiration excessive,
  • Picotements ou chaleur au visage, aux mains, au dos,
  • Nausées,
  • Faiblesse,
  • Contraction faciale,
  • Accélération du rythme cardiaque,
  • Douleurs à la poitrine,
  • Crises d'asthme,
  • Somnolence,
  • Envies de manger des nourritures malsaines.

Selon les personnes qui ont souffert d'effets indésirables (de type allergique ou d'hypersensibilité) suite à une consommation de nourritures contenant du GMS, les réactions à cet additif alimentaire peuvent avoir lieu juste après la consommation jusqu'à 2 jours après. En général, les effets secondaires apparaissent 20 minutes après la consommation et s'en vont au bout de 2 heures. Les experts considèrent que ces réactions allergiques ne causent pas de danger pour la santé à long terme, mais recommandent aux personnes hypersensibles au glutamate monosodique d'éviter la consommation de nourritures qui en contiennent. Lisez aussi : Choses à savoir sur les allergies alimentaires.

Une étude américaine réalisée sur des rats de laboratoire a trouvé que le GMS augmente leur risque d'obésité. Les jeunes rats nourris aux aliments contenant du GMS ont vu tripler la quantité d'insuline produite par leur pancréas, ce qui provoque leur obésité. Certains experts se posent la question de savoir si le glutamate monosodique peut produire le même effet négatif sur les humains, contribuant par là au problème d'obésité dans le monde entier. Lisez aussi : Tout savoir sur la résistance à l'insuline.

Certaines études suggèrent que l'acide glutamique, à partir du quel le GMS forme le sel sodium, peut provoquer des lésions cérébrales. Jusqu'à maintenant, ces études ont été menées uniquement sur des animaux et sur des doses très élevées. Lisez aussi : Quels aliments favorisent un cerveau puissant ?