dimanche 26 juin 2011

10 bonnes façons de réagir contre l’obésité

L’obésité chez les enfants est un véritable fléau. Souvent assommés de regards négatifs, cette partie de la population concerne 1 enfant sur 6 actuellement en France. Pour combattre et sensibiliser, l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) organise chaque année une journée nationale dans le but d’alerter et d’informer au mieux les familles sur le dépistage et les conséquences sur l’idée négative que le grand public se fait de l’obésité.
Dans cette volonté de sensibilisation de toutes et tous, le 10 janvier 2011 mettra sous les projecteurs la 5ème journée nationale de prévention et d’information sur l’obésité infantile. Lors de cette journée nationale, des consultations gratuites sont réalisées par environ 600 pédiatres dans 77 villes françaises. Phénomène grandissant à cause des modes de vie et d’alimentation, l’obésité ne doit pas être prise à la légère, vu qu’elle est à la base de graves problèmes de santé et qu’elle diminue de 13 ans l’espérance de vie !
Pour compléter toutes les informations disponibles sur Internet et auprès des spécialistes et professionnels de la santé, je vous propose 10 idées ou principes pour améliorer nos comportements face à ce problème de santé publique.
Agir soit même au quotidien est la base, surtout lorsque l’on prend conscience que nos enfants prennent leur modèle sur nous et les adultes qui les entourent, et ne pas atteindre les scores des États-Unis, avec l’obésité infantile comme n°1 du Top 10 des problèmes de santé des enfants (comme le dévoilait les chiffres 2010, via).
10 bonnes façons de réagir contre l’obésité
  • ·         Équilibrer et ajuster les repas à la quantité nécessaire
  • ·         Prendre les repas en famille et si possible en même temps
  • ·   Attendre que chacun finisse son plat avant de passer au plat suivant et mâcher correctement les aliments
  • ·         Ne pas manger devant la télévision, son ordinateur, sa console électronique ou son iPad®
  • ·     Ne pas forcer un enfant à terminer son assiette, mais l’inciter et l’épauler pour goûter et découvrir toutes les saveurs
  • ·         Faire 3 repas par jour et un goûter, constitués de légumes, fruits, fibres, féculents et toutes les vitamines nécessaires
  • ·         Fuir le grignotage entre les différents repas et remplacer les petites faims par une bonne hydratation ou quelques fruits secs
  • ·         Limiter les assaisonnements excessifs des plats, comme les sauces (salées, sucrées) ou encore les fromages râpés et améliorer sa santé digestive
  • ·         Choisir les escaliers plutôt que les ascenseurs ou les escalators
  • ·   Avoir une activité physique quotidienne entre 30mn et 1H en privilégiant les trajets de courtes distances par le vélo, la trottinette, la marche,…

Nutritions et prévention du cancer : la brochure



Lancé en 2001, le Programme National Nutrition Santé (PNNS 2001-2005) a pour objectif l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition, qui recouvre à la fois l’alimentation et l’activité physique. En 2006, le PNNS 2 (2006-2010) a été lancé afin de prolonger et d’amplifier les actions menées dans le cadre du PNNS 1.
Le PNNS a donné lieu à la publication de documents destinés au grand public et aux professionnels de santé. Cette brochure, dont l’INCa a coordonné l’actualisation, fait partie de la collection « les synthèses du Programme National Nutrition Santé ». Elle s’est appuyée sur l’expertise scientifique du réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe), en partenariat avec l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa), l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et l’Institut de Veille Sanitaire (InVS).
La brochure fournit aux professionnels de santé les éléments essentiels pour, d’une part, encourager des comportements ou modes de vie et certaines habitudes alimentaires favorables à la réduction des risques vis-à-vis des cancers et pour, d’autre part, répondre à des questions qui leur sont fréquemment posées, ou abordées par les média, et souvent basées sur des idées non fondées.
Depuis près de 40 ans en effet, de très nombreux travaux ont cherché à identifier et à préciser le rôle de certains facteurs nutritionnels susceptibles d’intervenir comme facteurs de risque ou au contraire de protection dans le développement des cancers.
La brochure comporte deux parties. Dans la partie consacrée aux relations convaincantes ou probables conduisant à des recommandations pour la prévention primaire des cancers, sont fournies des données sur l’exposition de la population française au facteur considéré, sur l’épidémiologie, sur les mécanismes, sur le niveau de preuve, sur d’autres arguments (interactions avec d’autres facteurs de risque, etc…), ainsi que des conclusions, des recommandations et des références.
Les facteurs augmentant le risque de cancers :
* les boissons alcoolisées : leur consommation est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie (de 9 à 168 % par verre consommé par jour, selon les localisations). Le risque augmente avec la quantité globale d’alcool absorbée et est significatif dès une consommation moyenne d’un verre par jour. Toute consommation d’alcool est donc déconseillée.
* Le surpoids et l’obésité : à l’heure actuelle en France, le surpoids touche 26 à 32 % de la population et l’obésité 8 à 17 % des adultes. 14 à 17,5 % des enfants présentent une surcharge pondérale. Or l’accroissement de la corpulence est associé à une augmentation du risque de plusieurs cancers (de 8 à 55 % selon les localisations) : œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein (après la ménopause) et vésicule biliaire.
* Viandes rouges et charcuteries : il a été estimé que le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour. En France, un quart de la population consomme au moins 500 g de viandes rouges par semaine, et plus d’un quart de la population au moins 50 g de charcuteries par jour.
* Sel et aliments salés : leur consommation augmente le risque de cancer de l’estomac. En France, deux tiers des hommes et un quart des femmes ont des apports en sel supérieurs à 8 g par jour.
* Compléments alimentaires à base de bêta-carotène : les études d’intervention montrent que chez les sujets exposés à des agents cancérogènes, tels que chez les fumeurs, la consommation au long cours de compléments à base de bêta-carotène à doses non-nutritionnelles (20 à 30 mg/jour, alors que les apports journaliers recommandés sont de 2,1 mg) augmente significativement le risque de cancer du poumon. Sauf cas particuliers de déficiences, et sous contrôle médical, la consommation de compléments alimentaires n’est donc pas recommandée. Il est conseillé de satisfaire les besoins nutritionnels par une alimentation équilibrée et diversifiée.
Les facteurs réduisant le risque de cancers :
* Activité physique : elle s’associe à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l’endomètre. Le risque de cancer du côlon diminue de 18 à 29 % selon le type d’activité ou son intensité. Il est donc recommandé de limiter les activités sédentaires et, pour les adultes, de pratiquer au moins 5 jours par semaine au minimum 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée (ex. : marche rapide) ou de pratiquer 3 jours par semaine 20 minutes d’activité physique d’intensité élevée (ex. : jogging).
* Fruits et légumes : leur consommation est associée à une réduction du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac et poumon (pour les fruits seulement). On estime qu’en France, seuls 43 % de la population adulte consomment au moins 5 fruits et légumes par jour.
* Allaitement : en France, le pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé de 53 % en 1998 à 63 % en 2003. Il est encore inférieur à celui d’autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie. L’allaitement s’associe à une baisse du risque de cancer du sein chez la mère, avant et après la ménopause.