samedi 5 mai 2012

Danger des champs électromagnétiques - Dr Klinghardt


Effets du mercure sur les neurones


Le plomb -- Des gestes simples pour réduire votre exposition


Bien dormir, c’est bien vivre


Les troubles du sommeil bien souvent, trouvent leur origine dans des facteurs que nous pouvons gérer et modifier. L’objectif est d’éviter autant que possible le recours aux somnifères, et de privilégier des solutions alternatives : nutrition, phytothérapie… Explications du Dr François Duforez, médecin du sommeil et du sport à l’Hôtel-Dieu de Paris.
Les clés du « bien-dormir » reposent principalement sur des conseils de bon sens :
Un environnement optimal. « La température de la chambre ne doit pas dépasser les 18-19 degrés. Isolez-vous aussi des sources lumineuses. Et évitez le bruit, bien-sûr », précise François Duforez.

Une literie de qualité. « Nous voyons de plus en plus de patients consulter avec des douleurs au niveau des points de pression, du dos, des hanches, des épaules… » Ces douleurs sont trop souvent le fait d’une literie trop ancienne, ou mal adaptée : trop ferme ou au contraire, trop molle.
De la régularité. Respectez des horaires réguliers pour le lever et le coucher.
Du sport oui, mais au moins 4 heures avant le coucher pour « Laisser le temps à votre organisme de se refroidir ».

Et l’alimentation ? Et les plantes ? Pour certains toutefois, le strict respect de ces règles ne suffit pas. Et aujourd’hui, ils désirent retrouver un sommeil de qualité sans forcément recourir à des médicaments. Côté nutrition, le Dr Duforez leur conseille de diminuer les apports en certains protides au repas du soir : viandes, œufs, poissons, fromages à pâte dure ne sont pas vraiment bienvenus. « Ce sont des précurseurs de la tyrosine qui produisent de la dopamine, de la noradrénaline et qui stimulent la vigilance ». Au dîner, misez plutôt sur les sucres lents. »

Pour des troubles du sommeil légers, le rituel de la tisane peut être une solution intéressante. « Les principes actifs de certaines plantes favorisent l’endormissement et la qualité du sommeil. C’est le cas de l’aubépine, de la valériane, de la passiflore ». En cas de troubles plus importants, ces plantes peuvent être prescrites par votre médecin, de manière individualisée, sous forme de préparation magistrale à base d’extraits de plantes fraîches standardisés. L’avantage de la préparation magistrale est qu’elle est adaptée aux besoins spécifiques de chacun par rapport aux plantes utilisées et à leur dosage. Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
De manière générale, François Duforez estime qu’il est tout à fait possible « de régler beaucoup de troubles du sommeil en suivant tous les conseils d’hygiène de vie, en recourant à la phytothérapie, en s’attachant à des techniques de respiration, de décontraction musculaire pour chasser le stress. L’objectif, c’est d’être actif et de comprendre qu’un bon sommeil dépend en grande partie de l’hygiène de vie ».

Serena Williams et son nouveau régime


NEW YORK, États-Unis - Serena Williams affirme qu'elle ne souffre pas trop du nouveau régime alimentaire qu'elle s'est imposée pour soutenir sa grande soeur Venus.

Serena a expliqué qu'elle a réduit sa consommation de poulet et de poisson et qu'elle mange plus d'aliments crus comme Venus, qui a procédé à ces changements alimentaires afin d'aider son corps à surmonter le syndrome de Gougerot-Sjögren, une maladie auto-immune qui peut entraîner fatigue et douleurs articulaires. Mais si ce nouveau régime a demandé une grande adaptation à Venus, cela n'a pas trop dérangé Serena.
«J'ai toujours mieux mangé qu'elle, même si je suis beaucoup costaude qu'elle», a-t-elle raconté en riant lors d'une entrevue téléphonique.
Serena a ajouté que depuis qu'elle vit avec Venus à Palm Beach Gardens, en Floride, elle est consciente de consommer des aliments qui ne seront pas une source de tentation pour elle.
«Je ne veux pas qu'elle rentre à la maison, qu'elle voit un morceau de poulet et qu'elle se dise, 'Oh, je le veux', alors qu'elle ne peut pas en manger. Ce serait comme une pierre d'achoppement pour elle», a-t-elle ajouté.

Serena et Venus, qui totalisent 20 titres du Grand Chelem en simple, ont récemment renoué à la compétition après avoir connu des problèmes de santé. Serena s'est blessée à la cheville cette année et, l'an dernier, elle a dû composer avec une vilaine coupure au pied après avoir marché sur du verre cassé dans un restaurant et une embolie pulmonaire..
«Je suis impatiente de jouer et d'être en santé. Je n'ai vraiment pas été gâtée sur le plan de la santé ces dernières années. Je pense que présentement je suis à 100 pour cent.»

Outre son enthousiasme en vue de participer aux tournois du Grand Chelem et aux Jeux olympiques, Serena a mentionné qu'elle est également toujours impliquée dans ses projets secondaires, incluant une éventuelle apparition à l'émission de télévision «Drop Dead Diva», la manicure (elle est une manucure agréée et possède une ligne de vernis à ongles), son entreprise de vêtements, Aneres (qu'elle entend relancer en ligne l'année prochaine) et l'école de commerce, pour n'en nommer que quelques-uns.

Elle fait aussi partie d'une nouvelle entreprise avec les joueurs de la NBA LeBron James, Amar'e Stoudemire et Chris Paul pour promouvoir des draps sommeil, qui favoriseraient le sommeil naturel.
Serena a mentionné qu'elle a eu du mal à dormir pendant des années. Ses troubles de sommeil ont pris une telle proportion une année qu'il en a ressenti les effets aux Internationaux d'Australie.
«Il y a plusieurs années avant la finale, je ne pouvais pas dormir. J'ai dû prendre quelque chose pour me détendre et me faire dormir, a-t-elle rappelé. C'était évidemment un produit pharmaceutique, mais je ne pouvais pas dormir, et l'inconvénient avec ça, c'est que vous êtes au ralenti le lendemain.»

BPA : l’autorité européenne de sécurité alimentaire lance une réévaluation complète


Alors que l’Agence américaine de sécurité alimentaire (FDA) vient de décider de ne pas interdire le bisphénol A (BPA) dans les conteneurs alimentaires, faute de preuves suffisantes de sa toxicité, l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) s’engage dans une nouvelle évaluation des risques du composant chimique.
Dangereux, pas dangereux ? Les avis restent très divisés sur le BPA et les législations, disparates. Aux États-Unis, la FDA vient de refuser la demande d’une association écologiste américaine (Natural Resources defense council) de l’interdire, « faute d’avoir à disposition des données scientifiques nécessaires pour changer la réglementation actuelle : il existe encore de sérieux doutes sur la solidité des études, en particulier sur l’impact du BPA sur les êtres humains » selon les termes du porte-parole Doug Karas. Le BPA est néanmoins interdit dans 11 États américains dans la fabrication des biberons, non au niveau fédéral.
Le bisphénol A est totalement interdit dans les biberons au Canada, comme en France, qui a même étendu cette interdiction à tous les récipients alimentaires à partir de 2014 et dès 2013 pour les produits destinés aux enfants de moins de 3 ans - décision dont s’est désolidarisée l’Académie de médecine. Les sages soulignent l’incertitude qui plane sur la dangerosité du BPA, jusqu’à présent étudiée uniquement chez l’animal.

Des rongeurs à l’homme
Pour y voir plus clair, l’EFSA entreprend une nouvelle évaluation des risques associés au BPA utilisé dans les conteneurs alimentaires, axée essentiellement sur l’exposition des groupes vulnérables. Ce travail de Titan vise à examiner toutes les données et études scientifiques parues depuis 2006, année où l’EFSA a établi une dose journalière acceptable (DJA) de 0,05 mg par kilo de poids corporel pour cette substance. Depuis, les experts du groupe scientifique de l’EFSA (CEF) s’étaient ému à plusieurs reprises des incertitudes qui subsistaient sur les effets du BPA à faible dose chez les rongeurs.
Grâce à cette réévaluation qui devrait courir jusqu’à mai 2013, le groupe CEF (réparti en 2 divisions, l’un travaillant sur les dangers associés au BPA, l’autre sur l’exposition et l’absorption par le corps) pourra ainsi explorer ces effets constatés chez des rongeurs. Il tiendra également compte de la contribution de sources non alimentaires à l’exposition globale au BPA, et examinera toutes les études à paraître cette année. Enfin l’EFSA organisera un colloque réunissant les plus grands experts internationaux pour débattre des effets des faibles doses du bisphénol A, à Parme, les 14 et 15 juin prochains.