mercredi 13 juillet 2011

5 conseils pour la santé des femmes

La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. En tant que femme, il est important de prendre soin de sa santé.
Cette définition de la santé des femmes implique que tous les besoins fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou culturels et du stade de l'embryon jusqu'à celui de la personne âgée.
En tant que femme, la santé c'est quand tout fonctionne bien, que tout ronronne, autant le corps que l'esprit.

Concernant la santé du corps, voici 5 conseils de base pour une alimentation plus saine et donc une meilleure santé :
1- Mangez des fibres alimentaires pour aider votre système digestif
2- Mangez des fruits et légumes colorés, car ils sont antioxydants et offrent un apport en vitamines et minéraux
3-Buvez beaucoup d'eau fraîche pour aider l'élimination des toxines et combattre la déshydratation
4- Faites de l'exercice d'une façon régulière pour brûler des calories, garder la forme et se sentir bien dans son corps.
5- Mangez avec modération des aliments qui contiennent les gras « bons pour la santé » comme du saumon, des noix et de l'huile d'olive

Concernant votre santé mentale, voici 5 autres conseils:
1- Prenez soin de vous. Reposez-vous suffisamment, consultez un médecin sur une base régulière. Demeurez alerte en suivant des cours ou des formations, en lisant et en visitant des amies de façon régulière.
2- Sachez quand vous avez besoin d'aide. En tant que femme, c'est quelque chose que nous ne faisons pas souvent. Demandez de l'aide lorsque la vie vous semble écrasante ou difficile. Repérez une personne vers qui vous pouvez vous tourner si jamais vous aviez besoin d'aide.
3- Gérez votre stress. Reconnaissez ce qui vous procure détente et confort. Apprenez des techniques de relaxation et passez du temps avec au moins un ami à qui vous pouvez vous confier.

4- Cultivez votre esprit. Cela peut vous donner des moyens de surmonter les épreuves de la vie. Il est important d'apprendre à oublier les vieilles blessures et cesser de vivre dans le passé. Les activités plaisantes, relaxantes ou créatives augmenteront le plaisir que vous retirez de la vie et vous permettront de rester enjouée.
5- Reconnaissez et célébrez vos succès. Sachez valoriser vos succès. Il est très bénéfique de nommer les éléments positifs de votre vie.

Neuf fast-foods fermés après des contrôles sanitaires


Une grande opération nationale de contrôles d’enseignes de restauration rapide et de vente à emporter a été lancée à partir du 27 juin par les ministères de l’Économie et de l’Alimentation.
Bruno Le Maire (Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire) et Frédéric Lefebvre (Secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales et de la Consommation) ont apporté les premiers résultats de ces contrôles sanitaires visant à protéger les populations.
La période estivale est une période de forte affluence touristique et, Français comme étrangers, se tournent plus régulièrement vers la restauration rapide, peut-on lire dans un rapport du gouvernement. Le but de ces contrôles est de garantir la sécurité alimentaire de la population.
1725 contrôles ont été effectués par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), donnant lieu à 9 fermetures d’établissements, 140 mises en demeure de faire effectuer des travaux, 43 procès verbaux et 40 saisies d’aliments non conformes.
Le ministère de l’Économie a précisé que huit des neuf établissements fermés sont des indépendants, nous rapporte 20 Minutes. Ils seraient situés dans le Var, Alpes-Maritimes, l’Eure-et-Loir et Paris. Les problèmes rencontrés témoignent d’une « maîtrise insuffisante de la réglementation » qui concernent majoritairement « le non-respect de la chaîne des températures et de la chaîne du froid, les bonnes pratiques d’hygiène et l’insuffisance de formation du personnel ».
Cette opération sera menée jusqu’au 31 août et se concentrera principalement sur les établissements en contact avec les touristiques. « Bruno Le Maire et Frédéric Lefebvre ont invité les fédérations professionnelles et les entreprises concernées à soutenir les formations à l’hygiène et à informer les personnels sur la sécurité sanitaire des aliments ».
Rappelons que fin janvier un adolescent est mort d’une intoxication alimentaire après avoir mangé chez Quick et qu’une adolescente est décédée en mars pour les mêmes raisons très probablement après avoir mangé dans un kébab

Le suivi du comportement téléphonique au jour le jour peut constituer une sorte de carnet de santé subliminal.


«Tu as vraiment l'air stressé en ce moment, qu'est-ce qui ne va pas?» «Tu travailles dur tous les week-ends, attention.» C'est le genre de messages que pourra bientôt vous adresser votre téléphone portable si vous l'équipez d'un dispositif mis au point par une start-up du MIT, le célèbre Massachusets Institute of Technology.
Le principe est simple: le Daily Data analyse automatiquement la fréquence de vos appels et, si des changements interviennent, il vous alerte. Le suivi du comportement téléphonique au jour le jour peut constituer une sorte de carnet de santé subliminal. «Quand les gens commencent à déprimer, ils se renferment et appellent moins de monde», explique en effet Karan Singh, l'un des fondateurs de l'entreprise. Il ne prétend pas que son système puisse fournir un diagnostic dans le sens médical du terme. En revanche, il permet d'assurer une veille continue, suffisante pour repérer des signaux annonciateurs d'éventuels problèmes.
Des tests sont en cours dans un hôpital de Cincinnati avec des enfants souffrant de maladie digestive chronique. Les personnes atteintes de troubles bipolaires, par exemple, pourraient être averties de la survenue d'une crise. Évidemment, des erreurs d'interprétation sont toujours possibles, une personne pouvant éviter de téléphoner si le réseau fonctionne mal. «Avec plus de données et plus d'utilisateurs, nous améliorerons le logiciel», rétorque Karan Singh.

mercredi 6 juillet 2011

Petits pots pour bébé pouvant contenir des morceaux de verre


Nestlé a procédé au rappel du produit « P’tit Pot » à la banane, « par mesure de précaution » affirme le groupe, car le produit serait susceptible de contenir des morceaux de verre.
Les petits pots concernés sont vendus par lots de deux pots en verre de 80 grammes. Ils portent le numéro de lot suivant : L 10980295, le code barre : 7 613033089732 et ont une date de limite de consommation en octobre 2012 (le numéro de lot et la date limite de consommation sont visibles sur le rebord du couvercle du petit pot).
Ce sont au total 34 000 pots qui sont concernés par ce rappel !
France Info nous rapporte que le rappel, qui ne concerne que la France, a été lancé suite à la réclamation d’un consommateur. Les petits pots en question ont été fabriqués dans une usine à Sevares dans le Nord-Est de l’Espagne. Anne Laure Barral de France Info ajoute que pour l’instant « aucune piste n’est privilégiée », il pourrait s’agir d’un « acte de malveillance ou [de] problèmes à l’embouteillage ».
Nestlé invite les personnes ayant acheté ces produits à ne pas les utiliser. Un numéro du Service Consommateurs a été mis à disposition pour toute question et pour répondre aux modalités de remboursement :0 800 22 32 42
Dans un communiqué, le géant de l’alimentaire précise que ce rappel ne concerne pas le reste de gamme « P’tit Pot » et les autres petits pots pour bébé à savoir les produits « P’tite Recette » et « NaturNes ».

EAT 2 : Une vaste étude sur les substances chimiques dans nos assiettes


Une étude de grande ampleur
Le jeudi 30 juin, l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) a publié les résultats de la deuxième étude de l’alimentation totale (EAT 2). Cette étude, d’une très grande ampleur, s’est déroulée pendant 4 ans et s’est basée sur la recherche de 445 substances chimiques (pesticides, métaux lourds, contaminants issus des activités humaines, phyto-estrogènes, additifs, etc.), dans 20 000 aliments aboutissant à 250 000 analyses. 283 des substances étudiées sont des pesticides.
Aliments contaminés
Pour éviter d’ingérer des substances à des doses toxiques, l’ANSES conseille de diversifier son alimentation. « Il n’y a pas en soi, de bons ou de mauvais aliments » affirme le directeur de l’ANSES, Marc Mortureux.

L’agence conclut ainsi : « Cette étude montre que les risques tant nutritionnels que chimiques peuvent être minimisés en évitant de consommer régulièrement un petit nombre d’aliments en grandes quantités ». En effet, il y a des risques lorsque certaines populations mangent régulièrement un aliment spécifique très contaminé ou, à l’inverse, des aliments peu toxiques mais consommés en grande quantité. Marc Mortureux souligne que « L’étude fait ressortir certains risques à long terme pour les adolescents quand leur alimentation est focalisée de façon trop excessive sur des produits à base de céréales (dont les pâtes), de frites et de chips ».

Quelques aliments peu toxiques mais très consommés :

  • Le pain : cadmium, plomb, mycotoxines
  • Les pâtes : aluminium
  • Le café : cuivre, arsenic inorganique, acrylamide
  • Le lait : plomb, arsenic inorganique

Les aliments généralement moins consommés mais pouvant être toxiques pour les grands consommateurs :

  • Frites, chips etc. : trop d’acrylamide et des mycotoxines
  • Le vin : trop de sulfites
  • Les cerises : diméthoate (un pesticide utilisé dans les cultures de viticoles et fruitières).

Nous pouvons regretter que le rapport de l’étude ne précise pas avec plus de précision en quelle quantité un aliment peut être consommé sans qu’il ne soit toxique pour l’organisme.

On retrouve des PCB et des dioxines dans 86% des produits testés mais l’exposition de la population à été fortement diminuée. Ces PCB et dioxines se retrouvent principalement dans les poisson gras (maquereau, hareng, sardine, saumon, thon, etc.). On retrouve également du mercure organique dans le thon. Il est recommandé de manger au maximum deux fois par semaine du poisson tout en variant à la fois l’espèce consommée et la provenance du poisson. Il faut savoir que pour une femme enceinte il est conseillé de manger au maximum une fois par mois du thon.

L’agence précise également que pour certaines substances, il n’a pas été possible de conclure car il n’y a pas, à l’heure actuelle, de méthodes analytiques suffisamment précises ou parce que les valeurs toxicologiques ne sont pas assez abouties. Le Figaro rapporte que cela concerne « 38 résidus de pesticides, [...] six mycotoxines ainsi que du mercure inorganique, de l’étain, du gallium, du germanium, du strontium, de l’argent, du tellure et du vanadium, de certains composés perfluorés ».
Des conclusion rassurantes…
Le rapport de l’ANSES se veut rassurant : « Pour 85% des substances qui ont pu faire l’objet d’une évaluation, le risque peut être écarté pour la population générale, l’évaluation des expositions des consommateurs restant toujours en deçà des valeurs toxicologiques de référence disponibles (VTR) ». En revanche, pour une douzaine de substances, le risque de dépassement des valeurs toxicologiques de référence « ne peut être exclu ». L’effet des ces substances cumulées n’a d’ailleurs pas été étudiée.
contestées par des associations
L’association Générations Futures déplore le fait que l’étude ne dévoile pas exactement le risque encouru par le consommateur. De plus, elle note que les valeurs d’exposition sont comparées à des valeurs toxicologiques de référence (VTR) qui sont souvent inexactes (comme nous pouvons le voir dans le documentaire « Notre Poison Quotidien » de Marie-Monique Robin). « Les valeurs toxicologiques de référence ne sont parfois pas protectrices des populations, l’étude ne prend pas en compte l’interaction des molécules entre elles ni le mode d’action particulier des perturbateurs endocriniens, enfin certains contaminants ne sont pas étudiés, comme le bisphénol A, l’aspartame, les antibiotiques… » déplore Générations Futures.

L’association avait, en décembre, publié un rapport sur l’exposition des enfants aux substances chimiques et avait révélé qu’en l’espace de 24h, un enfant est susceptible d’être exposé, que par son alimentation, à 81 substances chimiques différentes ! 47 de ces substances sont suspectées d’être cancérigènes, 5 sont classées cancérigènes certaines et 37 sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens (dérèglent le système hormonal). Le rapport précisait également que « Les effets des mélanges de pesticides étaient de 150 à 1600 fois plus importants que les effets des pesticides pris isolément ». On appelle ceci l’effet « cocktail », une notion bien connue à présent mais très rarement prise en compte dans les études qui se contentent généralement d’analyser les différentes substances chimiques de manière isolée en se basant sur des valeurs limites acceptables bien souvent obsolètes.

Laurent Chevallier, nutritionniste au RES (Réseau Environnement Santé) déclare que ce rapport est utile mais peu utilisable dans la pratique et regrette qu’il ne donne pas plus de recommandations « pour encadrer les pratiques des industriels de l’agro-alimentaire qui sont en partie à revoir » rapporte Romandie.

samedi 2 juillet 2011

La vérité sur les substances chimiques dans nos aliments

Bien que la réglementation sur les produits polluants s’est considérablement améliorée depuis quelques années, comme l’a souligné dernière le responsable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), Marc Mortureux, il y a encore beaucoup à faire pour nettoyer nos assiettes de leurs produits chimiques.
Notre nutrition a beau être surveillée, nous pouvons lire les étiquettes, manger « Bio » ou cultiver, rien ne garantie la présence des produits chimiques ni de leur quantité. Sans devenir obsessionnel, il est tout de même constatable que certains produits de consommations courantes sont vraiment proches de cocktails chimiques, tant dans leur composition que les expositions aux produits chimiques (pesticides…) qu’ils ont pu recevoir.
Nutrition sous haute surveillance
Le site du Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures [via] vient de publier au travers du site dédié à une enquête spéciale, les dernières recherches en cours sur l’impact des mélanges de substances chimiques dans l’alimentation : http://www.menustoxiques.fr/
Les analyses montrent qu’en 24h, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules chimiques soupçonnées d’être cancérigènes ou encore soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens par des instances sanitaires européennes ou américaines !
Selon les aliments nous avons ciblé les substances les plus susceptibles de sy retrouver, parmi les familles de produits suivants :
  • Dioxines/furanes
  • Retardateurs de flamme bromés (PBDE)
  • PCB Dioxine Like (PCB DL) Eléments trace toxique
  • Pesticides
  • Phtalates
  •  BPA
Les résultats de cette enquête montrent qu’un enfant de 10 ans est susceptible d’ingérer en une journée :
  • 128 résidus chimiques dans la journée qui représentent 81 substances chimiques différentes
  •  La palme : 36 pesticides différents ingérés en une seule journée
  • 47 substances différentes cancérigènes suspectées
  • 37 perturbateurs endocriniens suspectés en une seule journée
Le rapport nous parle en détails de choses vraiment primordiales, dont le constat doit nous donner la force et l’envie de changer au plus vite notre quotidien alimentaire, et de pousser les industries agro-alimentaires à réviser leur copie ! Et vite ! Sans compter que la nécessité de travailler sur les effets synergiques possibles des différents types de contaminants est un point qui semble aussi très délicat.

danger de l’allaitement artificiel



Présentée le lundi 2 mai, une étude  révèle que le niveau de l’apport en protéines alimentaires peut avoir un impact la croissance pendant la petite enfance.

Cette étude montre que l’allaitement artificiel induit des changements dans la croissance du périmètre crânien, et de la pression artérielle moyenne et diastolique. Ces changements seraient en lien avec la teneur en protéines de la formule.

Dès les premiers instants de la vie, la nutrition peut avoir des conséquences à long terme sur la santé, peut-être par un phénomène déjà connu sous le nom de l’effet de programmation métabolique, selon une étude présentée le lundi 2 mai 2011, au meeting de la Pediatric Academic Societies and Asian Society for Pediatric Research (PAS)  à Denver (USA).

Les informations qu’apportent cette nouvelle étude permettent de mieux comprendre l’influence éventuelle du mode alimentaire durant la petite enfance, sur la santé et l’apparition ultérieure de maladies, en particulier à l’âge adulte. Cette étude permettra sans doute de meilleures recommandations nutritionnelles à l’avenir. La notion de programmation métabolique est un concept qui évalue les différences dans les expériences nutritionnelles à des périodes critiques de l’existence et au début de la vie. Ce concept permet de mieux saisir l’éventuel programme que le métabolisme d’une personne et de sa santé enclencherait pour l’avenir. Ceci permet donc d’anticiper sur les maladies éventuelles qu’une personne serait susceptible d’avoir au cours de sa vie.

L’étude de l’impact de la nutrition sur le métabolisme par les chercheurs a permis de comparer la composition corporelle durant la croissance, et la pression artérielle sur une cohorte de trois groupes. L’étude sur les nouveau-nés a été co-réalisé dans le Service de Néonatologie des Hospices Civils de Lyon (France).

« Un groupe de nouveaux nés a reçu du lait maternel pendant les quatre premiers mois de vie. Les deux autres groupes ont été randomisés pour recevoir soit une formule à faible teneur en protéines avec 1,8 grammes de protéines/100 kilocalories (g/kcal) ou une formule riche en protéines de 2,7 g/100 kcal. La teneur en protéines des deux formules se trouvait dans les niveaux recommandés de 1,8 à 3 g/100 cal. Après quatre mois, les nourrissons nourris au lait maternisé ont continué à recevoir la même formule, et les nourrissons allaités au sein ont été affectés à la formule à faible teneur en protéines, en cas de besoin. »

Les chercheurs de cette étude ont suivi 234 enfants durant trois années. Ces derniers ont constaté que dans le cas d’un allaitement maternel exclusif pendant les premières semaines de vie il apparaît un modèle spécifique de croissance et un profil métabolique spécifique. Ce modèle spécifique semble différant chez les nourrissons nourris au lait maternisé.

La teneur en protéines contenue dans les préparations pour nourrissons ne peut être un facteur clé dans l’induction de ces différences, selon une étude du Professeur Guy Putet, co-auteur de l’étude.

L’étude signale que dès les quinze premiers jours de la vie, les niveaux d’insuline présents dans le sang étaient plus faibles chez les nourrissons allaités au sein que chez les nourrissons nourris au lait maternisé. Ces différences visibles ont persisté après quatre mois, mais aucune différence n’a été observée à 9 mois.

Bien qu’il réside des différences constatées sur la croissance entre les groupes au cours de la première année de vie, il n’y avait plus aucune différence de taille, de poids ou sur la composition corporelle (masse grasse, masse maigre) entre les groupes après trois années. L’exception se situe essentiellement sur la circonférence du crâne, qui serait légèrement inférieure dans le groupe ayant été nourri par la formule normale mais plus faible teneur en protéines.

Le résultat inattendu après trois ans se révèle surtout au niveau de la pression artérielle diastolique* et moyenne qui était plus élevée chez les nourrissons qui avaient consommé de la formule riche en protéines par rapport aux nourrissons allaités au sein, selon le Professeur Guy Putet.

L’allaitement artificiel (par le biais de jolis biberons, comme ceux de Beaba ou Baby to Love, sans bisphénol A) induirait des différences dans certains profils hormonaux, ainsi que dans les modèles de croissance par rapport à l’allaitement maternel. Le Professeur Guy Putet (co-auteur de l’étude) conclu que « Si l’allaitement n’est pas possible, le nourrisson doit être nourri par des formules qui permettent un modèle de croissance et un profil métabolique similaire à celui des nourrissons allaités au sein. ».

Boissons énergisantes : le diable ?


La place de la minceur, des changements de comportements de notre vie quotidienne et professionnelle poussent aux modifications de notre alimentation et de notre hydratation. A cet effet, une étude publié le 14 février 2011 par la revue Pediatrics (The official journal of the American Academy of Pediatrics) met à nouveau en garde contre les boissons énergisantes pour les enfants et les adolescents.
Les boissons énergisantes et alcool sont souvent l’objet d’études et l’objectif de l’étude sur les boissons énergisantes devait examiner les effets, les conséquences négatives, et l’étendue de la consommation boissons énergisantes chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, dont une forte consommation semble être à la mode et parfois au quotidien.
Risques liés à la consommation et perspectives de santé publique ?
Les méthodes utilisées pour cette étude ont été effectué par une recherche sur Internet par le biais de PubMed et de Google en utilisant des tendances de requêtes comme : « boisson énergétique », « boisson pour sportifs », « guarana », « la caféine », « taurine », « TDAH », « le diabète », « enfants », « adolescents », « l’insuline », « troubles de l’alimentation » et « centre anti-poison » pour identifier les articles liés aux boissons énergisantes. Les sites Internet des fabricants ont été examinés pour les informations qu’ils fournissent et comprendre leur méthode de promotion.
Les résultats de ces enquêtes d’auto-évaluation, les boissons énergisantes sont consommées par 30% à 50% des adolescents et jeunes adultes. Boissons contenant des quantités élevées de caféine, avec des teneurs trop souvent non réglementée, ces boissons ont été signalées comme ayant des effets indésirables graves, surtout chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes souffrant de diabète, d‘anomalies cardiaques, de troubles de l’humeur, de troubles du comportement ou de ceux qui prennent certains médicaments en association.
Les boissons énergisantes n’ont aucun effet thérapeutique, et de nombreux ingrédients sont étudiées (et non réglementée). La pharmacologie connue et non connue des agents compris dans les ingrédients de ces boissons, combinée avec les rapports de toxicité, montrent des risques avec des effets indésirables potentiellement graves.

Dans le court terme, les professionnels de la santé (et en particulier les pédiatres) doivent être conscients des effets possibles des boissons énergisantes chez les populations vulnérables et de développer une pédagogie liée à la consommation afin d’éduquer les familles. La Recherche à long terme devrait viser à mieux comprendre les effets dans les populations à risque. La toxicité de ces boissons est sous surveillance et elles doivent être améliorées grâce aux règlementations de la vente des boissons énergisantes et de leur consommation.
La caféine consommée avec modération peut fournir  l’amélioration de la cognition, une attention et une endurance physique. Mais ce n’est pas clair pour les scientifiques au niveau de ces boissons « dopées » qui contiennent des « recettes » dont il serait important de connaître les vraies compositions, leurs effets et de mettre en avant les risques liés aux usagers, notamment dans le cas des personnes sensibles, fragiles, malades ou suivant des traitements.
Les boissons énergétiques et les effets potentiels sur la santé (en particulier chez les athlètes et les enfants atteints de maladies comme le THADA/ Trouble Déficitaire de l’attention avec ou sans Hyperactivité ; le diabète ; les troubles alimentaires) sont encore trop troubles et les effets des autres ingrédients associés comme la taurine ou le guarana ne sont pas suffisamment connus pour garantir leurs effets positifs ou négatifs.
Les preuves convaincantes sur ces boissons et leurs nuisances nécessitent d’être déployées, mais de prime abord il n’est pas conseillé de consommer et/ou sur-consommer ces produits alimentaires sans prendre en compte qu’il est nécessaire d’avoir une bonne alimentation, une bonne hydratation (pensez aussi à la Journée Mondiale de l’Eau) et une activité physique régulière. Nous ne sommes pas tous égaux devant les problèmes de santé liés, comme l’obésité ou l’hypertension artérielle, et la Nature offre des remèdes beaucoup moins pollués que ces produits (trop chimiques et nocifs).