dimanche 14 août 2011

5 bonnes raisons de manger plus de fibres


L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation) recommande de consommer 25 à 30g de fibres par jour. Pensez-vous consommer cette quantité chaque jour ?
Si ce n’est pas le cas, vous n’êtes pas les seul(e)s ! En effet les Français consomment en moyenne 17g de fibres par jour selon la 2ème étude INCA. Il est pourtant important d’en consommer suffisamment chaque jour.
Quels sont les intérêts des fibres ?
Les fibres permettent de lutter contre la constipation en favorisant un bon transit, mais ce n’est pas leur seul rôle.
Plusieurs études ont prouvé qu’elles permettaient de réduire le nombre de maladies cardiaques et de diabète de type 2. Elles auraient également un effet positif contre le développement de certains cancers (notamment colo-rectal). Consommer une quantité suffisante de fibres par jour permet de réduire le taux de cholestérol et favorise l’effet de satiété.
Les différents types de fibres
Elles sont classées en 2 catégories selon leur solubilité : les fibres solubles et les fibres insolubles.
- Les fibres solubles permettent de réguler la glycémie et de diminuer le taux  de cholestérol. On les retrouve notamment dans les fruits, les légumes, l’orge, l’avoine et les légumes secs.
- Les fibres insolubles quant à elles accélèrent le transit et permettent d’assurer un bon transit. On les retrouve principalement dans les céréales et surtout lorsqu’elles sont complètes ou semi-complètes.
L’ANSES recommande de consommer 50% de fibres solubles et 50% de fibres insolubles. Si vous ne consommez pas suffisamment de fibres, il est important d’augmenter la quantité progressivement pour éviter tous désordres digestifs.
Comment augmenter votre consommation de fibres ?
Voici 5 astuces pour augmenter votre consommation de fibres au quotidien.
1- Consommer chaque jour 5 portions de fruits et/ou de légumes par jour. Sous forme de soupe, smoothie, salade de fruits, compote, crudités, ou en accompagnement. Essayez de garder au maximum la peau de vos légumes ou de vos fruits lorsque c’est possible.
2- Privilégiez le pain complet ou semi-complet qui est fabriqué avec l’enveloppe du grain donc qui contient plus de fibres mais également plus de vitamines et de minéraux. Vous trouverez également du riz, des pâtes, des biscottes et de la farine semi-complète ou complète.
3- Valoriser les légumes secs (haricots blancs, lentilles…) qui sont bon marché et très sains.
4- Manger des fruits secs (pruneaux, abricots secs…) et des graines oléagineuses (amandes, noix…) pour leur richesse en fibres. Attention aux quantités consommées car ils sont caloriques.
5- Les flocons d’avoine ou certains muësli peuvent être une bonne solution au petit déjeuner pour augmenter votre apport en fibres agrémentés de fraises ou de framboises !
Petit bémol : Une surconsommation de fibres limite l’absorption des vitamines et minéraux et provoque des troubles digestifs. Il est donc important de consommer de tout en quantité raisonnable, base ultime d’une alimentation équilibrée.

Une mère troublée est d’abord troublante !


Nourrir ou langer un fils n’est pas nourrir ou langer une fille. Les tâches peuvent sembler identiques ; elles n’en sont pas moins très différentes.
Mais qu’il soit fille ou garçon une mère soigne d’abord un bébé. Alors qu’elle lui prodigue ses soins, surgissent les fantômes liés à des non-dits familiaux ou ancestraux autour de la mort ou du sexe. Cet impensé familial accentue l’insécurité fondamentale2, d’autant qu’il traverse en silence la relation et déborde sur le quotidien sans se dévoiler.
L’angoisse de répétitions ancestrales trouble autant que la culpabilité d’avoir critiqué sa mère ou que la crainte de ne pas savoir faire au moins aussi bien qu’elle. Une jeune mère aspire presque toujours à l’idéal.
Comme si elle ne pouvait exister qu’idéale. Cet idéal s’inscrit dans chacun de ses gestes comme un guide, mais il est aussi l’occasion d’inépuisables reproches. Avec lui, c’est l’éternelle impression de faire mal ou pas assez. Comment nourrir, comment laver, comment élever, comment aimer ?
Quand les questions matérielles du quotidien forcent à sortir du rêve,l’appel de la réalité s’accompagne parfois de trop de sévérité. Convaincue que les choses se passent mal, elle se durcit autant vis-à-vis d’elle que de son fils. Quand bien même les choses ne se passeraient pas si mal que ça mais seulement moins bien que le rêve ne le laisse penser…
Pour apaiser une angoisse inconsidérée, une mère cherchera à façonner son fils selon son idéal. Elle va refuser arbitrairement qu’il suce le pouce ou au contraire elle va l’y inciter. Ou bien cherchera-t-elle à le sevrer trop vite ou à prolonger le biberon au-delà du raisonnable. L’exigence d’idéal est redoutable pour le petit garçon, forcé à être charmant, alors qu’il se vit soumis et écrasé par ce but inatteignable, tandis que sa mère se sent perdue.
« Faut-il lui donner le biberon quand je lis partout que le lait maternel immunise contre toutes les maladies ? Comment donner le sein à mon garçon quand on me dit que c’est le début d’une relation incestueuse ? ».
Il n’est en la matière de solution que personnelle et la meilleure est celle qui nous convient le mieux. L’inceste n’est pas dépendant de l’allaitement, mais d’émotions et de sensations qui passent lors de l’allaitement, lors du change, lors du bain… Il dépend plus des désirs inconscients que des gestes apparents. Sauf si ceux-ci sont résolument indécents ou intrusifs.
Un regard peut être porteur de désir incestueux s’il appelle l’enfant à un repli sur sa mère ou à la nécessité de lui procurer du plaisir.
Il est naturel qu’une mère ressente de l’inquiétude face à la vulnérabilité de son bébé. Mais le pathologique menace de faire irruption quand elle communique son propre sentiment d’inquiétude infantile, exacerbé à la faveur de la naissance, à son fils. Elle lui demande alors de la téter afin de la rassurer, ce qui ne peut que renforcer l’insécurité émotionnelle du petit garçon.
Ce n’est pas parce qu’elles sont réprimées que les peurs fantasmatiques ne passent pas. Elles se transmettent et se traduisent parfois en leur contraire : l’insécurité se cache bien souvent derrière une très grande assurance ou une hyper-rigidité… Un petit garçon qui éprouve le besoin de rassurer sa mère tentera de l’apaiser en la séduisant. Il l’assouplira sans parvenir à se rassurer. Difficile pour lui d’être aussi sage qu’une image lorsque la faim ou la contrariété le tenaille !

Polluants de l'air


L'activité humaine a introduit dans l'air bien des constituants anormaux. Certains demeurent localisés à des sites limités :
* Les poussières, libérées dans certaines carrières et certaines mines.
Les mineurs extrayant le charbon peuvent inhaler des particules de charbon et de silice, pouvant provoquer une anthracose ou une silicose, aboutissant à une insuffisance respiratoire mortelle.
* L'amiante, utilisée dans la construction de certains bâtiments est responsable de certains cancers du poumon et de la plèvre.
D'autres substances se répandent plus largement dans l'atmosphère.
Elles proviennent essentiellement de l'industrie et de la circulation automobile.
Les polluants les plus importants sont les suivants :
* Dioxyde de soufre = SO2.
* Oxydes d'azote = NO, NO2,Nox.
* Monoxyde de carbone = CO.
* Ozone = O3.
* Composés organiques volatils, dont les plus redoutables sont les particules Diesel.
* Aérosols qui correspondent à des particules très fines.
* Métaux lourds : plomb, cuivre.
Les glaces polaires constituent d'extraordinaires archives de l'histoire de l'atmosphère.
On peut, grâce à des carottes glaciaires prélevées plus ou moins profondément, reconstituer la composition de l'air à différentes époques. Ainsi l'on a appris que la pollution par le plomb date de 3000 ans et celle par le cuivre de 2 500 ans.
Sur le plan pratique, BIGNON (1997) sépare :
* Les grosses particules, générées par la combustion incomplète des charbons.
* Les fines particules, générées par les centrales électriques non nucléaires, certaines industries et les gaz d'échappement des voitures, surtout à moteur diesel.
Les polluants de l'air sont accusés de favoriser l'asthme, la bronchite, la rhinite, la conjonctivite, le cancer du poumon et d'aggraver l'insuffisance respiratoire, l'insuffisance cardiaque.
La retombée de certains de ces produits sur le sol (sulfates, nitrates) se traduit par des pluies acides qui détruisent certains arbres. De plus la pollution atmosphérique a deux autres conséquences graves : la destruction de la couche d'ozone et l'effet de serre.