vendredi 9 novembre 2012

Se Débarrasser de votre Graisse Ventrale


L'empathie inhiberait la pensée analytique et vice-versa


Une nouvelle étude pourrait aider à expliquer pourquoi même les personnes les plus intelligentes peuvent se faire prendre par les histoires d'escrocs (ou de politiciens véreux, ndlr), commentent ses auteurs.

Une contrainte cérébrale empêcherait d'être à la fois empathique et analytique. Quand le réseau de neurones permettant l'empathie s'active, celui qui est utilisé pour la pensée analytique serait inhibé et vice versa, selon cette étude publiée dans la revue NeuroImage.

Anthony Jack de la Case Western Reserve University et ses collègues ont mené cette étude avec 45 étudiants. Des images du cerveau par résonance magnétique étaient prises alors qu'ils se faisaient présenter des problèmes faisant appel à l’empathie ou des problèmes de physique.

Les images cérébrales montraient que les problèmes sociaux désactivaient les régions associées à l'analyse et activaient le réseau de la pensée sociale et vice versa. Alors que lorsque les participants étaient au repos, la pensée alternait entre ces deux réseaux.

Cette étude pourrait amener à réviser des théories actuelles sur les systèmes de pensée qui s'inhibent les uns les autres: une théorie oppose le réseau du mode par défaut (qui permet à l'esprit de vagabonder) et celui engagé dans des tâches dirigées vers un but (attention et concentration); une autre théorie oppose un réseau dédié à l'attention à des stimuli externes et un réseau pour l'attention interne. La présente étude identifie une nouvelle compétition entre deux systèmes cognitifs.

Cette théorie fait du sens notamment en ce qui concerne des troubles du développement comme l'autisme et le syndrome de Williams, soulignent les chercheurs. L'autisme se caractérise souvent par une forte capacité à résoudre des problèmes analytiques mais peu d'habiletés sociales. Alors que les personnes atteintes du syndrome de Williams sont très chaleureuses et sympathiques, mais obtiennent des résultats médiocres à certains tests de pensée analytiques.

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La lumière bleue efficace pour combattre la somnolence au volant


L'exposition à une lumière bleue pendant la conduite automobile nocturne pourrait diminuer la somnolence et améliorer la vigilance, selon une étude française publiée dans la revue PLOS One. La somnolence au volant cause un tiers des accidents mortels sur autoroutes. À part la sieste qui n'est pas toujours possible, la meilleure mesure préventive actuelle est le café, soulignent les auteurs.

Des études ont déjà montré que la lumière bleue augmente la vigilance en stimulant des cellules nerveuses spécialisées situées sur la rétine de l'œil (les cellules ganglionnaires de la rétine). Ces cellules sont en connexion avec des aires cérébrales contrôlant l'éveil. Leur stimulation par la lumière bleue induit l'arrêt de la sécrétion de la mélatonine, l'hormone responsable de la diminution de la vigilance la nuit.

Jacques Taillard de l'Université Bordeaux (CNRS) et ses collègues ont mené cette étude avec 48 hommes, âgés de 33 ans en moyenne, qui ont conduit pendant 3 nuits espacées d'au moins une semaine, 400 km sur une autoroute.

Les participants recevaient soit une exposition continue de lumière bleue (émise par une lampe à LED fixée au tableau de bord), soit deux tasses contenant 200 mg de caféine, une avant le départ et une pendant une pause à mi-parcours, soit deux tasses de café décaféiné (placebo). La diminution de la vigilance était mesurée par le nombre de franchissement inapproprié de lignes latérales (bande d'urgence et ligne de dépassement).

Le nombre moyen de ces franchissements inappropriés était de 15 avec la lumière bleue, contre 13 avec le café et 26 avec le placebo. L'exposition à la lumière bleue s'avère donc aussi efficace que le café pour lutter contre la somnolence à la condition que le conducteur ne soit pas incommodé par cette lumière. 8 participants sur 48 (17%) étaient trop éblouis par la lumière bleue pour compléter le test.

Le sommeil des participants après la conduite avec exposition à la lumière n'a été pas affecté.
Ces résultats pourraient éventuellement mener au développement d'un système électronique anti-somnolence intégré aux véhicules, mentionnent les chercheurs.
Certaines lampes de luminothérapie utilisées pour le traitement de la dépression saisonnière émettent une lumière bleue. Il n'est pas encore clair si elles ont une plus grande efficacité que les lampes émettant une lumière blanche.