mercredi 24 octobre 2012

confiance en soi et estime de soi


Le médicament pour maigrir Qsiva (Qsymia) rejeté par l'agence européenne du médicament

L'agence européenne des médicaments (Ema) a recommandé le rejet de la demande d'autorisation de mise sur le marché du très controversé médicament Qsiva pour la perte de poids du laboratoire américain Vivus, rapporte l'agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM). Le médicament a été autorisé en juillet dernier aux États-Unis sous le nom Qsymia (aupravant appelé Qnexa).

Il s'agit d'une combinaison de deux médicaments déjà sur le marché: la phentermine (un dérivé de l'amphétamine interdit en Europe mais autorisé aux États-Unis) et de topiramate (un anticonvulsivant notamment commercialisé sous les noms

Ces deux substances sont anorexigènes (coupe-faim). L’effet anorexigène de la phentermine est dû à la libération de noradrénaline, au niveau de l’hypothalamus, une région du cerveau qui régule l’appétit. Le topiramate est sensé agir par une augmentation du métabolisme et une diminution de l'appétit par un mode d’action mal connu, indique l'ANSM.

Le comité de l'EMA a estimé que les effets cardiovasculaires à long terme sont préoccupants, en particulier du fait de l’augmentation de la fréquence cardiaque par la phentermine. Par ailleurs, les effets psychiatriques (des cas de dépression et d’anxiété ont été rapportés au cours des études cliniques) et cognitifs (tels que problèmes de mémoire et d’attention), liés au topiramate sont inquiétants sur le long terme. Le topiramate est également connu pour être potentiellement dangereux pour l’enfant, au cours de grossesse.

Le comité a également estimé qu’il existe une forte probabilité que, si le médicament était autorisé, il ne soit pas strictement utilisé par les personnes auxquelles il serait indiqué.

La France, co-rapporteur lors de la procédure d'évaluation du Qsiva, avait "fortement soutenu" cet avis défavorable, précise l'ANSM.

"Les risques liés à la phentermine sont ceux des autres amphétaminiques anorexigènes, indiquait la revue Prescrire sur son site en mai dernier: troubles neuropsychiques (céphalées, insomnies, nervosités, dépressions, etc.), cardiovasculaires (hypertensions artérielles, palpitations, troubles du rythme cardiaque), plus rarement des hypertensions artérielles pulmonaires et des valvulopathies (comme avec Mediator, benfluorex), lors d’associations avec d’autres anorexigènes, etc."

Pour ce qui est du topiramate, "ce sont les effets indésirables digestifs du topiramate qui sont exploités ici en vue de faire maigrir : anorexies et pertes de poids. Mais le topiramate expose à de nombreux autres effets indésirables : troubles neuropsychiques, troubles oculaires, problèmes métaboliques, etc.", indiquait Prescrire. Un risque sérieux de ce médicament chez les femmes en âge de procréer est celui de malformation congénitale.

Après les scandales du Mediator et d'autres médicaments dans le passé tels que Isoméride (fenfluramine) et Pondéral (fenfluramine), de la même famille que la phentermine, une autorisation du nouveau médicament en Europe aurait suscité une très vive polémique.

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L'activité physique protège mieux le cerveau que l'activité mentale ou sociale

L'exercice physique protégerait mieux le cerveau contre les changements liés au vieillissement que les activités intellectuelles et sociales, selon une étude écossaise publiée dans la revue Neurology.

Alan Gow de l'Université d'Edinbourg et ses collègues ont mesuré, au moyen d'images cérébrales par résonance magnétique (IRM), le volume du cerveau et la santé des tissus cérébraux chez près de 700 personnes âgées de plus de 70 ans.

Celles qui faisaient régulièrement de l'exercice présentaient moins d'atrophie cérébrale sur une période de 3 ans que celles n'en faisant pas. L'atrophie cérébrale, ont montré des études précédentes, est liée aux problèmes de mémoire et au déclin cognitif.

Elles avaient moins de dommages dans la matière blanche du cerveau (constituée des fibres nerveuses transmettant l'information) et plus de matière grise (constituée du corps des cellules nerveuses).

Ces bénéfices n'ont pas été constatés avec les activités stimulantes socialement ou intellectuellement.

Ces résultats suggèrent que pour maintenir la santé du cerveau, l'activité physique est mieux que les activités sédentaires, concluent les chercheurs qui encouragent à l'augmenter, ne serait-ce qu'en prenant une courte marche tous les jours.

Il est crucial, pour ceux qui le peuvent, d'être actifs en vieillissant que ce soit en marchant rapidement pour se rendre aux magasins, en jardinant ou en pratiquant une activité de compétition sportive amusante, commente James Goodwin de Age UK qui a financé l'étude.