mardi 5 mai 2015

Impact des micro-ondes sur le cerveau démontré

ETUDE : Des régions cruciales du cerveau liées à l’étude, la mémoire (Alzheimer) sont impactées par les micro-ondes du portable et du DECT – 20/01/2012
 
Une étude scientifique grecque menée par Adamantia Fragopoulou et Lukas Margaritis a démontré des changements importants de protéines dans le cerveau d’animaux après exposition de l’organisme entier à des CEM micro-ondes, semblables au type de rayonnement micro-onde émis par des téléphones portables (GSM), des téléphones domestiques sans fil (DECT), du WiFi et d’autres transmissions informatiques sans fil.

L’étude, « Réponse protéome du cerveau après exposition de l’organisme entier de souris au rayonnement de téléphone portable ou du sans-fil DECT  » (Brain proteome response following whole body exposure of mice to mobile phone or wireless DECT base radiation., vient d’être publiée dans Electromagnetic Biology and Medicine, ce 20 janvier. [Pubmed]

Des régions importantes du cerveau nécessaires pour l’étude, la mémoire et d’autres fonctions cérébrales chez les mammifères — y compris l’hippocampe, le cervelet et le lobe frontal — ont été impactées par des rayonnements micro-ondes pour des niveaux d’exposition en dessous des directives de sécurité de l’ICNIRP (Commission Internationale sur la Protection contre les Radiations Non ionisantes).

Un total de 143 protéines cérébrales ont été impactées par les rayonnements micro-ondes pour une durée de 8 mois, apportant une nouvelle preuve d’une relation potentielle entre l’utilisation quotidienne du téléphone portable, des émetteurs sans fil et des équipements informatiques sans fil, et des symptômes d’électrosensibilité tels que : maux de tête, vertiges et troubles du sommeil, de même que tumeurs, effets métaboliques et même Alzheimer.

L’étude a simulé 3 heures d’exposition de téléphone portable (GSM) pendant huit mois, 8 heures d’exposition au téléphone portable domestique (DECT) pendant plus de huit mois et a inclus un groupe témoin d’exposition feinte.

Les résultats ont montré des changements de taux de protéines à la fois vers le bas et vers le haut.Adamantia F. Fragopoulou, M.Sc., doctorante au département de biologie cellulaire et de biophysique à l’université d’Athène, Grèce, dit : »Notre étude est importante parce qu’elle montre pour la première fois des changements de protéines du cerveau de souris après l’exposition à des CEM et en particulier de régions très cruciales comme l’hippocampe, le cervelet et le lobe frontal, tous impliqués dans l’étude, la mémoire et d’autres fonctions compliquées du cerveau chez les mammifères.

Nous avons démontré que 143 protéines sont modifiées après le rayonnement électromagnétique, y compris des protéines qui ont été corrélées jusqu’ici avec l’Alzheimer, le glioblastome, le stress et le métabolisme. En perspective, on prévoit que cette étude puisse éclairer la compréhension de tels effets de santé comme des maux de tête, des vertiges, des troubles du sommeil, des troubles de la mémoire, des tumeurs cérébrales, tous liés, à la fonction des protéines cérébrales modifiées.

« Le Dr Lukas H. Margaritis, professeur honoraire (à partir de septembre 2010) de Biologie Cellulaire et la Radiobiologie, au Département de Biologie Cellulaire et de Biophysique, de l’Université d’Athènes, chef du groupe de recherche d’Athènes, dit, »Une approche à haut rendement (caractérisation massive de biomolécules, semblable aux micro-matrices (« micro-array ») qui analysent les gènes totaux d’un organisme) comme celui du Proteomics* n’avait jusqu’ici jamais été utilisée dans la recherche CEM sur les tissu cérébraux après exposition de l’organisme entier d’animaux modèles (des souris) à des valeurs de DAS (débit d’absorption spécifique) en dessous des recommandations de l’ICNIRP.

C’est aussi la première fois que les rayonnements de téléphone sans-fil DECT sont impliqués dans des études d’animaux de laboratoire et spécifiquement dans de tels effets moléculaires. Le message à retenir de ce travail est que les gens devraient être très prudents en utilisant des téléphones portables à proximité de leur corps. »
 

Le cancer du poumon

Le cancer du poumon commence habituellement à se former au milieu de la cinquantaine ou de la soixantaine. Le tabagisme est responsable de 80 % à 90 % des cas de cancer du poumon.
Ce cancer est particulièrement menaçant, car il peut plus facilement se propager dans le reste du corps que d’autres types de cancer. En effet, tout le sang passe par les poumons pour être oxygéné, et les poumons sont en contact étroit avec plusieurs vaisseaux sanguins et lymphatiques. Le cancer du poumon est d’autant plus alarmant qu’il est souvent découvert tardivement. Il est d’ailleurs la principale cause de décès par cancer au Canada, autant chez les hommes que chez les femmes.
La Société canadienne du cancer prévoit qu’il y aura 24 100 nouveaux cas de cancer du poumon en 2010 au pays : 12 900 hommes et 11 200 femmes43.
Ce cancer peut toutefois être prévenu de façon très efficace en cessant de fumer ou en fumant moins.

Causes

  • Le tabagisme.
  • L’exposition à la fumée secondaire.
  • L’exposition à des particules cancérogènes présentes dans l’air, comme celles provenant de l’amiante, de l’arsenic, du radon ou des polluants de l’air (monoxyde de carbone, ozone, etc.).
  • Les travailleurs exposés à la poussière de silice, de peinture, de diesel ont un risque de 2 à 4 fois plus élevé51.
  • Des facteurs génétiques sont parfois en cause52.
Quelques faits sur le tabagisme et la fumée secondaire
  • C’est au milieu des années 1960 que le lien de causalité entre le tabagisme et le cancer du poumon a été établi avec certitude.
  • Au Canada, les efforts de la lutte antitabac ont porté fruit : en 1965, la moitié des Canadiens âgés de 15 ans et plus fumaient, comparativement à 25 % en 1999, et 18 % en 20081,42.
  • Grâce à des lois provinciales, les Canadiens sont beaucoup moins exposés à la fumée secondaire dans leur milieu de travail et dans les lieux publics.
  • Le tabagisme est 2 fois plus répandu dans les populations autochtones que dans l’ensemble de la population canadienne.
  • Grâce à la réduction de la consommation de tabac, le cancer du poumon est en déclin depuis le milieu des années 1980 chez les hommes. Toutefois, chez les femmes, ce cancer a constamment augmenté depuis 1980 et commence seulement à se stabiliser.

Types

On distingue 2 types de cancer du poumon. Ils croissent et se propagent différemment dans le corps.
  • Cancer du poumon à petites cellules. Il s'agit de la forme la plus dangereuse de cancer du poumon. Environ 20 % des cas de cancers du poumon se présentent sous cette forme. Au moment du diagnostic, le risque que le cancer se soit déjà dispersé ailleurs dans le corps est élevé. Il croît rapidement et il est souvent impossible de le traiter au moyen d’une chirurgie. On emploie plutôt la chimiothérapie et la radiothérapie.
  • Cancer du poumon non à petites cellules. Cette forme de cancer du poumon, qui représente environ 80 % de cas, se détecte et se traite plus facilement que le cancer à petites cellules. Il se développe plus lentement. Cette catégorie comprend 3 sous-groupes : l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules indifférenciées. Il en existe d’autres formes, beaucoup plus rares.

Pronostic

Le cancer du poumon est parmi les plus meurtriers, avec le cancer du pancréas. Le taux de survie des personnes atteintes de ce cancer, 5 ans après le diagnostic, est de 17 % chez les femmes et de 14 % chez les hommes. Même si la personne répond bien au traitement dans un premier temps, les rechutes sont courantes dans les années ou les mois qui suivent.

Complications possibles

Le cancer du poumon obstrue souvent les bronches, ce qui crée un terrain propice aux infections des voies respiratoires, comme la bronchite ou la pneumonie.
Tel que mentionné précédemment, le cancer peut se propager à d’autres parties du corps en formant des métastases. Généralement, les métastases vont se loger dans d’autres parties des poumons, et dans les os, le cerveau ou le foie. Elles sont plus fréquentes dans les cas de cancer du poumon à petites cellules.

Cancer de la prostate : tout savoir sur l'hormonothérapie

Cancer de la prostate : tout savoir sur l'hormonothérapie 
Pour les cancers de la prostate dits à risque élevé ou à risque intermédiaire, l'hormonothérapie s'avère efficace, sans engendrer d'effets secondaires indésirables irréversibles. Le Dr Mark Scholtz, oncologue et co-auteur de Touche pas à ma prostate, explique ici les avantages et inconvénients de la prise d'hormones pour juguler un cancer de la prostate.
Et s’il existait un traitement très efficace aux effets secondaires réversibles qui n’aurait pas uniquement une action anticancer à l’intérieur de la prostate mais également pour tout le corps ? Croyez-le ou non, ce traitement est disponible. Il s’agit des inhibiteurs de la testostérone.

Le rôle de la testostérone dans le cancer de la prostate

La testostérone est l’hormone qui provoque la masculinisation à la puberté. Avant la puberté, la prostate n’a que la taille d’un ongle. À l’adolescence, lorsque le corps se met à sécréter de la testostérone, la glande grossit pour atteindre la taille d’une noix et commence à participer à la production de sperme. Cette transformation remarquable survient parce que les cellules de la prostate sont uniquement sensibles à la présence ou à l’absence de testostérone. Or comme les cellules cancéreuses de la prostate dérivent de cette glande, elles sont dépendantes de cette hormone pour survivre. Elles ne prolifèrent qu’en présence de testostérone.
En son absence, elles finissent par mourir. Si le taux de testostérone s’effondre, les cellules cancéreuses se suicident littéralement lors d’un processus appelé apoptose.
Depuis que Charles Huggins a découvert les effets bénéfiques de la castration chirurgicale pour traiter le cancer de la prostate, les urologues ont eu pour politique de réserver les inhibiteurs de la testostérone aux cancers à haut risque ou métastasés. La castration irréversible étant l’unique moyen de faire chuter cette hormone, on comprend les hésitations à employer un moyen aussi draconien mais, aussi répugnant soit-il, les résultats contre le cancer sont indéniables. Mais désormais, il existe heureusement des médicaments permettant d’obtenir des résultats similaires voire meilleurs, et sur du long terme. Ainsi, un cancer non métastasé réagit bien à ce traitement pendant plus de dix ans avant qu’une hormono-résistance apparaisse.
Le cancer de la prostate est l’unique type de cancer à être aussi sensible à une hormonothérapie. Nous savons que les inhibiteurs de la testostérone n’éradiquent pas complètement toutes les cellules cancéreuses dans la prostate.
Des évaluations microscopiques de tissu prostatique, après une ablation de la glande, montrent après huit mois d’inhibiteurs de la testostérone qu’une éradication totale du cancer ne survient que dans une petite minorité de cas. Cependant, des études montrent qu’après douze mois d’inhibiteurs de la testostérone, la quantité de cancer résiduel est généralement trop faible pour être détectée avec une biopsie axée sur la lésion grâce à un écho-Doppler couleur.
L’utilisation des inhibiteurs de la testostérone en première intention est donc probablement la meilleure conduite à tenir quand on voit à quel point les hommes sous surveillance active avec un cancer à faible risque s’en tirent bien.
Les médicaments inhibiteurs de la testostérone
Ils se rangent dans trois catégories :
- Les agonistes de la LHRH, les antiandrogènes et les inhibiteurs de la 5 alpha-réductase. On administre les médicaments de la première catégorie (Lupron, Zoladex, Eilgard, Vantas...) une à quatre fois par an, en injection. Ils envoient un faux message hormonal aux testicules via l’hypophyse, ce qui bloque la production de testostérone.
- Les antiandrogènes (Casodex, Eulexin, Nilutamide...) agissent à une échelle moléculaire en s’interposant entre les molécules de testostérone et leurs récepteurs hormonaux, ce qui désactive ces récepteurs et s’oppose à la croissance cellulaire.
- Les inhibiteurs de la 5 alpha-réductase (Proscar, Avodart...) contrecarrent la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone, une substance cinq fois plus puissante que la testostérone. En pratique, on utilise le plus souvent une combinaison de ces trois types de médicaments afin d’obtenir le résultat le plus efficace.
Quel est donc le piège ? Les inhibiteurs de la testostérone semblent bien supérieurs aux autres types de traitements, mais il reste deux problèmes. Premièrement, il n’est pas toujours facile de trouver un médecin qualifié sachant comment les administrer. Deuxièmement, même si l’on peut toujours gérer les effets secondaires, ceux-ci sont tout sauf anodins.

Les effets indésirables de l’hormonothérapie

Perte de la libido. La libido est définie comme une attraction sexuelle. Elle est différente de la virilité, de la capacité à avoir une érection. Avec des médicaments « miracle » comme le Viagra, un pénis peut durcir sans qu’il y ait de libido. Les inhibiteurs de la testostérone ôtent toute envie de rapports sexuels. Perdre sa libido sous hormonothérapie est très fréquent. Cela survient chez 90 % des hommes de plus de 70 ans, chez 80 % de ceux d’une soixantaine d’années et chez deux tiers de ceux dans la cinquantaine. La libido revient dès que la testostérone remonte. Néanmoins, même lorsque la testostérone est redevenue normale, environ 25 % des hommes de plus de 65 ans disent qu’elle est devenue moins intense qu’avant le traitement.
Une chute de la testostérone a un autre effet négatif. Normalement, un homme a en moyenne trois à cinq érections par nuit. Cela cesse sous hormonothérapie. Or l’absence de cet « exercice nocturne » peut entraîner une dysfonction érectile permanente. Pour remédier à ce risque d’impuissance, nous prescrivons du Viagra, du Levitra ou du Cialis trois fois par semaine.
Fonte musculaire. Nous avons longtemps mis en garde les hommes sous hormonothérapie contre la perte de la libido et la fatigue intense. Or les hommes faisant de l’haltérophilie ne souffrent pratiquement jamais de cette fatigue intense pouvant être associée à l’hormonothérapie. En d’autres termes, la fatigue était une conséquence directe d’une fonte musculaire. Au Canada, une étude prospective randomisée a comparé la qualité de vie des hommes sous hormonothérapie qui faisaient des exercices musculaires de résistance et de ceux qui n’en faisaient pas, confirmant l’importance de la pratique de la musculation.

Prise de poids. Une chute de la testostérone provoque également un ralentissement du métabolisme. Il suffit alors de continuer de manger comme avant le début du traitement pour se retrouver rapidement avec cinq ou dix kilos en plus. Au début d’une hormonothérapie, il est conseillé de limiter les graisses et le sucre, de réduire ses apports alimentaires quotidiens et d’adapter son alimentation en conséquence.

Effets indésirables de l’hormonothérapie réversibles grâce à la prise de médicaments

Plusieurs effets indésirables provoqués par une inhibition de la testostérone peuvent disparaître grâce à des médicaments – à la condition de les prendre de manière régulière.
Bouffées de chaleur. Elles surviennent chez deux tiers des hommes. Dans un cas sur cinq, elles sont alors si gênantes qu’un traitement s’impose. Le plus efficace, ce sont les œstrogènes sous forme de patch qui diminuent considérablement la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur chez 80 % des hommes.
Les autres solutions sont la progestérone naturelle, une injection en intramusculaire de Depo-Provera (un progestatif de synthèse bien pratique étant donné sa prise unique) ou encore l’Effexor ou le Neurontin. D’après quelques études, l’acupuncture serait également efficace.
Poussée des seins. Sans mesure préventive, les seins grossissent plus ou moins chez environ un tiers des hommes. Le Femara, un inhibiteur de la synthèse des œstrogènes, devrait être pris dès les premiers signes de seins sensibles ou plus tendus. En cas de poussée des seins avérée, l’unique solution réversible est la chirurgie esthétique ou la liposuccion.
Ostéoporose. Avant de débuter l’hormonothérapie, il faudrait faire un bilan de la densité osseuse car les inhibiteurs de la testostérone accélèrent la décalcification osseuse. Non traitée, une décalcification fragilise les os, d’où un risque accru de fracture du col du fémur ou du rachis. Pour savoir comment prévenir la décalcification et les fractures, lire Le mythe de l’ostéoporose de Thierry Souccar.
Arthrose. Les douleurs articulaires, en particulier aux mains, sont fréquentes sous hormonothérapie même si elles ne s’accompagnent pas d’une lésion du cartilage. Elles disparaissent avec des compléments alimentaires comme la glucosamine, le méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) et la superoxyde dismutase (SOD). Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également très efficaces contre la douleur. La douleur articulaire disparaît dès l’arrêt des inhibiteurs de testostérone. Pour en savoir plus sur comment soigner naturellement l'arthrose, lire Arthrose, les solutions naturelles du Dr Veroli.
Troubles de l’humeur. Les hommes sous hormonothérapie deviennent parfois plus fragiles. Ils peuvent par exemple se mettre à pleurer en regardant un film. Une faible dose d’un antidépresseur agissant sur la sérotonine, de type Zoloft ou Deroxat, leur permettra de retrouver leur état émotionnel antérieur. Le mieux est encore cependant de se tourner vers des plantes aux vertus anti-dépressives connnues comme le millepertuis ou des solutions comportementales, cognitives ou émotionnelles.

La prise d’inhibiteurs de la testostérone durant une année a de profondes répercussions sur l’organisme. À l’arrêt du traitement, le corps a besoin de trois à quatre mois pour que la production de testostérone redevienne comme avant. En règle générale, la vie reprend alors son cours normal à la condition d’avoir pris les mesures préventives appropriées quand on était sous traitement.