samedi 2 juillet 2011

Boissons énergisantes : le diable ?


La place de la minceur, des changements de comportements de notre vie quotidienne et professionnelle poussent aux modifications de notre alimentation et de notre hydratation. A cet effet, une étude publié le 14 février 2011 par la revue Pediatrics (The official journal of the American Academy of Pediatrics) met à nouveau en garde contre les boissons énergisantes pour les enfants et les adolescents.
Les boissons énergisantes et alcool sont souvent l’objet d’études et l’objectif de l’étude sur les boissons énergisantes devait examiner les effets, les conséquences négatives, et l’étendue de la consommation boissons énergisantes chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, dont une forte consommation semble être à la mode et parfois au quotidien.
Risques liés à la consommation et perspectives de santé publique ?
Les méthodes utilisées pour cette étude ont été effectué par une recherche sur Internet par le biais de PubMed et de Google en utilisant des tendances de requêtes comme : « boisson énergétique », « boisson pour sportifs », « guarana », « la caféine », « taurine », « TDAH », « le diabète », « enfants », « adolescents », « l’insuline », « troubles de l’alimentation » et « centre anti-poison » pour identifier les articles liés aux boissons énergisantes. Les sites Internet des fabricants ont été examinés pour les informations qu’ils fournissent et comprendre leur méthode de promotion.
Les résultats de ces enquêtes d’auto-évaluation, les boissons énergisantes sont consommées par 30% à 50% des adolescents et jeunes adultes. Boissons contenant des quantités élevées de caféine, avec des teneurs trop souvent non réglementée, ces boissons ont été signalées comme ayant des effets indésirables graves, surtout chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes souffrant de diabète, d‘anomalies cardiaques, de troubles de l’humeur, de troubles du comportement ou de ceux qui prennent certains médicaments en association.
Les boissons énergisantes n’ont aucun effet thérapeutique, et de nombreux ingrédients sont étudiées (et non réglementée). La pharmacologie connue et non connue des agents compris dans les ingrédients de ces boissons, combinée avec les rapports de toxicité, montrent des risques avec des effets indésirables potentiellement graves.

Dans le court terme, les professionnels de la santé (et en particulier les pédiatres) doivent être conscients des effets possibles des boissons énergisantes chez les populations vulnérables et de développer une pédagogie liée à la consommation afin d’éduquer les familles. La Recherche à long terme devrait viser à mieux comprendre les effets dans les populations à risque. La toxicité de ces boissons est sous surveillance et elles doivent être améliorées grâce aux règlementations de la vente des boissons énergisantes et de leur consommation.
La caféine consommée avec modération peut fournir  l’amélioration de la cognition, une attention et une endurance physique. Mais ce n’est pas clair pour les scientifiques au niveau de ces boissons « dopées » qui contiennent des « recettes » dont il serait important de connaître les vraies compositions, leurs effets et de mettre en avant les risques liés aux usagers, notamment dans le cas des personnes sensibles, fragiles, malades ou suivant des traitements.
Les boissons énergétiques et les effets potentiels sur la santé (en particulier chez les athlètes et les enfants atteints de maladies comme le THADA/ Trouble Déficitaire de l’attention avec ou sans Hyperactivité ; le diabète ; les troubles alimentaires) sont encore trop troubles et les effets des autres ingrédients associés comme la taurine ou le guarana ne sont pas suffisamment connus pour garantir leurs effets positifs ou négatifs.
Les preuves convaincantes sur ces boissons et leurs nuisances nécessitent d’être déployées, mais de prime abord il n’est pas conseillé de consommer et/ou sur-consommer ces produits alimentaires sans prendre en compte qu’il est nécessaire d’avoir une bonne alimentation, une bonne hydratation (pensez aussi à la Journée Mondiale de l’Eau) et une activité physique régulière. Nous ne sommes pas tous égaux devant les problèmes de santé liés, comme l’obésité ou l’hypertension artérielle, et la Nature offre des remèdes beaucoup moins pollués que ces produits (trop chimiques et nocifs).

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