vendredi 21 juin 2019

Deux heures de nature pour booster le mental



Passer du temps dans les espaces verts peut améliorer notre bien-être général, mais combien de temps doivent durer nos sorties ? Des chercheurs au Royaume-Uni et en Suède ont analysé les données de plus de 20 000 volontaires pour répondre à cette question.
Prendre du recul, réduire le stress, passer du temps avec ses proches… rester dehors est bénéfique pour de nombreuses raisons. Depuis plusieurs années, différentes études scientifiques ont prouvé à quel point l’exposition à la nature pouvait avoir un effet positif sur notre santé mentale et physique.Les parcs, les forêts et les plages peuvent donc améliorer notre bien-être général. En partant de ce constat, une nouvelle question se pose : combien de temps faut-il passer dans les espaces verts pour ressentir ces bienfaits ?
Des chercheurs de l’université d’Exeter, au Royaume-Uni, et de l’université d’Uppsala, en Suède, ont essayé de trouver la réponse. Dans la revue Scientific Reports, ils expliquent avoir analysé les données de 20 263 personnes à qui ils ont posé plusieurs questions concernant leur santé, leur bien-être et le temps passé en pleine nature au cours de la semaine. A partir de cette dernière information, ils ont évalué un temps d’exposition hebdomadaire minimum pour constater des avantages : 2 heures.
Formuler des recommandations
Ces deux heures peuvent être comptées en une fois, ou en plusieurs petits passages dans des espaces verts. En raison de l'ampleur impressionnante de l'effet bénéfique, l'équipe espère que les responsables de la santé publique seront bientôt en mesure d'utiliser ces données pour prendre de nouvelles décisions politiques.
"Les résultats actuels offrent un soutien précieux aux professionnels de la santé en leur permettant de formuler des recommandations sur le temps à passer dans la nature pour promouvoir la santé et le bien-être de base", déclare le professeur Terry Hartig, coauteur de l'étude, cité par Medical News Today.
Les chercheurs sont conscients des limites de ces travaux. Le rapport de cause à effet est abordé : "Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que les personnes déjà bien dans leur peau et heureuses ont envie de passer plus de temps dans la nature." Il est encore difficile de savoir en quelle mesure la nature influence le bien-être, ou le bien-être pousse à passer plus de temps en extérieur. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre ce processus.

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