mardi 20 septembre 2011

L’obésité chez l’enfant


• La prévalence de l’obésité pédiatrique et de ses conséquences morbides ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, dans le monde, un enfant sur dix présente un excès de poids.
• La prise en charge de l’obésité pédiatrique ne doit pas interférer avec la croissance et le développement de l’enfant.
• L’obésité chez l’enfant, comme chez l’adulte, est définie par un excès de masse grasse corporelle ayant des conséquences néfastes pour la santé physique et mentale.
• En pratique clinique, on utilise l’IMC (Indice de Masse Corporelle) pour évaluer la corpulence d’un enfant.
• L’IMC doit être régulièrement calculé puis reporté sur des courbes de percentiles d’évolution de la corpulence car il varie physiologiquement avec l’âge et le sexe.
• L’obésité est principalement expliquée par un déséquilibre de la balance énergétique (alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique et sédentarité).
• L’obésité parentale, l’origine ethnique, le poids de naissance, un rebond adipositaire précoce, l’environnement sont des facteurs influençant le risque d’obésité infantile.
• L’évaluation initiale de l’obésité pédiatrique comprend une anamnèse et un examen clinique complets. Elle permet d’évaluer le degré d’obésité, son retentissement (complications à court terme) et son évolutivité (risque de complications à long terme). Elle a aussi pour objectif d’éliminer les causes rares (syndromes génétiques et causes endocriniennes) à référer au spécialiste.
• Les objectifs thérapeutiques sont principalement le maintien du poids, et ce, par une modification, progressive mais durable, des comportements de toute la famille.
• Le traitement doit comprendre une association d’interventions (éducation diététique, modification des habitudes alimentaires, réduction de la sédentarité, encouragement de l’activité physique générale quotidienne).
• Le suivi par le médecin traitant est un point essentiel de la prise en charge.
• En matière de prévention de l’obésité infantile, il convient également de se concentrer sur une modification des comportements: promouvoir une alimentation saine et une activité physique régulière, réduire la sédentarité.
• Les milieux les mieux adaptés pour mener des interventions préventives éducationnelles et comportementales sont les structures scolaires et familiales.

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