mercredi 24 août 2011

Les effets nocifs du lait de vache


Certains enfants et certains adultes développent une intolérance au lait de vache, marquée par des troubles digestifs aigus à chaque ingestion du produit. De tels individus peuvent être considérés comme chanceux, car ils s'arrêtent de consommer un aliment dont la prise chronique peut avoir des conséquences néfastes.
Si l'on explore la littérature, on constate que le lait de vache et ses dérivés ont été incriminés dans diverses maladies :
1) Dans la polyarthrite rhumatoïde, l'arrêt des produits laitiers provoque une rémission des arthrites, leur réintroduction est suivie d'une reprise des arthrites, chez un pourcentage non négligeable de patients (DARLINGTON 1986).
2) Dans le diabète sucré juvénile d'installation récente, KARJALAINEN et coll. (1992) observent constamment un titre élevé d'anticorps anti-albumine bovine et attribuent à ces anticorps un rôle dans la genèse des lésions du pancréas endocrine.
3) Dans la sclérose en plaques, KOUSMINE (1980) et SWANK (1991) ont obtenu de remarquables blocages de l'évolution en demandant à ses malades de supprimer de leur alimentation les graisses saturées d'origine animale, parmi lesquelles lait et dérivés, et de les remplacer par des graisses insaturées d'origine végétale.
4) Au cours de la néphropathie à IgA, SATO et coll. (1988) ont mis en évidence des molécules antigéniques issues du lait dans les complexes immuns déposés au niveau des glomérules rénaux.
5) Certaines migraines sont clairement provoquées par la prise de produits laitiers et cessent lorsque ceux-ci sont exclus (MONRO et coll. 1984).
6) La maladie de Crohn est nettement plus répandue chez les Anglo-Saxons et les Scandinaves que chez les Latins. Ceci a été rapproché de la consommation de lait bien plus grande chez les premiers que chez les seconds.
7) En France, les accidents cardio-vasculaires sont plus fréquents, la durée moyenne de vie est plus courte chez les Nordistes que chez les Sudistes.
Ceci est attribué en grande partie à l'emploi du beurre pour les premiers et à l'emploi de l'huile, en particulier l'huile d'olive pour les seconds.
8) BEAUDRY et coll. (1996), réunissant les résultats de plusieurs enquêtes, constatent que les enfants allaités par leur mère ont beaucoup moins d'infections que celles-ci soient gastro-intestinales, respiratoires ou ORL, que les autres enfants.
9) DAVIS (2001), après une revue étendue de la littérature, observe que l'allaitement maternel diminue la fréquence de certaines maladies chroniques au cours de l'enfance et de l'adolescence : diabète sucré de type 1, maladie coëliaque, maladies inflammatoires de l'intestin, cancer.

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