mardi 30 août 2011

Basilic (ocimim basilicum)


Un peu d’histoire
Le basilic est connu depuis aussi longtemps que l’on s’intéresse à la botanique, mais sa réputation comme herbe aux effets bienfaisants n’a pas fait l’unanimité. Si les indiens le considéraient comme une plante sacrée convenant aux sacrifices aux dieux Vishnu et Krishna et comme une bonne protection pour la vie et la mort, les Romains et les Grecs, eux, en firent le symbole de l’hostilité et de la démence.
Ailleurs pourtant, le folklore traditionnel l’associa à l’amour. Dans le nord de l’europe par exemple, les amoureux s’échangeaient des tiges de basilic en signe de fidélité éternelle. En haiti, on le retrouve dans les rites vaudous ou il est associé à la déesse de l’amour, sans doute parce qu’il est considéré comme un aphrodisiaque.
Ses vertus médicinales furent reconnues par Pline l’Ancien ainsi que par les médecins arabes et chinois qui le conseillaient pour soigner les maladies associées au sang, à l’estomac et aux reins. Si on faisant ainsi le tour du monde, on verrait que le basilic servait à peu près à toutes les sauces, du cancer à la surdité et de l’alcoolisme au choléra…
Ses avantages
Pour faire la part des choses, il faut convenir que le basilic ne possède pas toutes les vertus que l’on voudrait bien lui reconnaitre, mais il n’est pas pour autant une plante sans utilité.
son huile contribue efficacement à tuer les parasites intestinaux et à soulager bon nombre de maux d’estomac.
Les indiens, pour leur part, ont découvert que l’huile de basilic avait des effets bénéfiques contre l’acné, tout simplement en l’appliquant sur la peau.
On est également porté à penser que le basilic agirait à titre de stimulant du système immunitaire en augmentant de façon sensible la production d’anticorps nécessaires à combattre la maladie.
Le basilic contient de la vitamine A et de la vitamine C qui aident à prévenir le cancer.
Mise en garde
Il n’y a pas de contre-indication à l’ingestion du basilic.
Son utilisation
On peut se servir des feuilles en infusion pour profiter d’un bain tonifiant.
On peut aussi n’en faire une tisane en utilisant de 10 à 15 ml (de 2 à 3 c, à thé) de feuilles séchées dans 250 ml (1 tasse) d’eau bouillante. Laissez infuser une dizaine de minutes. Il s’agit d’une délicieuse boisson pour faciliter la digestion et pour se mettre à l’abri des infections.

Réf : dictionnaire des plantes médicinales, DANIEL JOURDAIN

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire