Passer du
temps dans les espaces verts peut améliorer notre bien-être général, mais
combien de temps doivent durer nos sorties ? Des chercheurs au Royaume-Uni
et en Suède ont analysé les données de plus de 20 000 volontaires pour répondre
à cette question.
Prendre du
recul, réduire le
stress, passer du temps avec ses proches…
rester dehors est bénéfique pour de nombreuses raisons. Depuis plusieurs
années, différentes études scientifiques ont prouvé à quel point l’exposition à la nature pouvait avoir un
effet positif sur notre santé
mentale et physique.Les parcs,
les forêts et les plages peuvent donc améliorer notre bien-être général. En
partant de ce constat, une nouvelle question se pose : combien de temps faut-il passer dans les espaces verts pour ressentir ces bienfaits ?
Des
chercheurs de l’université d’Exeter, au Royaume-Uni, et de l’université
d’Uppsala, en Suède, ont essayé de trouver la réponse. Dans la revue Scientific Reports, ils expliquent avoir analysé les données de 20 263
personnes à qui ils ont posé plusieurs questions concernant leur santé,
leur bien-être et le temps passé en pleine nature au cours de
la semaine. A partir de cette dernière information, ils ont évalué un temps d’exposition hebdomadaire minimum pour constater des avantages : 2 heures.
Formuler des recommandations
Ces deux
heures peuvent être comptées en une fois, ou en plusieurs petits passages dans
des espaces verts. En raison de l'ampleur
impressionnante de l'effet bénéfique, l'équipe espère que les responsables de
la santé publique seront bientôt en mesure d'utiliser ces données pour prendre de nouvelles décisions politiques.
"Les
résultats actuels offrent un soutien précieux aux professionnels de la santé en
leur permettant de formuler
des recommandations sur le temps à passer dans la nature pour promouvoir la santé et le bien-être de
base", déclare le professeur Terry Hartig, coauteur de l'étude, cité
par Medical News Today.
Les
chercheurs sont conscients des limites de ces travaux. Le rapport de cause à effet est abordé :
"Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que les personnes déjà bien dans leur peau et heureuses ont
envie de passer plus de temps dans la nature." Il est encore
difficile de savoir en quelle mesure la nature influence le bien-être, ou le
bien-être pousse à passer plus de temps en extérieur. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre ce processus.
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