dimanche 29 juillet 2012
L'impact de l'anxiété sur la prise de décision
D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 450 millions de personnes dans le monde souffrent d'un problème de santé mentale, et la santé mentale représente 20% de la charge des maladies en Europe.
Une personne sur quatre sera touchée par un problème de santé mentale au cours de sa vie; l'anxiété est l'une des conditions les plus communes, qui affecte la capacité du malade à vivre un rythme de vie normal et à créer des relations avec son entourage.
Deux chercheurs ont publié leurs résultats issus d'une étude portant sur la façon dont l'anxiété et la peur extrême associées à la maladie ont un impact direct sur les processus décisionnels quotidiens.
Une personne sur quatre sera touchée par un problème de santé mentale au cours de sa vie; l'anxiété est l'une des conditions les plus communes, qui affecte la capacité du malade à vivre un rythme de vie normal et à créer des relations avec son entourage.
Deux chercheurs ont publié leurs résultats issus d'une étude portant sur la façon dont l'anxiété et la peur extrême associées à la maladie ont un impact direct sur les processus décisionnels quotidiens.
Lorsqu'elles ont réalisé le peu de recherches menées sur l'influence des troubles de l'anxiété sur notre capacité à prendre des décisions, et ce malgré la gravité de la question et la détresse importante rencontrée par les malades, les Dr Elizabeth Phelps et Catherine Hartley, toutes deux de l'université de New York aux États-Unis, ont tenté de déterminer l'impact précis de l'anxiété sur la prise de décision.
Selon le Dr Phelps, leurs résultats montrent que la science «commence à combler ce manque de connaissances en associant les sciences de la décision à l'étude de l'anxiété».
Selon le Dr Phelps, leurs résultats montrent que la science «commence à combler ce manque de connaissances en associant les sciences de la décision à l'étude de l'anxiété».
Elle ajoute: «La superposition des systèmes neuronaux à l'origine de l'anxiété et de la prise de décision offre des renseignements sur la manière dont la peur et l'anxiété modifient les choix.»
Leur recherche adopte une approche neuro-économique, un domaine interdisciplinaire qui associe les outils du domaine de l'économie, de la neuroscience et de la psychologie pour étudier la façon dont le cerveau traite le processus décisionnel.
«Historiquement parlant, la recherche a étudié l'influence de l'anxiété sur notre manière de vivre et d'interpréter les évènements de la vie. Ces mêmes processus devraient façonner la manière dont les personnes souffrant d'anxiété extrême prennent des décisions», explique le Dr Hartley.
Leur recherche adopte une approche neuro-économique, un domaine interdisciplinaire qui associe les outils du domaine de l'économie, de la neuroscience et de la psychologie pour étudier la façon dont le cerveau traite le processus décisionnel.
«Historiquement parlant, la recherche a étudié l'influence de l'anxiété sur notre manière de vivre et d'interpréter les évènements de la vie. Ces mêmes processus devraient façonner la manière dont les personnes souffrant d'anxiété extrême prennent des décisions», explique le Dr Hartley.
Elles mettent en évidence la superposition entre les systèmes neuronaux gérant la peur et l'anxiété et ceux impliqués dans les études de prises de décision économiques.
Les circuits impliquant le corps amygdalien, l'insula et le cortex préfrontal sont impliqués dans les tâches associées à l'incertitude ou à la perte. Le corps amygdalien est une région cérébrale importante dans la régulation de la peur et de l'anxiété, et le cortex préfrontal est impliqué dans le contrôle de la peur.
Les deux chercheurs ont réévalué une série de penchants au niveau des prises de décisions observées chez des individus souffrant d'anxiété, et ont suggéré que les circuits neuronaux soutenant l'apprentissage de la peur et sa régulation pourraient également arbitrer l'influence de l'anxiété sur les choix.
Les circuits impliquant le corps amygdalien, l'insula et le cortex préfrontal sont impliqués dans les tâches associées à l'incertitude ou à la perte. Le corps amygdalien est une région cérébrale importante dans la régulation de la peur et de l'anxiété, et le cortex préfrontal est impliqué dans le contrôle de la peur.
Les deux chercheurs ont réévalué une série de penchants au niveau des prises de décisions observées chez des individus souffrant d'anxiété, et ont suggéré que les circuits neuronaux soutenant l'apprentissage de la peur et sa régulation pourraient également arbitrer l'influence de l'anxiété sur les choix.
Leur étude montre que la prise de décision associée à une récompense pourrait être affectée par d'autres circuits neuronaux, comme le système de traitement émotionnel.
Cette étude aura des implications pour la future application de la neuro-économie dans l'étude des troubles psychiatriques.
Cette étude aura des implications pour la future application de la neuro-économie dans l'étude des troubles psychiatriques.
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