lundi 1 octobre 2012

plantes d'appartements


Obésité : le rôle du cerveau mieux compris


le cerveau pourrait être le siège du dérèglement initial conduisant non seulement à l'obésité, mais aussi aux pathologies qui lui sont associées comme le diabète de type 2 (anciennement appelé diabète gras), l'excès de lipides dans le sang et les maladies cardio-vasculaires. L'hypothèse, qui avait déjà été évoquée, vient d'être renforcée - en tout cas chez la souris - par des chercheurs du laboratoire Biologie fonctionnelle adaptative (CNRS/université Paris-Diderot). Leurs travaux, publiés hier sur le site d'EMBO Journal, montrent donc que si certains neurones cérébraux contrôlent la prise alimentaire, ils coordonnent également l'activité d'autres organes afin d'optimiser l'utilisation des graisses et des sucres.

L'obésité est considérée, depuis un certain temps, comme une "épidémie" mondiale, bien qu'il ne s'agisse évidemment pas d'une maladie contagieuse. La grande majorité de la mortalité associée à ce problème résulte de complications métaboliques secondaires (diabète, dyslipidémies - excès de graisses dans le sang - et accidents cardio-vasculaires). Or, une ingestion excessive d'aliments ne peut, à elle seule, expliquer le lien entre l'obésité et les maladies associées au surpoids. En d'autres termes, il ne faut pas seulement prendre en compte ce que l'on mange, mais aussi la façon dont notre organisme est capable de gérer cet apport, en particulier de choisir entre utiliser et stocker les graisses et les sucres.

 

Une molécule responsable de l'obésité

D'où l'intérêt des récentes découvertes de l'équipe parisienne. Elle vient, en effet, d'identifier le rôle d'un groupe de neurones dans le cerveau - situés dans l'hypothalamus - qui produisent une molécule particulière, un "neuropeptide" baptisé AgRP (pour Agouti-related protein). Ce dernier contrôle le destin des nutriments au niveau du pancréas, du foie ou des muscles. Les chercheurs ont montré que des souris déficientes en neurones producteurs d'AgRP et nourries avec un régime normal deviennent obèses. En revanche, lorsque ces animaux reçoivent un régime riche en gras (dit hyperlipidique), leur métabolisme des sucres s'améliore.

"Ces expériences révèlent donc que les neurones AgRP, déjà connus pour contrôler la prise alimentaire, agissent également sur le partitionnement des aliments, notamment via leur action de chef d'orchestre auprès du pancréas, du foie et des différents types de muscles", estiment les chercheurs. La perte des neurones AgRP change la consigne au niveau central qui définit l'équilibre entre l'utilisation des sucres ou des lipides, rendant alors l'animal mieux adapté à un régime gras.

"Un déséquilibre dans la capacité du cerveau à coordonner ces tissus pourrait expliquer l'apparition simultanée de dysfonctionnements métaboliques au niveau de plusieurs organes, comme c'est le cas dans la mise en place du syndrome métabolique, à savoir l'ensemble des pathologies associées à l'obésité", concluent les auteurs de ce travail. La compréhension de tous ces processus pourrait donc apporter de nouvelles pistes pour le traitement de ces maladies métaboliques.

Obésité : les sodas brouillent la sensation de faim

Voilà des années que les nutritionnistes accusent les boissons sucrées de contribuer à l'épidémie mondiale d'obésité. Leurs craintes viennent d'être confirmées par la principale ­revue médicale internationale, le New England Journal of Medi­cine, qui publie trois études montrant le rôle direct de ces boissons dans la prise de poids, ­notamment chez les enfants et les ­adolescents.

La première étude, réalisée au Boston Children's Hospital (États-Unis), mesure l'efficacité d'une intervention auprès de 110 adolescents obèses, filles et garçons, pour les aider à réduire leur consommation de boissons sucrées au profit de boissons light. Après un an, ces adolescents pesaient en moyenne 2 kg de moins que les jeunes du groupe n'ayant bénéficié d'aucun soutien. Cet effet ne s'est cependant pas maintenu dans le temps.

Comme le soulignent tous les nutritionnistes, le principal effet négatif des boissons sucrées - sodas, limonades ou jus de fruits - est d'apporter une quantité importante de calories. «Dans un litre de soda, il y a l'équivalent de 20 sucres, soit 400 kilocalories», explique le Pr Jean-Michel Lecerf, à l'institut Pasteur de Lille. Or ces calories ne sont pas comptabilisées en tant que telles par le cerveau, qui les classe dans les apports hydriques.

Ainsi, inconsciemment, un jus de pomme paraît moins calorique qu'une pomme. «Avec les boissons sucrées, les sensations de rassasiement et de faim sont brouillées», résume le Dr Laurent Chevallier, qui dirige une unité multidisciplinaire de médecine environnementale à Montpellier.

Et le risque est identique avec les jus de fruits: «Les gens ne réalisent pas que dans un verre de jus de fruits, il y a du sucre et des calories», explique le Dr Arnaud Cocaul, nutritionniste et concepteur d'une application pour smartphone (KcalMe) qui permet de suivre au fil de la journée sa consommation de calories. La recommandation est donc de limiter au minimum - une canette par jour, par exemple, selon le Pr Lecerf - la consommation de boissons sucrées. L'idéal est de s'en tenir à la seule boisson utile à notre organisme: l'eau, surtout à l'heure des repas.

Ou de remplacer les boissons sucrées par des boissons édulcorées, qui n'apportent aucune calorie. C'est ce que montre la deuxième étude publiée dans le New England. Cette recherche conduite à l'université d'Amsterdam consistait à remplacer des boissons sucrées par des boissons «light» pour la moitié d'un groupe de 641 enfants âgés de 5 à 12 ans. Après un an et demi, ces derniers avaient pris en moyenne 7 kg là où leurs petits camarades avaient grossi de 8 kg. Une différence significative mais à considérer avec prudence, car un quart des enfants avaient abandonné l'étude en cours de route.

17 % des apports caloriques
«Le point faible de ces études est de n'avoir, chaque fois, considéré que le contenu et non le contenant. Les études sur le bisphénol A et les perturbateurs endocriniens montrent que l'on ne peut en faire abstraction», regrette toutefois le Dr Chevallier. Il n'est pas sûr non plus que l'on puisse extrapoler les résultats observés aux États-Unis avec les habitudes françaises.

Enfin, la troisième étude, du département de nutrition de la faculté de Harvard, montre que les adultes qui ont le profil génétique le plus à risque d'obésité sont aussi ceux qui prennent le plus de kilos lorsqu'ils boivent des boissons sucrées.

Certes les Américains boivent encore nettement plus de boissons sucrées que les Français: «4,5 fois plus de sodas et 1,7 fois plus de liquide», selon une comparaison publiée par le Crédoc dans sa lettre mensuelle datée de septembre.

Autre différence de taille, «alors que les quantités énergétiques consommées ne sont pas différentes, la part de l'énergie apportée par les liquides représente 17 % des apports totaux en énergie, contre seulement 10 % en France». Il n'empêche: la consommation de boissons sucrées en France ne cesse d'augmenter, passant de 57 litres par an et par habitant en 2006 à 66 litres cinq ans plus tard. Les jeunes adultes sont les premiers concernés.

Cette hausse préoccupante a conduit le gouvernement de François Fillon à mettre en œuvre en 2011 une taxation spécifique des boissons sucrées et édulcorées. Mais cette mesure ne fait pas l'unanimité. «Il est délicat de montrer du doigt une catégorie d'aliments, remarque le Pr Lecerf. Mieux vaut privilégier l'éducation.» À l'occasion de la réévaluation des recommandations alimentaires, l'Agence nationale de sécurité sani­taire et de l'alimentation (Anses) s'apprête d'ailleurs à rouvrir le dossier des boissons sucrées.

La Spiruline

À l’occasion du changement de saison souvent délicat pour les systèmes immunitaires, Aubonsens.fr nous éclaire sur un complément alimentaire 100% naturel et 100% français : La spiruline.

Histoire et composition.
C’est une cyanobactérie du genre Arthrospira. Elle est appelée abusivement Spiruline à cause de sa forme filamenteuse spiralée.
Évitons l’expression commerciale « depuis la nuit des temps », mais il n’est pas exagéré de dire que la spiruline est connue depuis des dizaines de siècles et déjà utilisée pour ses vertus au IXe siècle en Afrique (sous l’empire de Kanem-Bornou) ou chez les Aztèques.

C’est une algue microscopique vert-bleu qui se développe dans les lacs alcalins des régions chaudes du globe. Depuis une vingtaine d’années, la culture se fait aussi dans le Sud de la France dans des fermes aquacoles qui reproduisent les conditions naturelles nécessaires au développement de cette algue.
Ses propriétés nutritionnelles en font un complément alimentaire d’exception : Elle détient le record dans ses proportions en protéines, fer, vitamine B12 et bêta-carotènes. Elle est très riche en vitamine E (davantage que les germes de blé), en calcium, phosphore et magnésium (autant que le lait de vache), en acides gras essentiels (particulièrement le gamma linoléique pour le système immunitaire) et en pigments (entre autres, son taux de chlorophylle est le plus élevé du règne végétal et son taux de bêta-carotènes est trente fois supérieur à celui de la carotte).
La liste n’est pas exhaustive puisque la spiruline est également une très bonne source de vitamines (B1, B2, B3, B5, B6, B7, B8, B9, K), de minéraux et d’oligo-éléments (cuivre, manganèse, sodium, sélénium, zinc).

Intérêts et consommation.
Toujours soucieux d’une qualité irréprochable, c’est une spiruline entièrement naturelle que nous propose Aubonsens : sans aucun additif ni transformation, hormis le séchage à basse température pendant plusieurs heures pour un maintien de ses qualités nutritionnelles.
Elle s’utilise en cure aux changements de saisons (septembre/octobre et mars/avril), à raison de seulement 3 à 5 grammes par jour pendant 21 jours. Ses effets sont souvent rapidement remarqués puisqu’elle comble efficacement les carences : Diminution de la fatigue quotidienne, amélioration du sommeil, de l’humeur, augmentation de la rapidité de récupération physique après l’effort chez les sportifs, etc.

Elle est particulièrement recommandée pour les personnes carencées (à ceux ayant une mauvaise hygiène de vie, aux végétariens, aux personnes anémiées, aux fatigues physiologiques liées à la grossesse ou l’allaitement, aux convalescents, ... ) mais aussi pour les sportifs, les étudiants, les enfants en pleine croissance ou les personnes âgées.
Une cure convient à tous et peut être offerte à nos proches pour faire partager ses bienfaits.

Aliment miracle ?
Au cours de la dernière décennie, la recherche médicale lui attribue toujours plus de mérites : Ainsi, elle entre dans les programmes de lutte contre la malnutrition de l’Organisation Mondiale de la Santé et certaines mutuelles en remboursent aujourd’hui les cures !
Pour ne citer qu’un exemple frappant, les populations d’Afrique qui la consomment au quotidien (au Tchad par exemple) ont une espérance de vie largement supérieure au reste du continent.

Rappelons qu’aucun complément alimentaire, aussi miraculeux soit-il, ne peut remplacer une hygiène de vie de qualité : Cette cure de spiruline sera d’autant plus efficace qu’elle sera associée à une alimentation équilibrée et à une bonne hygiène de vie.

Une étude définit l'ennui

Chacun sait ce qu'est l'ennui, ce sentiment de démotivation et de désintéressement. Des chercheurs proposent, dans la revue Psychological Science, une définition plus concrète (opérationnelle) qui puisse être adoptée par des chercheurs de différents horizons théoriques.

Le psychologue John Eastwood de l'Université York (Ontario, Canada) et ses collègues se sont penchés sur les processus mentaux qui sous-tendent ce sentiment.
Se basant sur la recherche dans plusieurs domaines de la psychologie scientifique et des neurosciences, ils ont défini l'ennui comme étant "un état aversif dans lequel la personne veut, mais ne peut pas s'engager dans une activité satisfaisante".

Plus précisément, une personne s'ennuie quand:
  • elle a des difficultés à porter attention aux informations internes (les pensées, les sentiments…) ou aux informations externes (les stimuli environnementaux) requises pour participer à une activité satisfaisante;
  • elle est consciente de sa difficulté à porter attention;
  • elle croit que l'environnement est responsable de son état aversif (par exemple: "cette tâche est ennuyeuse", "il n'y a rien à faire".

Les chercheurs suggèrent de futures voies de recherche sur la base de cette définition et espèrent contribuer à la découverte et au développement de stratégies pour réduire les problèmes des gens qui s'ennuient et pour faire face aux risques potentiels d'erreurs cognitives (au travail par exemple) qui peuvent être liées à l'ennui.