mercredi 18 mai 2011

Regarder des films en 3D n’est pas sans risque


Des scientifiques tchèques sonnent l’alerte : les films ou les diffusions de rencontres sportives en trois dimensions peuvent causer des problèmes de transition entre monde virtuel et monde réel.
Jame Josh a eu un accident de voiture une heure et demie après avoir vu le film en 3D Alice au pays des merveilles. Il est convaincu que ces deux événements ne sont pas sans relation. Cette technologie est-elle si dangereuse que cela ? Certes, Avatar a créé l’émoi, mais il a aussi provoqué des sensation désagréables chez certaines personnes. Beaucoup ont dû retirer leurs lunettes et quitter le cinéma, et il leur a fallu plusieurs heures pour se remettre de leur expérience tridimensionnelle.
Maux de tète, yeux brulants et picotements oculaires, pertes d’orientation, migraines, nausées, e même, au pire des cas, attaques d’épilepsie ou cardiaques : tout cela peut résulter du visionnage de films en trois dimensions par des personnes sensibles ou prédisposées. Josef  Syka, le l’institut de médecine expérimentale de Prague, affirme que le principal problème vient du cerveau : ‘’la vision spatiale est basée en premier lieu sur le fait que chaque œil perçoit notre espace un petit peu differemment’’.
On regarde différemment le monde réel et le monde en 3D
La technique est aussi utilisée pour les images en relief. Mais ce n’est pas le seul principe de la vision binoculaire. D’autres mécanismes sont à l’œuvre ; néanmoins, on ne peut les utiliser lorsqu’on regarde des images en 3D.  Nos yeux font alors une mise au point sur l’écran pour que naisse un espace virtuel. C’est surement de là que viennent la gène, voire les nausées ressenties par de nombreuses personnes à la vue d’animations en trois dimension. Martin Filipec, ophtalmologiste à la clinique européenne de l’œil Lexum, confirme : ‘’oui, entre regarder le monde réel et le monde en 3D à la télévision ou au cinéma, il y a une différence optique majeure’’. En effet, normalement, chaque œil se règle en fonction de l’éloignement de l’objet observé, ce qui ne peut être accompli dans le monde virtuel, dans ce dernier, un conflit survient entre les champs de convergence des yeux puisque ceux-ci, pour voir l’image tridimensionnelle, doivent à la fois se régler en fonction de la distance qui les sépare de l’écran et de celle qui les sépare de l’objet vu en trois dimensions, perçu comme étant plus proche.
Ce conflit peut être source de maux de tète ou d’autres problèmes. Néanmoins, Martin Filipec assure que tous ces inconvénients sont seulement temporaires. Josef Syka ajoute que le même type d’effets peut être ressenti lorsque l’on regarde pendant trop longtemps des images floues. Percevoir des images en trois dimensions pendant plusieurs heures ne peut pas être dangereux, surtout pour les adultes dont les mécaniques de vision sont suffisamment fixés. Il souligne également qu’un adulte sur dix possède une vision défaillante, ce qui l’empêche d’avoir une vision stéréoscopique normale. De fait, les personnes souffrant de troubles après avoir regardé des images en 3D devraient consulter un spécialiste, car ces troubles pourraient révéler un défaut de vision.
Jouer beaucoup avec les nouvelles technologies, selon les experts, n’est pas conseillé aux individus ayant déjà été sujets à des crises d’épilepsie ou à des crises cardiaques. Cependant, cet avertissement est davantage lié aux sensations intenses provoquées par ce type d’activités qu’aux problèmes posés par les principes de la technologie tridimensionnelle.
Les enfants plus touchés
Le principal débat concernant la télévision 3D tourne en fait autour des enfants. Josef Syka insiste sur le fait que de nombreuses heures passées devant des images en trois dimensions peuvent altérer le développement de ces derniers ainsi que l’interaction des mécanismes de la vision spatiale. Martin Filipec va également dans ce sens, mais précise que cette théorie n’est pas vérifiée. Un autre expert pense, quant à lui, que regarder des films en 3D n’est pas susceptible de causer des problèmes de vision, mais peut au contraire contribuer au développement infantile.
Pour Martin Filipec, la technologie des films en 3D doit donc être améliorée pour causer le moins de troubles possibles à un minimum de personnes. En outre, des informations complémentaires doivent être fournies au public sur la meilleure façon de regarder des films en trois dimensions. Ainsi, si l’on n’est pas assis au milieu du cinéma, cela provoque une distorsion, pouvant engendrer un mal-être. De même, plus l’on est proche de l’écran, plus est grande la probabilité d ressentir des troubles.
D’autres scientifiques mettent l’accent sur le fait que la recherche devraient se concentrer principalement sur l’usage risqué de petit situés à faible distance du spectateur, car c’est lorsque ce dernier se trouve près de l’écran que le conflit entre les champs de convergence oculaire est le plus important.
Réf : science magazine, N°30, page 15, mai 2011,

Symptômes des intoxications alimentaires


Les périodes d'incubation sont différentes pour chaque sorte d’intoxication alimentaire. Certaines causes produisent des symptômes en l'espace de 30 minutes ou de quelques heures, mais la plupart des cas d'intoxications alimentaires produisent des symptômes au bout de 12 à 48 heures.
D'autres types ne se manifestent qu'au bout de quelques jours, voire au bout d’une semaine. Généralement, une intoxication alimentaire dure 1 à 3 jours mais peut se poursuivre pendant une semaine selon le type de bactérie, la gravité de l'infection et votre état de santé général. La plupart des personnes guérissent entièrement en l'espace d'une semaine. Les symptômes les plus courants sont les vomissements, les douleurs abdominales, ainsi que la diarrhée due à l'inflammation du tractus gastro-intestinal (estomac et intestin).
Suivant la cause, les symptômes peuvent également inclure de la fièvre et des frissons, des selles contenant du sang, de la déshydratation, des douleurs musculaires, de la faiblesse et de l'épuisement.
Cependant, la maladie transmise par les aliments peut avoir comme conséquence des problèmes de santé permanents et même provoquer des décès, notamment chez les bébés, les femmes enceintes et le fœtus, les personnes âgées, les malades, les personnes présentant un déficit du système immunitaire.
La maladie transmise par voie alimentaire est une cause importante d’arthrite réactionnelle, qui se produit typiquement de 1 à 3 semaines après l’infection.
De même, les personnes présentant une maladie hépatique sont particulièrement susceptibles aux infections par vibrio vulnificus,qui peuvent être transmises par les huîtres ou les crabes.
Le risque d'intoxication alimentaire peut être limité en suivant de bons conseils d'hygiène. Placez les aliments froids dans le réfrigérateur ou dans le congélateur dès que vous revenez des courses et maintenez toujours la viande et le poisson crus dans la partie basse du réfrigérateur. Veillez à décongeler et à cuire la viande soigneusement afin de tuer toute bactérie nocive.
Utilisez différentes planches à couper pour les aliments crus et pour les aliments prêts à consommer. Veillez à ce que tous les aliments réchauffés soient très chauds.
Lavez-vous les mains avant de manipuler les aliments ou de toucher des aliments prêts à consommer. Rincez les fruits et légumes à l'eau courante.
Évitez le lait cru, les oeufs crus et la viande peu cuite. Ne laissez pas le jus de viande crue entrer en contact avec d'autres aliments. Tenez les animaux domestiques à l'écart des plans de travail et des aliments.
Ne laissez pas des aliments hors du réfrigérateur plus de deux heures ou, par temps chaud, plus d'une heure. Placez les restes cuits dans le réfrigérateur dès qu'ils ont refroidi. Si vous avez des coupures sur les doigts, couvrez-les d'un pansement avant de toucher des aliments.



Cancer du sein et adipocytes: une association à risque

L’obésité était soupçonnée d’induire une prolifération de cellules cancéreuses mais aucune étude n’avait pu le démontrer. Aujourd’hui, nous en avons la preuve grâce aux travaux in vitro et in vivo des équipes de Philippe Valet de l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires Inserm/Université Paul Sabatier) et de Catherine Muller (Institut de pharmacologie et de biologie structurale -CNRS/Université Paul Sabatier).
In vivo : l’agressivité
Les chercheurs ont conduit leurs recherches sur les adipocytes qui secrètent de nombreuses protéines.
Associant  in vivo cellules tumorales mammaires et adipocytes, ces derniers  ont entrainé un changement de certaines de leurs protéines notamment celles de l’inflammation comme  l’interleukine 6. Une interaction se déclare avec les cellules mammaires augmentant ainsi son potentiel d’agressivité.
La propagation et une protéine
Les souris ont reçu par injection une co-culture d’adipocytes et de cellules tumorales. Les scientifiques ont repéré une augmentation de la capacité tumorale à former des métastases.
« Fait majeur, ces modifications spécifiques des adipocytes ont été retrouvées dans des tumeurs humaines, confirmant l’importance de ce phénomène. De plus, les chercheurs observent qu’à proximité des tumeurs humaines de grande taille, avec envahissement ganglionnaire, une plus grande quantité d’interleukine 6 (IL-6) est retrouvée dans les adipocytes. Cette protéine jouerait donc un rôle important dans la propagation du cancer du sein stimulée par les adipocytes. »
Pour le futur
Dans l’avenir, les auteurs de cette étude souhaitent réaliser « une mise au point de stratégies particulières pour les patients « en surpoids atteints de cancers les plus agressifs ». « Par exemple, identifier les signaux fournis par les adipocytes pour stimuler les propriétés d’invasion des cellules tumorales pourrait représenter une nouvelle piste pour traiter ces patients. »
Conclusion de cette étude : Aujourd’hui, nous savons qu’un surpoids avec un cancer du sein peut développer cette pathologie. 

L’état de conscience se lit dans le cerveau


Selon des chercheurs de l’université de liège, en Belgique, on pourrait déterminer l’état de conscience d’un patient en observant sa carte cérébrale. Un outil précieux pour les médecins lorsqu’ils doivent décider s’il faut ou non le maitenir en vie. Il suffirait d’observer le niveau d’activité d’un réseau neuronal bien connu des chercheurs : celui qui es actif lorsque nous sommes perdus dans nos pensées, lors des reves éveillés. Steven Laureys, Mélanie Boly et leurs collègues, qui ont présenté leurs travaux à la dernière conférence de la société européenne de neurologie, à Nice, ont mesuré l’activité cérébrale de treize patients ayant différents niveaux de conscience : conscience minimale, coma, état végétatif e mort cérébrale. Chez les patients ayant un minimum de conscience, le réseau prsente 90% de son activité normale, tandis que chez les patients dans le coma e en état végétatif, il ne fonctionne qu’à 65% et il ne fonctionne plus en cas de mort cérébrale.
Réf : magazine science & vie, page 19, sepembre 2008

Des saucisses susceptibles de porter l'hépatite E


Dans le sud de la France, les médecins ont identifié une dizaine de cas d'hépatite E qui pourraient être liés à la consommation de saucisses à base de foie. Les autorités sanitaires ont mis en garde contre plusieurs produits potentiellement concernés.
Attention aux produits fabriqués à partir de foie. C'est la recommandation qu'ont prononcée aujourd'hui les autorités sanitaires, suite à l'identification dans le sud du pays de plusieurs cas d'hépatite E, une maladie normalement rare en France. Quelques jours avant de tomber malades, les individus auraient en effet tous consommé des saucisses à base de foie.
Face à ces contaminations, les autorités sanitaires ont donc décidé de prôner la prévention et d'émettre une série de recommandations quant à la consommation de ces produits. "La dizaine de cas d'hépatite E identifiée récemment en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur pourrait être liée à la consommation, crues ou mal cuites, de saucisses fraîches de foie", a expliqué dans un communiqué commun la Direction générale de la santé et celle de l'alimentation. Ainsi, celles-ci ont souligné de bien faire cuire ce type de produits voire d'en éviter la consommation pour les personnes sensibles telles que les femmes enceintes, les individus immunodéprimés ou souffrant déjà du foie.
Plus précisément, les autorités sanitaires ont dressé une liste des produits concernés qui comprend plusieurs types de saucisses fraiches ou sèches réalisées à partir de foie de porc. Une catégorie qui inclut aussi quelques spécialités telles que les figatelli, produits en Corse et en région PACA, et les saucisses de foie provenant du Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon.
A l'heure actuelle, il n'existe pas de vaccin contre la maladie. Mais dans la majorité des cas, l'hépatite E est une infection limitée et les patients parviennent à guérir spontanément.