Bien que fondamental pour
éviter les conséquences néfastes du soleil sur la santé, le protecteur solaire
reste un produit cosmétique contenant des composants chimiques qui peuvent
avoir des effets non désirables sur l'organisme. Depuis plusieurs années déjà
des chercheurs étudient l'impact de ces composés sur le vivant. Une étude menée
en 2008 par des biologistes italiens a d'ailleurs démontré le lien entre la
présence de crème solaire dans l'eau et la mortalité des coraux.
Comme ils ne sont pas anodins, ces produits sont suivi de près par les autorités sanitaires, qui contrôlent leur composition afin d'éviter d'autre mal. Les administrations européennes et états-uniennes limitent notamment à 8% la concentration maximale du filtre EDP. un composé des protecteurs solaires, souvent associés à des problèmes de modifications hormonales.
Récemment des chercheurs espagnols de l'université de Cordoue en collaboration avec une équipe de l'université de Valence, ont mis au point une méthode pour détecter de manière automatique et simple la présence du filtre solaire EDP dans l'organisme. Il s'agit d'une première étude réalisée sur l'être humain, dont les résultats sont fondamentaux pour comprendre le métabolisme de cet agent dans le corps et ainsi mieux réguler son usage.
Deux études ont été réalisées sur des hommes et femmes volontaires qui ont utilisé des protecteurs solaires et se sont prêtés aux analyses. L'étude se concentrant sur la présence d'EDP dans le sperme a récemment été publiée par la revue Analytical & Bioanalytical Chemistry. Le travail confirme la présence de ce composant dans l'organisme avec les risques que cela implique. De plus un test simple et efficace a été mis au point pour détecter la présence d'EDP et de ses métabolites dans les urines, au travers desquelles 0,5% du composé est éliminé selon l'étude publiée dans Journal Chromatography A
Comme ils ne sont pas anodins, ces produits sont suivi de près par les autorités sanitaires, qui contrôlent leur composition afin d'éviter d'autre mal. Les administrations européennes et états-uniennes limitent notamment à 8% la concentration maximale du filtre EDP. un composé des protecteurs solaires, souvent associés à des problèmes de modifications hormonales.
Récemment des chercheurs espagnols de l'université de Cordoue en collaboration avec une équipe de l'université de Valence, ont mis au point une méthode pour détecter de manière automatique et simple la présence du filtre solaire EDP dans l'organisme. Il s'agit d'une première étude réalisée sur l'être humain, dont les résultats sont fondamentaux pour comprendre le métabolisme de cet agent dans le corps et ainsi mieux réguler son usage.
Deux études ont été réalisées sur des hommes et femmes volontaires qui ont utilisé des protecteurs solaires et se sont prêtés aux analyses. L'étude se concentrant sur la présence d'EDP dans le sperme a récemment été publiée par la revue Analytical & Bioanalytical Chemistry. Le travail confirme la présence de ce composant dans l'organisme avec les risques que cela implique. De plus un test simple et efficace a été mis au point pour détecter la présence d'EDP et de ses métabolites dans les urines, au travers desquelles 0,5% du composé est éliminé selon l'étude publiée dans Journal Chromatography A