Après le ravage d'Escherichia coli (E. coli) en Allemagne en 2011, les dangers de transmission de germes pathogènes dangereux dans les aliments d'un pays à l'autre font la une des journaux. Malgré les avertissements, jusqu'à présent, très peu d'études portant sur les réels dangers posés par ces microbes entrant dans l'UE via les aliments ont été menées, d'où le lancement d'un projet financé par l'UE qui espère aborder les pathogènes comme E. coli.
Le projet PROMISE («Protection of consumers by microbial risk mitigation through segregation of expertise») a reçu près de 3 millions d'euros en soutien au titre du thème Alimentation, agriculture et pêche et biotechnologie du septième programme-cadre (7e PC). Il rassemble 20 partenaires de projet d'Autriche, de Croatie, de République tchèque, d'Allemagne, de Grèce, de Hongrie, d'Irlande, de Roumanie, de Slovaquie, de Slovénie, d'Espagne, de Turquie et du Royaume-Uni.
Les chercheurs prélèveront des échantillons d'aliments confisqués aux principaux ports et aéroports européens ainsi qu'aux petits postes frontaliers et les testeront pour détecter toute présence de bactéries.
Les normes d'hygiène de la production alimentaire dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux ne correspondent pas à celles appliquées en Europe, l'importation d'aliments en Europe peut entraîner de sérieuses implications sanitaires. Martin Wagner, de l'institution de coordination, l'institut pour l'hygiène du lait, la technologie du lait et les sciences alimentaires de l'université de médecine vétérinaire de Vienne, en Autriche, explique: «Rien qu'à l'aéroport de Francfort, près de 22 tonnes d'aliments rapportés par les voyageurs sur plus de 5000 vols ont été confisqués sur une période de 15 mois. Et ce n'est que la partie submergée de l'iceberg. Les autorités de l'aéroport de Vienne réalisent des vérifications et trouvent souvent des aliments d'origine animale importés illégalement.»
Toutefois, certains passagers sont conscients des règles déterminant les objets et aliments acceptés en avion. De plus, même lorsqu'une vérification de sécurité ne découvre aucun aliment, les examens pour déterminer les bactéries contenues et leur degré de danger sont rares.
Les deux principaux objectifs du projet sont les suivants: «Nous voulons réaliser une étude sur les germes rapportés dans les aliments et étudier le potentiel pathogène de ces bactéries.» Les partenaires du projet rassembleront des données dans toute l'Europe pour réaliser des évaluations précises des risques posés par les aliments contaminés d'origine animale et constituer une base de données complète d'isolats bactériens identifiés au cours des travaux. PROMISE tentera également d'améliorer la communication entre les autorités responsables de la gestion de risque dans les États membres de l'UE et les pays candidats.
Une cargaison de graines de fenugrec envoyée d'Égypte serait la source de l'épidémie d'E. coli en Allemagne en juin dernier. Elle a coûté la vie à 48 personnes en Allemagne, avant que l'épidémie ne se propage dans d'autres régions d'Europe, dont la France.
L'homme et l'animal sont tous deux porteurs de bactéries E. coli dans leurs intestins, elles sont généralement inoffensives. Mais des souches particulières d'E. coli sont capables de produire des toxines. Ces dernières ont le potentiel de provoquer des diarrhées graves sanglantes, qui entraînent une insuffisance rénale aigue nécessitant des soins intensifs.
Pour réduire le risque de contracter une infection à l'E. coli, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) conseille de toujours laver les mains avant de préparer, de servir ou de manger, notamment après avoir utilisé les toilettes ou d'avoir changer les couches d'un bébé, après avoir manipulé des légumes crus, des racines ou de la viande, après un contact avec des animaux de la ferme ou après avoir visité une ferme ou après tout contact avec les selles d'animaux domestiques.
Le projet PROMISE («Protection of consumers by microbial risk mitigation through segregation of expertise») a reçu près de 3 millions d'euros en soutien au titre du thème Alimentation, agriculture et pêche et biotechnologie du septième programme-cadre (7e PC). Il rassemble 20 partenaires de projet d'Autriche, de Croatie, de République tchèque, d'Allemagne, de Grèce, de Hongrie, d'Irlande, de Roumanie, de Slovaquie, de Slovénie, d'Espagne, de Turquie et du Royaume-Uni.
Les chercheurs prélèveront des échantillons d'aliments confisqués aux principaux ports et aéroports européens ainsi qu'aux petits postes frontaliers et les testeront pour détecter toute présence de bactéries.
Les normes d'hygiène de la production alimentaire dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux ne correspondent pas à celles appliquées en Europe, l'importation d'aliments en Europe peut entraîner de sérieuses implications sanitaires. Martin Wagner, de l'institution de coordination, l'institut pour l'hygiène du lait, la technologie du lait et les sciences alimentaires de l'université de médecine vétérinaire de Vienne, en Autriche, explique: «Rien qu'à l'aéroport de Francfort, près de 22 tonnes d'aliments rapportés par les voyageurs sur plus de 5000 vols ont été confisqués sur une période de 15 mois. Et ce n'est que la partie submergée de l'iceberg. Les autorités de l'aéroport de Vienne réalisent des vérifications et trouvent souvent des aliments d'origine animale importés illégalement.»
Toutefois, certains passagers sont conscients des règles déterminant les objets et aliments acceptés en avion. De plus, même lorsqu'une vérification de sécurité ne découvre aucun aliment, les examens pour déterminer les bactéries contenues et leur degré de danger sont rares.
Les deux principaux objectifs du projet sont les suivants: «Nous voulons réaliser une étude sur les germes rapportés dans les aliments et étudier le potentiel pathogène de ces bactéries.» Les partenaires du projet rassembleront des données dans toute l'Europe pour réaliser des évaluations précises des risques posés par les aliments contaminés d'origine animale et constituer une base de données complète d'isolats bactériens identifiés au cours des travaux. PROMISE tentera également d'améliorer la communication entre les autorités responsables de la gestion de risque dans les États membres de l'UE et les pays candidats.
Une cargaison de graines de fenugrec envoyée d'Égypte serait la source de l'épidémie d'E. coli en Allemagne en juin dernier. Elle a coûté la vie à 48 personnes en Allemagne, avant que l'épidémie ne se propage dans d'autres régions d'Europe, dont la France.
L'homme et l'animal sont tous deux porteurs de bactéries E. coli dans leurs intestins, elles sont généralement inoffensives. Mais des souches particulières d'E. coli sont capables de produire des toxines. Ces dernières ont le potentiel de provoquer des diarrhées graves sanglantes, qui entraînent une insuffisance rénale aigue nécessitant des soins intensifs.
Pour réduire le risque de contracter une infection à l'E. coli, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) conseille de toujours laver les mains avant de préparer, de servir ou de manger, notamment après avoir utilisé les toilettes ou d'avoir changer les couches d'un bébé, après avoir manipulé des légumes crus, des racines ou de la viande, après un contact avec des animaux de la ferme ou après avoir visité une ferme ou après tout contact avec les selles d'animaux domestiques.