samedi 6 août 2011

La vaccination


Depuis quelques années, les vaccins sont l'objet de controverses. Leurs partisans louent leur efficacité et les considèrent comme inoffensifs dans l'immense majorité des cas. Leurs adversaires les accusent de provoquer trop souvent des accidents parfois graves et même de favoriser certaines maladies.
Envisager la question sous tous ses angles serait trop long dans cet ouvrage surtout consacré à l'alimentation. Je me limiterai aux éléments les plus importants :
* Il faut se garder de tout fanatisme. Les vaccins ne sont ni « tout blanc », ni « tout noir ». Ils ont des avantages et des inconvénients, comme les médicaments.
* Il ne faut pas parler des vaccins en bloc, car il existe aujourd'hui 31 vaccins, qui ont chacun des caractères différents (ADA 2001).
* Certains vaccins paraissent utiles. Par exemple, celui contre la poliomyélite qui a pratiquement fait disparaître cette affection grave sur l'ensemble de la planète, sans entraîner d'effets secondaires redoutables.
* D'autres vaccins sont d'utilité discutable. Ainsi le BCG dont l'action préventive contre la tuberculose est inconstante, limitée, niée même par certains auteurs, avec de surcroît de possibles effets secondaires et un coût élevé (BERGOGNE-BEREZIN et coll. 1997).
* Le problème le plus sérieux est posé par les vaccins souvent efficaces et parfois dangereux. Tel celui contre l'hépatite à virus B : il prévient dans l'immense majorité des cas une infection qui est parfois mortelle, mais ses détracteurs lui reprochent de déclencher chez certains sujets des accidents neurologiques divers.
Ces deux propositions me paraissent vraies. Dans l'hôpital où je travaille, trois personnes sont mortes d'hépatite B, avant l'ère de la vaccination :
* Un médecin par hépatite fulminante.
* Un médecin par cirrhose.
* Une laborantine par hépatite fulminante.
À l'inverse, j'ai observé chez trois de mes patients des problèmes neurologiques qui semblent bien avoir été induits par ce vaccin :
* Une paralysie des quatre membres chez un homme de 50 ans.
* Des manifestations d'« inconfort cérébral » chez une femme de
25 ans : fatigue intellectuelle, difficultés de concentration, troubles du sommeil, faux vertiges, pauses respiratoires.
* Des manifestations d'« inconfort cérébral » chez une femme de 42 ans : fatigue intellectuelle, hypersomnie, pertes de mémoire, épisodes confusionnels, « trous noirs » pendant quelques secondes interdisant la conduite automobile, problèmes visuels.
Il convient donc pour l'utilisation des vaccins de peser attentivement le pour et le contre, en tenant compte des propriétés particulières à chaque vaccin et des risques propres à chaque personne. Il est évident qu'une infirmière a beaucoup plus de chances de contracter l'hépatite B qu'un agriculteur.

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