La menthe poivrée et la menthe verte sont les deux espèces les plus utilisées et les mieux connues. Elles ont des effets similaires. Bien que la menthe poivrée soit plus savoureuse et plus puissante.
La menthe verte est à l’origine des différentes espèces. Et n’est qu’à partir de la fin du XVII siècle que l’on a commencé à les différencier. Auparavant, il n’était question que de menthe, tout simplement.
Les Grecs et les Romains ajoutaient de la menthe au lait pour le conserver et en servaient après les repas comme digestif. Le médecin grec Dioscoride la considérait comme un aphrodisiaque.
Chez les Chinois et les Indiens, la menthe était à la fois un tonique, un digestif et un traitement contre le rhume, la grippe et la fièvre.
Ses avantages
Le menthol contenu dns la menthe assouplit les muscles de système digestif et permet ainsi de mieux digérer. Selon des études allemandes et russes, il prévient les ulcères et stimule la sécrétion de la bile.
Son action anesthésique ne fait pas de doute. Voilà pourquoi on ajoute du menthol dans plusieurs produits recommandés pour soulager les coups de soleil.
On ajoute également du menthol dans plusieurs vaporisateurs pour soulager les symptomes de congestion nasale et des sinus.
L’action bienfaisante de la menthe sur le système digestif vaut aussi pour le système utérin de la femme, auquel il procure un apaisement. La menthe serait appropriée pour combattre les nausées matinales chez la femme enceinte.
Mise en garde
La menthe ne présente pas de problème d’ingestion. Toutefois, l’huile essentielle de menthe, le menthol, est considérée comme poison. On ne doit pas en consommer à l’état pur.
Son utilisation
Pour les blessures, les brulurs, les écorchures, appliquez quelques gouttes d’huile esentielle de menthe directement sur la peau.
pour une infusion décongestionnante ou digestive, utilisez de 5 à 10 mL de feuilles séchées dans 250 mL d’eau bouillante. Laissez reposer 10 minutes.
Pour un bain aux effets apaisants, enrobez des feuilles dans un linge propre et laissez tremper dans l’eau.
Réf : dictionnaire des plantes médicinales, DANIEL JOURDAIN
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