Bien que la réglementation sur les produits polluants s’est considérablement améliorée depuis quelques années, comme l’a souligné dernière le responsable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), Marc Mortureux, il y a encore beaucoup à faire pour nettoyer nos assiettes de leurs produits chimiques.
Notre nutrition a beau être surveillée, nous pouvons lire les étiquettes, manger « Bio » ou cultiver, rien ne garantie la présence des produits chimiques ni de leur quantité. Sans devenir obsessionnel, il est tout de même constatable que certains produits de consommations courantes sont vraiment proches de cocktails chimiques, tant dans leur composition que les expositions aux produits chimiques (pesticides…) qu’ils ont pu recevoir.
Nutrition sous haute surveillance
Le site du Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures [via] vient de publier au travers du site dédié à une enquête spéciale, les dernières recherches en cours sur l’impact des mélanges de substances chimiques dans l’alimentation : http://www.menustoxiques.fr/
Les analyses montrent qu’en 24h, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules chimiques soupçonnées d’être cancérigènes ou encore soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens par des instances sanitaires européennes ou américaines !
Selon les aliments nous avons ciblé les substances les plus susceptibles de s‟y retrouver, parmi les familles de produits suivants :
- Dioxines/furanes
- Retardateurs de flamme bromés (PBDE)
- PCB Dioxine Like (PCB DL) Eléments trace toxique
- Pesticides
- Phtalates
- BPA
Les résultats de cette enquête montrent qu’un enfant de 10 ans est susceptible d’ingérer en une journée :
- 128 résidus chimiques dans la journée qui représentent 81 substances chimiques différentes
- La palme : 36 pesticides différents ingérés en une seule journée
- 47 substances différentes cancérigènes suspectées
- 37 perturbateurs endocriniens suspectés en une seule journée
Le rapport nous parle en détails de choses vraiment primordiales, dont le constat doit nous donner la force et l’envie de changer au plus vite notre quotidien alimentaire, et de pousser les industries agro-alimentaires à réviser leur copie ! Et vite ! Sans compter que la nécessité de travailler sur les effets synergiques possibles des différents types de contaminants est un point qui semble aussi très délicat.
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